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28/08/2008

Mourir oui mais de mort leennnttte !

Je viens de terminer un livre très intéressant mais assez ardu: La puissance d'exister de Michel Onfray. Pour ceux d'entre vous qui ne connaissent pas le personnage, Michel Onfray est un intellectuel philosophe hédoniste. Késaco, me direz vous ? Il définit lui même très bien son appartenance au mouvement hédoniste (vous trouverez ici une ébauche de définition). Il est auteur de très nombreux livres de réflexion philosophique mais également à l'origine de la remise en route de l'Université Populaire.

Celle ci a (originellemment créée à la fin du 19ème siècle) pour but de permettre aux plus grands nombres de suivre un enseignement de qualité: Elle garde du café philosophique l'ouverture destinée à  tous les publics, l'usage critique des savoirs, l'interactivité et la pratique du dialogue comme moyen d'accéder au contenu.

Grosso modo il s'agit de jouir de la Vie sans entrave et avec gourmandise, on ne peut etre que d'accord. Au cours de ce livre il passe en revue de nombreux sujets de la politique à la redéfinition de la philosophie en passant par la Mort. C'est ce chapître qui m'a donné envie de vous faire partager ces écrits.

Un paragraphe m'a marqué et je souhaiterais en parler avec vous, habitués du Mood ou lecteurs d'une heure ou d'un jour. Voilà les deux paragraphes sus-nommé:

De son côté Epitecte distingue entre ce qui dépend de nous (et sur lequel on doit agir) et ce qui n'en dépend pas (et qu'on doit apprendre à aimer): avec cette idée précieuse, on doit pouvoir extrapoler: npous n'avons pas de pouvoir sur la Mort qui en vertu du raisonnement épicurien, reste d'abord et avant tout une idée, une représentation. Agissons donc sur cette représentation: Elle n'est pas encore là, ne lui donnons pas plus que son dû à son heure. Méprisons-la de notre vivant en activant la totalité des forces qui lui résistent: la Vie. Vivons la pleinement, totalement, voluptueusement.

Le matérialisme conduit à la sérénité. La mort suppose l'abolition de l'agencement de ce qui nous permet de jouir ou de souffrir. Rien a craindre donc de la mort. C'est avant qu'elle produise ses effets: en nous terrorisant à l'idée de ce qui nous attend. Mais ne présentifions pas la négativité. Le moment venu suffirabien assez: L'essentiel consiste à ne pas mourir de son vivant donc à mourir vivant - ce quin'est pas le cas d'un certain ombre de personnes mortes depuis bien longtemps pour n'avoir jamaisappris à vivre, donc pour n'avoir jamais vraiment vécu.

 

Voilà moi ca ma interpellé comme dit l'autre (qui ca ? Heu je sais plus :o) ) Et vous ca vous interpelle ?