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06/04/2013

Joëlle et Jipes au Québec - Jour 9: Les îles de la Madeleine (2)

Déjà une bonne semaine d'écoulée et franchement on a l'impression d'être en vacances depuis plus longtemps tellement on a fait et visité de choses..La nuit a été bonne berçé en partie par le ressac des vagues sur la grève et ce matin les oiseaux qui survolent.

Petit déjeuner tranquille à l'hôtel avec muffin et café au lait avec jus de canneberge frais et salade de fruits frais.  On se prépare à une nouvelle journée d'excursions le long de ces îles baignées par le soleil et le vent du large.

Après le petit déjeuner on fera une pause à Cap aux Meules à la grande pharmacie Jean Coutu car les piqûres de moustique de Joëlle semblent s'être un peu infectées. Le pharmacien de garde nous délivrent une pommade anti-bactérienne ainsi qu'un gel cortisone pour réduire l'inflammation: faudra surveiller sa température. On se met en route vers l'étang du Nord par la Route 199 et la plage de la Martinique.

 

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On se retrouvera a prendre nôtre déjeuner au Café de la Grave car nous avons lu dans notre guide de la Gaspésie que l'endroit est sympathique et authentique. On se régalera d'un excellent repas composé de rouleaux de printemps ou de céviche de pétoncles (genre de soupe crèmeuse) avec ensuite deux assièttes de la Grave (avec fruits de mer).

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 On dégustera un excellent verre de Chenin blanc de la région. Notre dessert gâteau fromage aux canneberges sera accompagné par les notes de l'accordéon de notre hôtesse et d'un de ses serveurs à la caisse claire. Ils joueront tous deux pendant 30mn environ et avec brio de la valse musette, du folklore Yiddish ou de la musique tsigane. On nage en plein bonheur, la salle est conquise, l'ambiance très chaleureuse.

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On terminera notre soirée par un repas dans un petit café restaurant qui ne paye pas de mine mais ou la nourriture est excellente. Chez Armand ressemble a un petit restaurant familial de Louisiane avec au menu notamment de fameux sandwiches au Homard ou au Crabe. On se prendra chacun un Club Combo avec Crabe et Homard.

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Autant vous dire que l'on s'est franchement régalé et on finira en apothéose avec une tarte au sucre et un bon thé. On demande ou se trouve le meilleur endroit pour admirer le coucher de soleil. Ce sera finalement au niveau du Phare que l'on se postera pour voir le jour décliner.

Voilà quelques clichés de cette soirée même si les nuages à l'horizon gâcheront un peu les clichés.

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26/03/2013

Fourth Corners l'album de Trixie Whitley

Si il y a un album qui a été longtemps attendu c'est bien celui là.  En effet depuis les premieres compositions de Trixie avec Daniel Lanois on espérait déjà ce premier opus de l'artiste sigulière et attachante qu'est Trixie Whitley. Il aura fallu patienter notamment grâce à l'excellent disque du groupe formé par les deux sus nommés en compagnie des excellents Brian Blade et de Daryl Johnson je veux parler du groupe Black Dub. Ce disque qui est une vraie réussite nous a permis de découvrir en lead singer Trixie pour notamment certaines de ses compositions: Surely, I believe in you.

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Mais revenons au premier album de la dame après deux EP confidentiels, nous voici devant Fourth Corners un digipack sobre mais classieux avec 11 titres au programme. Pour la réalisation de celui-ci Trixie s'est enfermé trois mois dans un studio en compagnie de Thomas Bartlett à la production et Pat Dillett derrière la console.

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Dès le premier titre on est pris par l'intensité du chant et la rythmique envoutante de "Irene" ou la voix dans la réverb (elle me rappelle Annie Lennox) nous embarque pour ce voyage aérien avec son piano désaccordé et sa guitare lancinante. "Never Enough" repose sur une guitare drone avec des harmonies qui ne sont pas sans rappeller un certain Chris Whitley figure tutélaire. Les choeurs sont superbes et le climat oriental est bien tissé.

La ballade "Pieces" met en valeur la voix superbe de Trixie sur des nappes de Rhodes avec des cordes dans l'esprit de Rufus Wainwright.

La guitare se noie dans la saturation pour "Never Get enough" pour un titre asssez pop avec un piano éthéré qui ne décolle vraiment que sur la fin du titre. Retour aux ambiances orientales avec "Silent Rebel Part II" la voix se fait danse pour traverser le morceau en sinuant à travers les climats tissés par les percussions et des cordes.

 

"Breathe you in my dreams" est une balade qui ne me transporte pas franchement c'est bon mais ca manque un peu d'intensité, je lui préfère "Gradual Return" qui nous emmène dans son groove et ses belles respirations avec une guitare éthérée et des accords de piano plaqués avec force !

