08/05/2007
Le Burkina Faso 1er Jour
J'avoue ne pas trop savoir ou commencer, disons que ce voyage a été un peu décidé dans la précipitation car il etait prévu que je ne partirais qu'en juin. Ceci dit notre étudiante en DEA Carmen partant le 20 avril mon départ a été avancé ce qui nous apermis de faire le voyage ensemble. C'est quand même plus sympa et rassurant de faire son premier voyage en Afrique avec quelqu'un, un tant soit peu habitué (C'est mon quatrième voyage en afrique de l'Ouest).
Le Vendredi 20 avril nous nous sommes donc retrouvés en route vers l'aéroport de Bâle Mulhouse (je m'etais levé à 4h00 du mat). Avec le bus partant de la ville 10mn suffisent pour atteindre l'aérogare. Enregistrement des bagages sans soucis grâce à notre ticket electronique Air France. Au passage de sécurité, il m'est demandé ce que je transporte dans mon bagage a main. En effet je transporte une boîte polystyrène contenant des réactifs biologiques. Heureusement j'avais pris mes précautions en demandant une autorisation spécialeauprès d'Air France pour transporter ceux-ci au froid avec des packs de refroidissemment.
Depuis quelques temps, les mesures de sécurité se sont durcies et le transport des liquides ne peut se faire que par flacons de 100 ml pour une totalité de 1l au maximum et ce dans un sachet transparent muni d'un zipper.
Autant dire que les nombreux passagers essayant de passer avec des bouteilles d'alccol ou des produits cosmétiques provenant des boutiques Duty Free sont furax car ils ne sont pas autorisés a transporter ceux ci en cabine. La douane de Francfort enregistre environ 2500 litres par jour qui ne peuvent etre emmenés par leurs propriétaires ( lire cet article en anglais ).
Il y a même quelques passagers qui demandent a boire leur alcool avant d'embarquer je vous laisse imaginer le tableau, bref heureusement j'avais donc une autorisation écrite a fin de transport de matériel médical (je travaille sur le diagnostic de la méningite). Le policier sourcilleux a contrôler attentivemment mon certificat ainsi que le contenu de ma boite isotherme ca ne rigole pas !
Je passe donc sans trop de souci et autant vous dire que me voilà plus léger car mon travail au Burkina dépendait quasi uniquement des réactifs que j'apportais avec moi (raison pour laquelle je ne voulais pas les mettre dans ma valise en cas de perte de celle-ci). Passer 12 jours au Burkina sans rien pouvoir faire scientifiquemment serait catastrophique car le budget etant limité je me sens responsable du succès de l'opération.
Bref premier écueil passé nous voilà embraqué pour Paris ou nous atterissons (Charles de Gaulle) en temps et en heure. On profite de notre escale pour se prendre un petit déjeuner et discuter un peu de notre voyage. Embarquement pour le Burkina Faso et de nouveau contrôle de sécurité etc... Pas de soucis et nous voilà bientôt à bord en route pour Ouagadougou capitale du Burkina Faso. Malheureusement un clandestin se voit reconduit dans son pays et prend place dans notre avion en compagnie de trois policiers de la Police des Airs et des Frontières pas franchement commodes. Le type pleure mais se laisse conduire au fond de l'avion, on parle souvent des sans papiers sans savoir ce qu'ils endurent vraiment. Franchement se retrouver entre deux policiers embarqués pour un pays que vous avez quitté a grand peine pour essayer de vivre une vie meilleure c'est assez déchirant.
Après bien des allées et venues finalement le clandestin disparait de l'arrière de l'avion ????? Est il redescendu ou bien installé plus haut dans la cabine je n'en saurais rien les personnels de cabine refusant de communiquer sur cette affaire.
Le vol vers notre destination africaine se déroule sans encombre et en chemin nous reculons nos montres de 2h, petite collation pas trop mal avec du poulet aux épices et du riz c'est assez sympa. Une escale ä Niamey situé au Niger ou nous embarquons quelques passagers supplémentaires et nous voilà repartis pour Ougadougou.
