Jipes Mood

Si seulement c'était si simple... Il me semble que pour être heureux et bien vivre, il faut un juste milieu en tout.
Le plus difficile dans notre vie étant de trouver ce 'milieu".

Écrit par : angelina | 11/11/2007

Bon bah pour le moment ça va je suis pas prêt de mourrir.

Écrit par : BernardJ | 11/11/2007

Tu le dis toi même "on n'y échappe pas".

Difficile de vivre comme Lao-Tseu dans notre monde moderne. D'ailleurs j'en ai déjà parlé chez moi, certains n'ont pas à manger dans le monde mais ils ont un téléphone mobile...

Le monde devient fou...

Écrit par : Legweak | 11/11/2007

on ne fait que suivre le mouvement... vouloir imiter ou vouloir faire mieux...
c'est bien de se poser de temps en temps et de se poser ces questions... fondamentales!

Et par rapport à la santé, c'est quand il arrive un gros problème que ces questions se posent d'elles-même. Faut-il être confronté à la mort ou à un risque vital pour se poser enfin ces questions ?

Écrit par : querna | 12/11/2007

Ca me fait penser à un poème de Milarépa :

J’ai bénéficié de toutes les situations harmonieuses et aussi de la citadelle de la parfaite concentration
Je me prosterne aux pieds du Père, joyau qui exauce les souhaits.
Qu’il accorde au fils la trame des circonstances favorables !
Qu’il le conduise vers la connaissance certaine et dans la citadelle du Corps Divin !
À cause de ma peur, dans l’épouvante j’ai bâti un château.
Ce fut celui du Vide, celui de l’ultime réalité. Sa destruction, je ne la redoute pas.
À cause du froid, dans ma peur j’ai cherché un vêtement.
Ce fut celui de la terrible chaleur mystique. Le froid, je ne le redoute plus.
Par crainte de l’indigence, j’ai cherché la fortune.
J’ai découvert les sept sublimes richesses inépuisables (1). La pauvreté, je ne la redoute plus.
Parce que j’appréhendais la faim, je me suis enquis de nourriture.
J’ai mangé dans l’intense contemplation de la réalité. La faim, je ne la redoute plus.
Par peur de la soif, j’ai requis des boissons.
Mon breuvage fut l’ambroisie de l’attention connaissante. La soif, je ne la redoute plus.
Dans l’angoisse de l’ennui, j’ai cherché un ami.
Ce fut la félicité du courant continu de la vacuité. La tristesse, je ne la redoute plus.
Inquiet de l’erreur, j’ai cherché une seule voie.
J’ai trouvé l’étendue de la fusion des chemins. L’égarement, je ne le redoute plus.
Moi le yogi qui possède toutes les richesses possibles, où que je réside, je suis heureux.

(.../...)

(1) = Richesses de la foi, de la discipline, du don, de l’étude, de la décence, de la modestie, et de l’excellente sagesse.


La vraie richesse ne réside pas dans ce qu'on voit, ce qu'on peut acquérir... Le plus important dans la vie, on ne peut pas l'acheter !!!
Céline

Écrit par : Céline | 12/11/2007

Depuis quelques mois, je suis plus axé sur la santé. Est-ce l'âge qui avance et le retour au néant qui m'attends. La santé comme le disait Paul Valéry, c'est le silence des organes. Pourquoi cette citation ? C'est la présence quotidienne de mes sifflements d'oreilles, des acouphènes comme disent nos savants médecins. Mais bon, c'est mon paquet, je vais bien trouver un équilibre.

Écrit par : 12barblues | 12/11/2007

oh rendons à Jipes ce qui est à Jipes!
je viens de me souvenir que c'est en lisant ta note que j'ai mis la dernière photo sur phasme.
Tune tuera ton prochain
Tune violera les lois etc.

donc un grand merci :)

Écrit par : ars | 13/11/2007

Très d'accord avec toi Jipes! François d'Assise aurait dit "Chi non ha, non pecca" ;-)

Écrit par : lobita | 14/11/2007

Sur St François d'assise, lire "le très-bas" de Christian Bobin. magnifique, vraiment...

Écrit par : Lise | 15/11/2007