Changement de ton avec "Hotel no name" d'inspiration plus grunge ou la gratte se fait plus crade très proche de ce que pouvait jouer son père dans des titres comme "Gasket" ou "Rocket House". Trixie tout comme Chris a cette facilité de chanter avec une voix angélique sur un canevas noyé dans la distorsion comme un superbe contrepoint ! "Morelia" jolie balade avec une guitare acoustique de très beaux accords et la voix gracile parfois au bord de la rupture rejoint par le piano puis les cordes mais tout en douceur: un moment de grâce.

 

"Fourth Corners" le titre éponyme nous propose de nouveau une ambiance légèrement orientale bien tissée par les percussions et des cordes délicates, le chant est comme sur tout l'album tout en douceur. Probablement que certains regretteront la rage que Trixie met parfois dans ses interprétations, pour moi il n'en est rien j'aime cette douceur, on profite ainsi davantage des superbes nuances de son interprétation !

 

L'album se clôture avec "Oh Joy" encore un titre chanté avec juste l'apport de sa guitare qui n'aurait pas détonné sur un album de Chris Whitley, le dépouillement va aussi bien à Trixie que l'énergie farouche d'un morceau plus grunge ce qui n'est pas si évident ! Je vous recommande cet album si vous aimez les voix aériennes mais également pleine de conviction !

 

Deux petites vidéos qui vont bien pour découvruir cet artiste ainsi que sa page web ou vous pourrez en écouter davantage !

http://www.trixiewhitley.com/music/

 

 

 Et un titre de l'album joué live "Gradual return" avec sa jolie petite Martin, on sent bien tout le talent de cette artiste attachante que ce soit pour sa voix incroyable ou sa facon de jouer de la guitare.

 

 

 

 

 

30/10/2012

Mathieu Boogaerts: l'Architecte des mots

Nouvel album de Mathieu Boogaerts, artiste que j'apprécie beaucoup et avec qui je passe toujours de bons moments. Si vous ne le connaissez pas grave erreur que je m'éfforcerai ici de réparer. Auteur compositeur de talent, inspiré par les rythmes chaloupés reggae ou musique africaine, il écrit de textes a tiroir ou il jongle avec les mots dans la lignée d'un Serge Gainsbourg ou d'un Alain Chamfort.

 Ces musiques faussement dépouillés propose des trésors de mélodie, de celle qui vous entête le cerveau et vous habite sans en avoir l'air. Il joue un peu de tous les instruments et se révèle très a l'aise même en solo sur scène. En solo il a pendant longtemps pris le siège de la Java petite salle parisienne (ou j'ai eu le bonheur d'applaudir par deux fois Kelly Joe Phelps) tos les jeudis.

 

Après ce préambule d'introduction, passons à ce nouvel opus qui porte juste le nom de l'artiste, un peu comme un nouveau départ. Cependant on retrouve avec bonheur le mélodiste des albums précédent avec des chansons tendres et parfois légèrement mélancoliques sur les amours perdus notamment ("Paloma"). Les chansons s'appuient souvent sur un beat reggae chaloupé et doux comme un zéphyr comme dans "Avant que je m'ennuie",

 

Sur ce disque il s'est très bien entouré avec des musiciens de talents dont notamment Anthony Caillet qui joue tous les cuivres avec brio et la section rythmique Zaf Zapha à la basse et Fabrice Moreau batterie qui sculpte le tempo avec intelligence et douceur ! Au titre des surprises on retrouve Luce l'artiste révélée par la nouvelle Star au choeurs sur plusieurs morceaux et Albin de la Simone artiste transfuge de Tôt ou Tard (également maison de disque de mathieu, Dick Annegarn ou encore Delerme et Jeanne Chéral)

22/10/2012

NOLA improvisations par Pierre Durand

Il est des hasard qui font bien les choses, lors du renouvellement de mon abonnement à Blogspirit j'ai failli laisser tomber et fermer définitivement ce blog. Plus trop de commentaires et visites en berne. Finalement je me suis dit que au moins par respect pour tous les artistes chroniqués et présentés ici je me devais de continuer. Bien m'en a pris, au détour d'un commentaire sur mon récit du voyage en Louisiane, on me propose de découvrir un artiste.

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Et voilà que moins d'une semaine plus tard je recois le superbe digipack de Pierre Durand NOLA Improvisations produit par les Disques de Lily. Après l'écoute préalable de 3 titres je sais déjà que ce disque va sûrement occuper ma platine pour un bon moment.

Tout ce qui vient de la Nouvelle Orléans m'attire comme le papillon de nuit vers la lumière, nous voici en présence d'un enregistrement dépouillé "Bare to the Bone" comme disent les américains. Une guitare inspirée qui immédiatement évoque des images et raconte une histoire. Pierre Durand jazzman formé en région parisienne a intégré à plusieurs reprises l'ONJ.