Au total 6 heures de vol assez vite passées et nous débarquons dans l'aéroport, dès le nez dehors cette chaleur de fournaise typique nous prend d'assaut. C'est probablement la chose qui surprend le plus un nouvel arrivant qui n'est jamais venu en Afrique. Suivent les formalitées administratives telle que vérification du certificat de vaccination contre la Fièvre Jaune (obligatoire) ou les formalitées de Police (domiciliation, but et durée du séjour etc...)
C'est là que le premier problème surgit, nous ne connaissons pas l'adresse de l'hôtel ou nous sommes censé passer la nuit, seul Valentin notre collègue déjà sur place connait notre destination. ALors nous voilà coincé dans l'aéroport la policière conserve nos passeports et nous sommes autorisés a essayer d contacter notre collègue. Il est vrai que nous sommes en avance mais bon...Un porteur assermenté nous prend en main et pendant que Carmen reste avec lui et les bagages je me glisse au dehors dans l'espoir d'apercevoir Valentin. Un chauffeur de taxi me propose de nous conduire à l'hôôtel mais sans le nom ;o) Après moults essais et différents téléphones utilisés: Portables français ou suisse, téléphones fixes etc...
Carmen me hêle et m'indique qu'elle a reçu un SMS, Valentin nous donne l'adresse de l'hôtel mais il est retenu et donc ils nous faudra nous débrouiler seuls. Je me rends donc au Poste de Police donne notre adresse de résidence et récupère nos passeports, j'en profite pour demander aux policiers a combien se négocie un taxi mais ils préfèrent rester évasifs. Je négocie tout d'abord avec le Taxi man puis il m'indique un de ses amis situés sur l'aéroport qui peux me changer mes euros. Heureusemnet je connais le taux de change et le type n'essaye pas de m'arnaquer mais m'offre même un meilleur taux de change que la Banque, j'adore l'Afrique !!!!!
Nous voilà en route pour l'hôtel ou nous attends une chambre très sympa et surtout une petite piscine qui nous tend les bras, quel délice après un tel voyage ! Je mets de suite mes échantillons dans le congélateur de la réception afin de les conserver au mieux. La piscine donne sur des champs installés là grââce à la création d'une retenue d'eau qui crée les conditions favorables à l'irrigation des champs de légumes.
Valentin arrivera peu de temps après et les retrouvailles seront chaleureuses, un petit repas fait de légumes et de fruits nous uniras au bord de la piscine avec la relative fraîcheur qu'a amené la soirée.
A suivre....................
Le Vendredi 20 avril nous nous sommes donc retrouvés en route vers l'aéroport de Bâle Mulhouse (je m'etais levé à 4h00 du mat). Avec le bus partant de la ville 10mn suffisent pour atteindre l'aérogare. Enregistrement des bagages sans soucis grâce à notre ticket electronique Air France. Au passage de sécurité, il m'est demandé ce que je transporte dans mon bagage a main. En effet je transporte une boîte polystyrène contenant des réactifs biologiques. Heureusement j'avais pris mes précautions en demandant une autorisation spécialeauprès d'Air France pour transporter ceux-ci au froid avec des packs de refroidissemment.
Depuis quelques temps, les mesures de sécurité se sont durcies et le transport des liquides ne peut se faire que par flacons de 100 ml pour une totalité de 1l au maximum et ce dans un sachet transparent muni d'un zipper.
Autant dire que les nombreux passagers essayant de passer avec des bouteilles d'alccol ou des produits cosmétiques provenant des boutiques Duty Free sont furax car ils ne sont pas autorisés a transporter ceux ci en cabine. La douane de Francfort enregistre environ 2500 litres par jour qui ne peuvent etre emmenés par leurs propriétaires ( lire cet article en anglais ).
Il y a même quelques passagers qui demandent a boire leur alcool avant d'embarquer je vous laisse imaginer le tableau, bref heureusement j'avais donc une autorisation écrite a fin de transport de matériel médical (je travaille sur le diagnostic de la méningite). Le policier sourcilleux a contrôler attentivemment mon certificat ainsi que le contenu de ma boite isotherme ca ne rigole pas !
Je passe donc sans trop de souci et autant vous dire que me voilà plus léger car mon travail au Burkina dépendait quasi uniquement des réactifs que j'apportais avec moi (raison pour laquelle je ne voulais pas les mettre dans ma valise en cas de perte de celle-ci). Passer 12 jours au Burkina sans rien pouvoir faire scientifiquemment serait catastrophique car le budget etant limité je me sens responsable du succès de l'opération.
