04/09/2007
Partir Loin d'ici
C'est marrant hier j'ai eu une furieuse envie de partir dans l'instant loin d'ici, de quitter femme et enfant et surtout le boulot grassement payé pour aller voir ailleurs. La lecture du roman de James Lee Burke "Le boogie des rêves perdus" n'y est sans doute pas étrangère. Non pas que j'ai a me plaindre de ma famille (ce serait plutôt l'inverse !) mais plutôt un ras le bol généralisé, l'impression de ne servir à rien (ou pas grand chose) et puis l'envie de faire un travail physique qui vous épuise vraiment mais qui laisse la tête vide alors que là je suis plutôt dans l'excès inverse.
Chris Lancry un bluesman francais avait écrit une jolie chanson là-dessus ca s'appellait Mimi larmes de pluies, j'ai pensé en faire une adaptation un de ces jours parce que cette chanson m'a toujours parlé ! Et vous ca vous est arrivé aussi de sérieusement pensé a larguer les amarres et allez découvrir de nouveaux horizons ?
10:57 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : départ, nouvelle vie, amarres, partir, ailleurs, ras le bol
Commentaires
oui..ça arrive...
assez souvent même depuis quelques semaines..certainement le besoin de me remettre en cause, et de me prouver que je suis encore capable de...
Pour le travail, moi, c'est plus un travail manuel, dont le résultat serait palpable concrètement...Mais une très forte envie d'en changer en tout cas, de travaller autrement...
Et pourtant comme toi, j'ai une belle famille adorable...mais partir seul, méditer avec ma gratte sans personnes aux alentours...un doux rêve!
Écrit par : g260 | 04/09/2007
Qui ne ressent pas cela ?
Écrit par : G. MIKE | 04/09/2007
Yves et Mike--->Pourquoi on se tire pas alors ? La trouille ou bien l'amour de nos familles respectives ?
Écrit par : Jipes | 04/09/2007
moi? non
euh? je mens très mal là!
oui, çà m'arrive souvent, et d'ailleurs: je le fais!
du moins, quand je l'ai fait, j'ai emporté mes enfants avec moi. quitté confort pécunier, et confort tout court, pour pas grand chose, et galère à la fin du mois.
et parfois, tu le sais puisque tu me lis, je le fais aussi, quittant tout pour une semaine loin de tout, sans argent, quasiment sans rien manger, et en dormant dehors.
Mais je reviens toujours, je suis mère avant tout.
Quand ils seront grands, je ne reviendrai pas.
tu n'as jamais pris une semaine, pour partir seul, loin de tout? Je pense que ta famille comprendrait.
Ce besoin, il est logique. Le monde dans lequel on vit nous oppresse, et nous pousse à nous isoler pour nous retrouver vraiment.
Écrit par : laouen | 04/09/2007
Pourquoi ?
Ben les 2, et plus encore.
Et puis, la vie nous apprend ptet à ne pas céder à toutes nos pulsions... heureusement ?
Laouen a bien parlé là... sa semaine, je la prendrais bien. Ma famille comprendrait, MAIS, ce n'est pas vraiment possible question d'organisation... et puis, pourquoi ne serait-ce pas ma femme qui prendrait cette semaine ? On va tirer aux dés, histoire de voir qui a priorité ;-))
Écrit par : G. MIKE | 04/09/2007
Laouen--->Oui je comprends bien et oui une semaine seul mais loin de tout c'est ca que je devrais faire c'est paur atre pour ca que j'aime autant etre en Afrique je suis loin de mes repères de mon petit confort et obligé de sortir de ma coquille ! Mais bon et si je ne voulais plus rntrer c'est peut etre ca qui me fout la trouille /o(
Mike--->Il va de soi que c'est autant valable pour elle que pour toi !
Écrit par : Jipes | 04/09/2007
Crois en un vagabond invetere, 'partir' c'est pas tellement une question de geographie...
Henri Laborit, socio biologiste que tu connais surement, a ecrit bcp de choses interessantes sur les mecanismes de sublimation artistiques...cf "L'eloge de la fuite."
a bientot
Fusion
Écrit par : fusion | 05/09/2007
Ah ben, revenant de 2 semaines à Tokyo, là tout de suite, sans mec ni enfants, je dirais: oui oui oui il faut le faire! Et s'cuze-moi Fusion mais plus c'est loin plus ça le fait, quand-même, même si c'est une illusion (une de plus). Après, l'envie de ne pas revenir m'a bien effleurée, mais vivre là ou ailleurs... on est toujours avec soi-même, en fait.
Écrit par : br'1 | 05/09/2007
Fusion--->Tu veux dire que l'on peut partir sans bouger de son confort ;o) J'en doute l'habitude est trop forte elle finit toujours par gagner. Il faut rompre avec tout mais ca ca demande une sacré dose de courage ou de folie ? Intéressant ce livre merci, je vais y jeter un oeil :o)
Br'1--->"on est toujours avec soi même" ca c'est peut etre en effet le plus difficille, reste a savoir si on peut devenir un autre en coupant tout ca me fascine ce que tu me dit là ! PAs évident de répondre ?????????
Écrit par : Jipes | 05/09/2007
Et bah moi y'a belle lurette que je suis parti, quand à revenir je sais pas trop ce que ça veux dire. J'aime bien la phrase de Br'1 "on est toujours avec sois même" c'est ça l'astuce, c'est souvent soit que l'on cherche à fuire.
Écrit par : BernardJ | 07/09/2007
Bernard J--->Oui bien sûr on cherche a "découvrir un autre soi" peut etre non ?
Écrit par : Jipes | 07/09/2007
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