 

Musicien ancré dans le blues mais attiré par les musiques du Monde, il intègre l'American Modern School of Music attiré par l'apprentissage de la musique indienne ou il a la chance de cotoyer lors de master class  John Scofield ou John Abercombrie. Il obtient plusieurs récompenses au Concours National de Jazz de la Défense pour ses différentes formations. Il évolue actuellement avec son groupe "Roots Quartet"

Après cette courte introduction passons au disque et son univers musical. 8 titres enregistré dans le studio Piety Street celui là même ou John Scofield ( il n'y a pas de hasard) a enregistré son excellent album gospel avec notamment Jon Cleary. Aux manettes Mark Bingham qui a sût respecter l'approche de Pierre en apportant juste la clarté et la définition pour mettre en lumière la musique et les climats de cet album. A travers cet enregistrement on prend conscience de la large palette d'influences qui habite Pierre de John Scofield justement à travers un hommage habité et brillant "Who the Damn is John Scofield à ZZ Top avec une réinterprétation dépouillée de "Jesus left Chicago" qui semble être passée par la case John Campbell et son voodoo blues. 

 

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Photographie copyright: Jean-Marc Adams

Pierre utilise à merveille sa palette d'instruments: guitares à résonateur, guitares acoustiques ou électriques pour déployer ses climats. Certains passages me rapelle Freddy Koella (dans son album Minimal) ou Sylvain Luc (notamment dans "In man we trust"). La combinaison du folk, du jazz et de la musique indienne ("Coltrane") propose un mélange novateur et puissament évocateur. Les tensions et harmonies complexes raviront les passionés de Jazz (comme dans "MB les Amants" ou "Coltrane"). PLus suprenant encore un titre merveilleux avec de superbes vocalistes invités comme John Boute (énorme chanteur de la Nouvelle Orléans (voir la musique de la série Treme), on est presque dans la musique médiévale (comme certains titres de CSN) mais avec des harmonies modernes.

Je ne saurais trop vous recommander de découvrir vite cet artiste original et attachant et de vous procurer cet excellent disque car les petites structures de production intelligentes et passionées comme les Disques de Lily le mérite bien également.

En écoute je vous propose un titre de cet opus, Emigré qui représente bien l'éclectisme et l'approche organique de Pierre ou les percussions se mêlent à la mélodie et aux harmonies.



Un lien vers l'excellent titre "Who's the damn is John Scofield"


03/06/2012

Ani Difranco: Which side are you on, nouvel album

Quand on suit la carrière d'une artiste depuis plus de 15 ans, on en vient à attendre avec impatience son prochain opus. L'avant dernier album d'Ani, "Red Letter Year" sorti en 2008, m'avait bien plût mais entretemps, Ani nouvellement maman il aura fallu attendre 4 ans pour avoir enfin un nouvel album à se mettre au creux de l'oreille. Autant vous le confier de suite cette nouvelle galette nommé fort justement "Which side are You On" m'a emballé. Tout d'abord le style d'Ani revient aux guitares avec l'aide de quelques équipements vintage notamment un vieil ampli à lampes Magnatone. On y retrouve la fougue et l'energie percussive avec laquelle elle aime a martyriser ses 6 cordes. Mais on a également retrouvé une artiste fortement revendicative, que ce soit sur l'engagement politique (titre éponyme) ou le droit des femmes américaines à l'avortement (Amendment).

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Ani paraît avoir renoué avec l'énergie qui faisait en partie défaut a ses productions récentes (Red letter Year notamment) on retrouve donc avec plaisir les guitares pleines de groove et de percussions comme dans et l'apport de son groupe de scène avec Todd Sickafoose à la basse et    à la batterie constitue désormais un noyau soudé et plein d'énergie. Ce groupe est complété à merveille par un nouveau venu Adam Lévy transfuge de chez Norah Jones qui fait montre ici d'un talenet certain pour habiller autour des guitares d'Ani. Les invités venu de la Nouvelle Orléans (ou Ani réside désormais une partie de l'année) comme Cyril Neville des célèbre Neville Brothers ainsi que certain cuivres tout droit venu des meilleurs Brass band de la Crescent City.

Le ton est de suite donné avec le titre éponyme "Which side are you on" hymne contestataire écrit par Florence Reece en 1931 à l'occasion d'une grève des mineurs du Kentucky. Ce chant repris par Pete Seeger deviendra un succès populaire et ce même Pete Seeger figure en guest sur le titre d'Ani.

Le morceau démarre par la guitare saturée d'Ani martelé puis les roulements de tambour comme autant de canons annoncant la bataille. Puis c'est l'apothéose avec l'entrée fracassante des cuivres du Rebirth Brass Band qui amène le groove à son sommet.

Les textes revendicatifs ne manquent pas dans cet album, un autre exemple étant "Amendment" sur les droits des femmes à l'avortement. Ani se pose en défenseuse des libertées des femmes depuis longtemps déjà et son combat continue contre l'hypochrisie ambiante de la société américaine. "Zoo" délicate ballade dont le texte parle de la désinformation des médias et l'écologie citoyenne.