Bref premier écueil passé nous voilà embraqué pour Paris ou nous atterissons (Charles de Gaulle) en temps et en heure. On profite de notre escale pour se prendre un petit déjeuner et discuter un peu de notre voyage. Embarquement pour le Burkina Faso et de nouveau contrôle de sécurité etc... Pas de soucis et nous voilà bientôt à bord en route pour Ouagadougou capitale du Burkina Faso. Malheureusement un clandestin se voit reconduit dans son pays et prend place dans notre avion en compagnie de trois policiers de la Police des Airs et des Frontières pas franchement commodes. Le type pleure mais se laisse conduire au fond de l'avion, on parle souvent des sans papiers sans savoir ce qu'ils endurent vraiment. Franchement se retrouver entre deux policiers embarqués pour un pays que vous avez quitté a grand peine pour essayer de vivre une vie meilleure c'est assez déchirant.
Après bien des allées et venues finalement le clandestin disparait de l'arrière de l'avion ????? Est il redescendu ou bien installé plus haut dans la cabine je n'en saurais rien les personnels de cabine refusant de communiquer sur cette affaire.
Le vol vers notre destination africaine se déroule sans encombre et en chemin nous reculons nos montres de 2h, petite collation pas trop mal avec du poulet aux épices et du riz c'est assez sympa. Une escale ä Niamey situé au Niger ou nous embarquons quelques passagers supplémentaires et nous voilà repartis pour Ougadougou.
Au total 6 heures de vol assez vite passées et nous débarquons dans l'aéroport, dès le nez dehors cette chaleur de fournaise typique nous prend d'assaut. C'est probablement la chose qui surprend le plus un nouvel arrivant qui n'est jamais venu en Afrique. Suivent les formalitées administratives telle que vérification du certificat de vaccination contre la Fièvre Jaune (obligatoire) ou les formalitées de Police (domiciliation, but et durée du séjour etc...)
C'est là que le premier problème surgit, nous ne connaissons pas l'adresse de l'hôtel ou nous sommes censé passer la nuit, seul Valentin notre collègue déjà sur place connait notre destination. ALors nous voilà coincé dans l'aéroport la policière conserve nos passeports et nous sommes autorisés a essayer d contacter notre collègue. Il est vrai que nous sommes en avance mais bon...Un porteur assermenté nous prend en main et pendant que Carmen reste avec lui et les bagages je me glisse au dehors dans l'espoir d'apercevoir Valentin. Un chauffeur de taxi me propose de nous conduire à l'hôôtel mais sans le nom ;o) Après moults essais et différents téléphones utilisés: Portables français ou suisse, téléphones fixes etc...
Carmen me hêle et m'indique qu'elle a reçu un SMS, Valentin nous donne l'adresse de l'hôtel mais il est retenu et donc ils nous faudra nous débrouiler seuls. Je me rends donc au Poste de Police donne notre adresse de résidence et récupère nos passeports, j'en profite pour demander aux policiers a combien se négocie un taxi mais ils préfèrent rester évasifs. Je négocie tout d'abord avec le Taxi man puis il m'indique un de ses amis situés sur l'aéroport qui peux me changer mes euros. Heureusemnet je connais le taux de change et le type n'essaye pas de m'arnaquer mais m'offre même un meilleur taux de change que la Banque, j'adore l'Afrique !!!!!
Nous voilà en route pour l'hôtel ou nous attends une chambre très sympa et surtout une petite piscine qui nous tend les bras, quel délice après un tel voyage ! Je mets de suite mes échantillons dans le congélateur de la réception afin de les conserver au mieux. La piscine donne sur des champs installés là grââce à la création d'une retenue d'eau qui crée les conditions favorables à l'irrigation des champs de légumes.
Valentin arrivera peu de temps après et les retrouvailles seront chaleureuses, un petit repas fait de légumes et de fruits nous uniras au bord de la piscine avec la relative fraîcheur qu'a amené la soirée.
A suivre....................
18:47 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : voyage, burkina faso, aöroport, duty free, contrôles