Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/11/2007

Interlude musical 2

Encore deux titres fabuleux d'émotion et de tendresse, chose qui m'est chère, je pense également à mes amis Belges Dimitri et Mike et les difficultées de leur pays dans les déchirures inter-communautaire entre Flamands et Wallons. En voilà un artiste de stature mondiale qui a fait bien plus pour la Belgique que ces palabres stupides qui voudraient provoquer une sécession dans ce beau pays.
 
Brel, le Grand Jacques, point n'est besoin de vous le présenter mais voilà deux chansons qui reste pour moi des monuments. Tout d'abord extraite de L'Homme de la Mancha adaptation de Cervantès en comédie musicale, Sancho Pança était joué par le fabuleux Dario Moreno, et la superbe Joan Diener dans le rôle d'Aldonza.
 
La Quête
podcast

 
Deuxième titre, peut etre mon préféré de ce grand monsieur et extrait de son dernier album Les Marquises ! une chanson envoûtante et qui me fait immédiatemment voyager très, très loin ! A noter que ce dernier disque il l'a enregistré avec un seul poumon car atteint d'un cancer :o(
 
Les Marquises
podcast
 
Ils parlent de la mort comme tu parles d'un fruit
Ils regardent la mer comme tu regardes un puits
Les femmes sont lascives au soleil redouté
Et s'il n'y a pas d'hiver cela n'est pas l'été
La pluie est traversière elle bat de grain en grain
Quelques vieux chevaux blancs qui fredonnent Gauguin
Et par manque de brise le temps s'immobilise
Aux Marquises

Du soir montent des feux et des points de silence
Qui vont s'élargissant et la lune s'avance
Et la mer se déchire infiniment brisée
Par des rochers qui prirent des prénoms affolés
Et puis plus loin des chiens des chants de repentance
Et quelques pas de deux et quelques pas de danse
Et la nuit est soumise et l'alizé se brise
Aux Marquises

Le rire est dans le coeur le mot dans le regard
Le coeur est voyageur l'avenir est au hasard
Et passent des cocotiers qui écrivent des chants d'amour
Que les soeurs d'alentour ignorent d'ignorer
Les pirogues s'en vont les pirogues s'en viennent
Et mes souvenirs deviennent ce que les vieux en font
Veux-tu que je te dise gémir n'est pas de mise
Aux Marquises.