Les chansons et orchestrations de l'album sont très diversifiés mais une constante qui m'a marqué Ani semble chanter de façon plus posée, notamment dans "Zoo" ou dans "Mariachi". Les subtiles rythmiques de guitare sont toujours le point fort du style d'Ani, la beauté de certains morceaux comme "Hearse" avec son climat ethéré sont vraiment superbes. Les notes sont cristallines, l'entrée du violoncelle et du piano et le temps reste en suspend pendant 4mn4s. "If you're not" nous renvoie au style plus punk qui habitait notamment l'album Dilate.

Je vous propose en écoute mes deux morceaux préférés

"Hearse" une superbe ballade éthérée littéralement habitée par la voix superbe d'Ani et des ponctuations de guitare acoustique rejoint au fur et à mesure de violoncelle et de piano dans la réverb le morceau prend de l'ampleur et se développe de façon harmonieuse et puissante


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Deuxième titre: Which side are you on , après une intro au banjo très dans l'esprit de Pete Seeger le morceau arrache d'entrée avec la gratte saturée d'Ani qui nous embarque pour une marche de protestation


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01/02/2012

Yong Man in America: Anaïs Mitchell

Qui me dira que tenir un blog est inutile, voilà quelque années j'ai fait la chronique sur ce blog du premier album d'Anaïs Mitchell: Hymns for Exiled que j'avais adoré. Cette année le monde étant extrèmement petit comme on le sait, je suis contacté par Hervé le responsable de la promotion d'Anaïs en France. Il me propose de chroniquer le dernier opus de cette talentueuse artiste, anciennement membre de l'écurie Righteous Babe Records d'Ani Difranco.

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Je reçois le précieux sésame Young Man in America et mets le CD dans le lecteur ! Le disque démarre par ce qui pourrait passer pour un chant tribal des Native Americans (les indiens) percussions, flûtes, voix tout y est on est de suite emporté. Au détour d'un accord de guitare, on enchaîne sans rupture avec le second titre qui se déroule comme une suite logique au premier. Les guitares acoustiques ciselées des arrangements intelligents et sensibles et surtout la voix d'Anaïs.

Elle me semble être plus posée que dans le premier opus, moins en rupture mais possédant toujours ce charme immédiat. Sa voix tient un peu de Rickie Lee Jones tant elle est à l'aise dans un registre relativement haut perché et par son évocation poétique. Mais ce n'est jamais avec agressivité bien au contraire, de plus elle bénificie de l'apport de Chris Tile qui réalise des harmonies de grande qualité ("Dyin day" ou "Coming down").

Todd Sickafoose  qui produit l'album et joue de la basse et du piano, a sût amener une touche personelle dans les arrangements. Je reconnais ça et là l'esprit des riffs de cuivre entendu chez Ani Difranco notamment dans "You're forgiven" ou encore "Young man in America" (Todd fait partie de son groupe depuis quelques années). Les autres instruments apportent une touche acoustique très folk: mandoline (Chris Tile encore), violon tenu par Jenny Scheinman ou l'accordéon de Rob Burger (excellent dans "Annmarie") ou encore les guitares toujours inspirées d'Adam Levy. Je retrouve les influences du premier album notamment sur le titre éponyme ou encore "Tailor" avec ses superbes arpèges de guitares.

En écoute voilà Sheperd l'un des plus jolis titres de l'album, une complainte (inspiré d'un roman de son père) sur un couple au prises avec la dureté de la vie. En une chanson Anaïs parvient a raconter une histoire avec une intensité et un réalisme peu commun. Ce titre m'a tiré des larmes quasiment à chaque écoute, je ne saurais l'expliquer mais c'est un fait, celà résonne terriblement en moi.

Shepherd (Anais Mitchell) by Wilderland Records


Difficile de mettre en avant un titre sur les 11 morceaux tant chacun d'entre eux possède des textes d'une grande qualité littéraire et de beaucoup de sensibilité. Même si la tonalité globale des musiques est un peu mélancolique il y a deux ou trois titres qui balancent bien comme "Venus" qui vous donne immédiatement des fourmis dans les pieds. Bref une vraie réussite et j'ai vraiment hâte de découvrir cet album joué en live lors de la tournée à venir.

L'album sort le 14 février et la tournée européene devrait suivre dans le deuxième trimestre, même si elle a déjà quelques dates à Londres. Plus d'infos sur son site web


Petit bonus pour vous une vidéo enregistrée en solo avec Dyin day, un titre extrait du nouvel album ou vous pourrez apprécier la qualité de la voix d'Anaïs mais également son jeu de guitare fait d'arpèges et de percussions.

14/01/2012

Amos Lee une voix qui touche en plein coeur

Le hasard fait parfois bien les choses, en zappant l'autre jour je tombe sur l'excellente émission d'Arte One Shot Not présenté par Manu Katché. Au programme, Amos Lee un artiste dont j'avais vaguement entendu parler mais jamais écouté ! Premier titre en solo et là badaboum mes poils se dressent et les larmes coulent comme une rivière hésitante puis comme un torrent. Ce genre de moment de grâce ne se provoque pas ca résonne ou pas et là ca a fait mouche.

