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24/08/2007

On s'attache mais le sablier du temps est sans pitié

 
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Aujourd'hui en lisant une note sur le blog de mon amie Nie, j'ai eu une grosse bouffée d'émotion. Les gens qui nous entourent partent des fois sans prévenir, parfois après une longue maladie mais ils laissent dérrière eux des souvenirs en masse. En Janvier dernier ils nous a fallu vider la petite maison de mes parents, mon père étant contraint d'etre mis en maison de retraite en raison de sa perte d'autonomie. J'ai rarement passé d'épreuve plus terrible émotionnellement, heureusement mes soeurs etaient aussi là ainsi que nos conjoints respectifs (Joëlle je t'aime !). Chaque meuble, bibelot, cadre ou plat sur les murs ou dans les placards sont imprégnés du souvenir de mes parents et notamment de ma petite mère. Quel crève coeur de jeter tous ces souvenirs, ces fragments de vie que l'on trimballe avec soi, les accumulant tout commes les joies et les peines de la Vie.
 
Vider cette maison alors même que mon père est encore vivant fût difficille un peu comme lui voler sa vie. Cela me fait penser que toutes ces choses que l'on conservent finiront un jour immanquablement dans une benne à ordures. Bien sûr ce ne sont que choses matérielles mais elles représentent parfois tant pour nous: un vieux gilet que l'on adore enfiler malgré ses trous, une paire de gants défraîchis souvenir d'une mère ou d'un oncle disparu, une vielle montre à gousset qui ne fonctionne plus mais qui est si belle et finement ouvragée.
 
Enfin bref voilà je ne saurais en dire plus, je ne peux qu'essayer de panser cette blessure qui n'a fait que raviver celle de la disparition de ma petite maman, Reste a bien m'occuper de mon papa et lui rendre tout l'amour qu'ils nous a donné pendant toutes ces années...............