 

Copyright Photo Nipperton.com

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Ce premier titre se nomme Windows are rolled down, avec un texte nostalgique et une voix qui vous fend le coeur. Ensuite Arms of a woman, un titre en groupe avec Manu Katché à la batterie.

Voilà la vidéo de ces prestations grâce au miracle du Net (Arte ne l'a plus en ligne )

Petite biographie express de cet artiste:

Amos Lee est originaire Philadelphie, tout d'abord enseignant puis barman et disquaire spécialisé dans le Jazz, il mène en parallèle une carrière de chanteur. Amoureux du Folk et de la Soul c'est grâce à une démo 4 titres qu'il est invité par Norah Jones a ouvrir pour elle en 2004. S'en suivra sa signature chez Blue Note puis une tournée en première partie de Bob Dylan en 2005. Depuis quatre albums sont sortis dont le petit dernier Mission Bell paru en 2011.

Ce passage Live m'ayant mis l'eau à la bouche je me mets en quête de CD d'Amos Lee. C'est ainsi qu'une petite semaine je recois dans la boîte deux ancien opus du chanteur. Last Day at the Lodge contient de superbe titres dont notamment "It started to rain" et Corner Street preacher" et deux autres titres que je vous invite a découvrir.

Je vous propose en écoute un premier titre: "What's been going on",  une superbe ballade folk qui ensuite prend un tournant Soul !


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Deuxième titre que je vous propose c'est "Truth" avec ses guitares acérées et un chouette shuffle ou les qualités vocales d'Amos sont mise en valeur.


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15/09/2011

Jipes Envoyé spécial au Montreux Jazz Festival

Je m'en vais vous compter ma petite escapade au bord du Lac de Montreux le week-end dernier. Un ami Eric qui travaille pour l'excellente revue Blues Soul Bag m'a proposé de le remplacer comme envoyé spécial pour couvrir certaines des soirées du Montreux Jazz Festival (MJF). J'ai accepté avec plaisir et je me suis mis en quête de mon accréditation en ligne, tout celà est parfaitement rodé et bien concu. En moins d'une demie-journée j'avais rempli le formulaire sécurisé et obtenu dans la foulée mon accréditation pour 3 soirées du MJF.

 

Restait à se rendre sur place non sans avoir dûment réservé une chambre d'hôtel (ce qui est assez ardu vu l'affluence du festival). Bref départ de Mulhouse vendredi matin et en route vers Montreux en passant à proximité de Bern et Fribourg. La route empruntant exclusivement des autoroutes, les 213 km ont été promptement avalés et je me suis retrouvé à Vevey tout proche de Montreux pour déjeuner avant de me rendre à l'office de presse du MJF. Bon je em dirige vers le Centre ville gare mon véhicule dans l'un des nombreux parking souterrains (celui du Musée) et vaist manger un carpaccio de boeuf dans un restaurant italien.

 

Hélas arrivé à mon hôtel j'aurais la désobligeante surprise de constater que ma chambre n'est réservé que pour le lendemain (je me suis fourvoyé dans la réservation online). Un coup de fil à mes amis Catherine et Michel me tirar d'embarras. En effet ils viennent ce soir au festival et me propose de m'héberger. Direction Montreux, je me gare le long du Lac qui luit d'une belle teinte verte sous le soleil de juillet et me dirige vers l'espace Presse du MJF. Arrivé là je tombe en pleine effervescence ca court partout, ça cloue, ça scotche, ca affiche bref c'est pas encore fini. Les accréditations de presse ne sont pas encore prêtes et on me demande de repasser à 16h.

 

Je m’en vais patienter à la terrasse du Grand hôtel situé à deux pas de là, je m’installe tranquillement pour déguster un petit thé lorsque devant mes yeux ébahis je vois passer John Mc Laughlin en bermuda, bien bronzé et d’excellente humeur qui répond à un ami installé tout proche de moi. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il a l’air très en forme et parfaitement décontracté. Je reprends mon attente et quelque 10mn plus tard j’entends un serveur s’adresser à quelqu’un derrière moi en anglais et en lui confiant combien il admire son travail etc.…Je me retourne doucement et j’aperçois Cindy Blackwell Santana et Mr Carlos Santana en personne, installés à la table derrière moi. Je dois vraiment me pincer pour y croire mais c’est bien lui. Très affable il se prête volontiers à la demande de photo et pose avec le serveur. Malchance je n’ai pas mon appareil avec moi. Je préfère ne pas les déranger à nouveau et me dirige vers l’office de presse. Tout est en ordre je récupère mon accréditation de presse mais hélas pas de permis « Photo ».

 

Me voilà armé, je patienterais en allant faire un tour du site du festival avec ses boutiques situées le long du Lac et son espace concert dans un coin de verdure derrière le Pavillon Miles Davis ou de nombreux concerts gratuits ont lieu. Je me rendrais ensuite  à la conférence de presse d’ouverture du Festival. En attendant l’arrivée de Claude Nobs son adjoint nous présente les dernières nouveautés de cette 45ème édition.

 

Le Festival a désormais des bureaux à demeure dans le Palais de congrès et n’a donc  plus à déménager chaque année. Trois halls ont été ouvert accueillant une scène pour les show case ainsi qu’un tout nouvel espace «  Presse ». Les Montreux Jazz Café déjà en activité vont être rejoint par un nouveau venu un à Paris dans l’enceinte de la Gare de Lyon. La création d’une chaîne TV Montreux Jazz TV qui sera disponible sur le site web du Festival proposera des documents d’archives des éditions passées. Claude Nobs arrivé entre temps rappellera que le Festival a en fait démarré officieusement en 1961 avec une poignée de jeunes bénévoles et passionnés. L’un des premiers artistes contacté n’était autre que le grand John Lee Hooker qui demandera à l’époque un cachet de 500$, autant dire que depuis les tarifs ont bien changé !

 

Le soir arrive et avec mes amis Michel et Catherine on se retrouve à l’extérieur du Hall Stravinsky ou a lieu le concert de Carlos Santana et John Mc Laughlin. Pour la première fois depuis 1973, date de la parution de leur album en commun "Love Devotion Surrender" les deux légendes vont se retrouver sur scène pour jouer quelques titres de cet album.

 

On fait la queue mais assez vite on nous permet d’entrer dans la superbe salle de l’Auditorium Stravinsky à l’équipement ultra moderne en terme d’architecture sonore avec ces immenses volumes en bois. Grosse déception car le centre de la salle est occupée par de nombreuses rangées de chaises et nous voilà donc relégué à 20m de la scène.

 

montreux,jazz,festival,blues,santana,tedeschi,trucks,band,mc laughlin,concert,auditorium,stravinsky,suisse,lac,léman20h18 Claude Nobs entre en scène et présente la soirée en nommant un à un les musiciens. Après quoi ceux-ci prennent d’assaut l’espace scénique. Carlos Santana comme à son habitude est tout vêtu de blanc et arbore sa guitare PRS modèle signature. John Mc Laughlin quant à lui se présente avec ce qui me semble être une Godin. Le concert démarre assez fort avec les deux guitaristes qui rivalisent de virtuosité même si c’est Mc Laughlin le plus en vue, Santana semblant un peu en retrait. Les titres s’enchaînent avec bonheur jusqu'à ce que John Mc Laughlin en quartet avec Cindy Blackwell-Santana à la batterie, le clavier et le bassiste nous offre un mini-set en hommage à Tony Williams. Après cet excellent moment ou Cindy Blackwell a fait montre de son grand talent le groupe revient au complet pour une alternance de titres allant même jusqu’au blues (un titre de Bill Doggett je crois bien). Deuxième interlude encore plus étonnant Carlos et John se retrouve seul sur scène avec des guitares électro-acoustiques pour des improvisations au parfum hispanisant. Ils ont l’air d’y prendre beaucoup de plaisir et nous aussi au demeurant. Enfin un rappel avec "Love Supreme" issu de leur disque en commun pour une superbe version haute en intensité en communion avec le public. Claude Nobs apparaîtra même pour un petit blues à l’harmonica (lui est aux anges nous ben bof, bof !!!)

 

Deuxième soir de mon périple au programme Tedeschi Trucks Band, si vous ne connaissez pas Derek Trucks sachez qu’il est devenu en 15 ans l’un des piliers du légendaire ABB et accessoirement l’un des guitaristes les plus inspirés de la planète blues-rock avec son propre groupe le Derek Trucks Band ou en invité avec de grands noms comme Eric Clapton, Dr John, ou encore Buddy Guy . Pour sa part Susan Tedeschi est une des très belle voix Soul et Blues avec une tessiture vocale rappelant entre autre Bonnie Raitt. Elle est l’auteur de pas moins de 6 albums en un peu plus de 10ans.

 

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La création de cette formation mixte entre les deux formations du couple (à la scène comme à la Ville) s’est cristallisée autour de leur premier album « Revelator ». Le concert se déroule également dans le Hall Stravinsky mais cette fois l’attente un peu longue sera compensée par le bonheur de découvrir une salle débarrassée de ses encombrantes chaises réservées. La scène est juste magnifique et il nous tarde de découvrir cette nouvelle formation. 20h35 Claude Nobs présente comme à son habitude la soirée et nous voilà embarqué pour 1h15 d’une musique de grande intensité.

 

Le groupe se compose hors de Susan et Derek, de Oteil Burbridge à la Basse, Tyler Greenwell Batterie percussions en tandem avec J.J. Johnson, de Kofi Burbridge  au clavier ainsi que d’une chouette section de cuivres avec Maurice Brown, trompette et Kebbi Williams, saxo. Les choeurs sont assurés par Mike Mattison (chanteur du Derek Trucks Band) et Mark Rivers. Le concert s’ouvre avec " Love makes me cry" et d’emblée le ton est donné le groupe est homogène et puissant, la voix de Susan parfaitement en place et Derek toujours armé de sa SG favorite nous régale !

 

3eme titre Susan prend sa demie Caisse D’Angelico et nous offre un excellent blues lent ou elle fait monter la fièvre d’une audience déjà tout acquise à sa cause. Elle finira son chorus dans un tonnerre d’applaudissement ce qui lui vaudra un très beau sourire complice de Derek. Kofi prendra un très chouette chorus de Clavinet et Oteil lui ne sera pas en reste avec un superbe passage ou il chante à l’unisson de son chorus de basse

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Les titres du dernier album s’enchaînent avec un intermède de grande intensité : une version de "Anyday" (du DTB) chanté par Mike Mattison au mieux de sa forme dans lequel tout le groupe sera à l’unisson.. La section de cuivre est excellente et n’hésites pas à nous gratifier de quelques pas de danse bien dans le groove des titres. Après 1h20 d’un concert d’une grande intensité le groupe nous abandonne car il faut laisser (malheureusement) la place à Santana et son répertoire Classic hits. Je vous avouerai qu’a l’écoute du CD cela ne m’a pas donné l’envie de rester car apparemment Carlos Santana n’étaient pas en très grande forme d’après les échos que j’ai pût glaner de ce concert. Ce week-end restera comme un très bon moment d'amitié et de musique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

09/09/2011

Ola qué tal ?

Ben oui ca fait bien longtemps que je n'ai pas écrit ici mais c'était pour la bonne cause ;o) en vrac beaucoup de concerts pour promouvoir la sortie de notre album Never Too Late avec les Mojo, un week-end au Festival de Jazz de Montreux et des vacances au soleil du Sud (de la France).

 

On peut dire que cette période a filé comme un éclair et je n'ai eu que peu de temps à moi. Depuis la rentrée les choses ne se sont guère calmées. Pas mal de boulot (nouveau projet de recherche), nouvel achat de guitare (je vous en reparle très bientôt) et enfin notre fils adoré a trouvé un job après 6 mois de recherche et entretiens divers. Le voilà le pied à l'étrier et déménagé de notre Home Sweet home pour une co-location sur Strasbourg.

La maison sonne plus creux qu'auparavant et on a un peu le Baby Blues même si le BéBé en l'occurence a fêté ses 25 ans en juillet dernier ;o) N'empêche qu'il va falloir se ré-habituer à être seulement nous deux dans l'appartement.

A bientôt pour de nouvelles aventures !!!!!!!!

 

 

 

 

 

 

 

15/06/2011

Louisiane Huitième Jour: Jazz Fest New Orleans

Ca y est nous y voilà, petit déjeuner copieux en prévision d'une longue journée de soleil et de musique.  Au menu pancakes au beurre de fraise avec une délicieuse assiètte de fruits frais et jus de fruits frais et un bon café noir relativement fort (bien plus que d'ordinaire). Direction la réception de l'hôtel où la navette est prévue de passer à 10h30 (les premiers concerts démarrent à 11h00).

Le festival a lieu sur le champ de course de la ville situé au nord de la ville le Fair Ground sur Gentilly Street. La navette stoppe à l'un des hôtels de la Ville pour nous permettre de payer les tickets de transport et hop en route. Il nous faudra environ 20mn pour arriver sur le lieu du Festival puis passage aux caisses et à la fouille (pas de boisson acceptée). Le Jazz Fest se déroule en même temps sur 5 scènes principales: Acura Stage, Congo Square, Gentilly Square et les deux scènes couvertes Blues Tent et Jazz Tent. Celles-çi sont complétées par d'autres scènes plus petites disséminées sur la surface énorme du lieu. Il y a bien entendu de très nombreux stands ou s'abreuver et se sustenter avec délice. Vous y trouverez toutes les spécialitées de la cuisine créole et quelques délicieuses sucreries.

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Premier groupe dont nous ne verrons qu'un morceau le Johnny Sansone large band, après lui s'installe Georges Porter et les Runnin' pardners un groupe funk emmené de main de maître par Georges à la basse Georges Porter n'est autre que l'ancien membre des légendaires Meters groupe de funk reconnu partout. Le groupe groove de façon incroyable comme seul les bands de la Nouvelle Orléans le peuvent ! Georges possède une voix grave et un jeu de basse efficace doublant souvent les riffs d'orgue ou de guitare. Les sets sont assez courts au Jazz Fest il faut donc ne pas arriver à la bourre.

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Après l'excellent set des Runnin' Pardners on restera près de l'Accura Stage pour voir un petitt bout du set de l'excellent pianiste Jon Cleary (Taj Mahal, Bonnie Raitt, John Sofield etc..). Il se produit en trio et propose un répertoire classique du piano New Orleans avec des morceaux de Fats Domino, Professor Longhair ou Jelly Roll Morton. Je suis hélas un peu loin de la scène pour faire de bons clichés

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Il nous faut nous déplacer avant la fin du set afin d'être bien placé pour applaudir John Mooney un guitariste dont j'ai également tous les disques. John est le disciple de Son House, l'un des plus grands artistes du Delta Blues. Il est programmé sous la Blues Tent avec son groupe Bluesiana, il nous proposera un set enflammé ou les spectateurs pourtant assis se dandineront progressivement !

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John alterne entre une magnifique National Style O et une Gibson demie-caisse et une strat, le groupe est formé de Carlo Nuccio à la batterie (déjà entendu avec Tommy Malone) et Alfred Uganada Roberts aux congas ainsi qu'un organiste. John nous délivre un set de ses meilleures compositions des quelques 10 albums sous son nom en alternant avec des standards de Son House notamment.

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 La scène superbe est bordé de deux tours son décorées de magnifiques dessins blues sur des voiles.

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Au détour d'un morceau John invite un tubiste à se joindre au groupe pour une jam

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Hélas toutes les vidéos que j'ai tournée sont de piètre qualité dû à la saturation du son, je ne les mettrais donc pas en ligne navré :o( . Après la Blues Tent on décide d'aller manger un morceau et de parcourir un peu les scènes annexes. Nous aurons la chance d'assister à un petit bout de prestation d'un groupe de Mardi Gras Indians. Leurs costumes traditionnels composés de perles cousues à la main sont plus chatoyants les uns que les autres.

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A noter qu'une exposition sur la tradition des Mardi Gras Indians était présenté sous une tente orès des stands du Congo Square; De bien beaux costumes avec des photos d'époque impressionantes. Quand on pense que tous ces costumes sont brodés et assemblés à la main ca laisse rêveur et béat d'admiration !

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Nous voilà ensuite en route pour le set des Dumstaphunk, si vous ne connaissez pas cete formation deux ou trois lignes d'introduction. Dumstaphunk est un groupe articulé autour d'anciens ou actuels membre des Nevilles Brothers et notamment  Ivan Neville (chant, orgue) fils de Aaron Neville, Ian Neville (guitare) fils de Art Neville, Nick Daniels (chant, Basse), complété de Tony Hall (chant, basse, guitare) qui joue avec Dave Mattews et enfin Raymond Weber (drums) qui a joué avec Dirty Dozen ou encore Joe Sample: Rien que du beau linge réuni par le bonheur de jouer du Funk avec une énergie énorme. Les textes sont relativement engagés socialement sur les désastres de Katrina ou les abandons des politiciens.

 

Les chanteurs alternent à tour de rôle mais font également des choeurs avec un brio remarquable. Au bout du deuxième morceau tout le monde danse devant le Congo Square Stage.

 

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 Au passage un clin d'oeil à mon groupe Mojo qui s'est donc exporté jusqu'en Louisiane, aurait t'il entendu notre album Never Too Late ???

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Enfin dernier concert de la journée pour lequel nous nous dirigeons à nouveau vers la Blues Tent, il s'agit du show très attendu de Tab Benoit enfant du pays (il est originaire de Houma à 50km de New Orleans). Nous arrivons à temps pour entendre le dernier morceau du show de Keb'Mo (on ne peut pas tout voir au Jazz Fest). Nous trouvons lors du break des places au premier rang, un bonheur pour faire des clichés d'un de mes guitaristes de Blues préférés.

Tab est à la tête d'un quatuor avec un guitariste et ses fidèles compères à la basse et à la batterie. Le set démarre fort et de suite Tab capte l'attention d'un public clairemement tout acquis à sa cause.

tab,benoit,jazz,blues,festival,jazzfest,new,orleans,louisiane,musique,concertsLe groupe est homogène et groove de concert avec Tab pour nous faire parcourir les paysages de la Louisiane à travers sa musique ! Le bassiste est excellent et forme une sacré paire avec le batteur.

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 Tab invitera sur scène une artiste qui m'est inconnue mais qui assurera le show avec brio, tambourin et choeurs et un jeu de scène ultra dynamique !

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 Allez une dernière photo pour le plaisir ! Tab en pleine action

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On quittera le Jazz Fest à 19h30 et retour vers l'hôtel par la navette qui nous attend bien tranquillement à l'endroit convenu. Ensuite on prendra un bon repas et on finira tranquillement la journée de fantastique musique au D.B.A avec un set du Joe Krown Trio (Joe au B3) avec le fabuleux Walter "Guitar" Wolfman Washington pour une chouette musique entre soul et jazz. On ira se coucher fatigué mais heureux de cette superbe journée bien remplie !

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