Jipes Mood

Nous voilà bien reposé malgré tout après les excès de la Ville de lumière nous voilà parti pour une journée sur la route et dans le désert de la Vallée de la Mort. Si vous partez de Vegas partez de bonheur car traverser cette vallée pour aller vers Yosemite Park c'est quand même 6h30 de route. Debout à 6h30 et départ de l'hôtel à 7h40 on prend la direction de Cactus Spring puis Beatty par la 95. En effet on a décidé de rentrer dans la Vallée de la mort par le centre de celle-çi pour raccourcir un peu la route car notre hôtel pour cette nuit est assez loin.

 

Au passage la route avec toujours des espaces immenses et des paysages superbes, On s'arretera en route pour prendre un petit déjeuner au Nevada Joe's. L'endroit fait station service et café (situé au fond de la salle). Aujourd'hui la cuisine est en travaux mais le patron très sympa proposera tout de même de nous préparer des pancakes accompagnés de fruits frais. Après cette pause bien agréable on reprend la route

Une petite vidéo pour vous montrer sur notre chemin le panorama pas très loin de Lathrop Wells aux alentour de Amargosa Valley. Le paysage commence a montrer moins de végétation on sent le désert pas bien loin !

La route est bonne et relativement confortable. Attention au limitations de vitesse içi le Highway Patrol ne rigole pas avec les chauffards. Une petite vidéo pour vous montrer le panorama à Beatty avec la bifurcation par la 190

L'entrèe de la Vallée de la Mort se fait également à partir de Furnace Creek ou il faut s'acquitter auprès de l'automate du droit d'entrée du Parc National soit 20$. Un ticket d'admission vous est ainsi remis et vous devez l'afficher sur votre pare brise pour éviter des problèmes avec les Rangers du Parc.

 

On aperçoit les étendues désséchés du Badwater Basin.

On arrive à notre premier stop une ancienne station d'extraction de Borax. Ce produit servait en effet à de nombreux usages (nadages, antisepsie, cosmétiques etc...) et était très recherché. Cette activité a pendant longtemps occupé de nombreux ouvriers sur place et  la purification du profuit fini directement dans un four installé là. Le produit fini était ensuite transporté dans un convoi tiré par une vingtaine de mules d'où son nom le 20 Mule Team

 

Direction ensuite le Golden Canyon où on peut garer la voiture à l'entrée de celui-çi, un parcours pédestere vous est proposé. Surtout ne vous embarquez pas sans casquette et sans eau, le temps passe très vite et il y a peu d'ombre, la déshydratation peut aller très vite.

Le paysage devient vite incroyable et on se sent tout petit entre ces défilés rocheux et toutes ces pierres aux couleurs changeantes.

On voit par çi par là les différentes strates de couleur enchassées dans les roches notamment de l'argile verte, comme sur cette photo

Sur la photo çi-dessous on aperçoit des petites cristallisations qui sont en sandwich entre deux strates de roche

 

Direction ensuite l'immense  Badwater Sat flats un immense Lac Salé situé un peu plus bas que la moitié du Parc National de la Vallée de la Mort.

De plus près on peut admirer la finesse des cristaux salins ainsi que les couleurs changeantes de cette étendue saumâtre.

Les deux touristes pris en photo par un gentil couple d'américains

On aurait aimé en voir plus mais les routes internes de Death Valley sont parfois limitées à 30miles/hour soit un tout petit 48km/h et quand on fait des aller et retours dans un parc de cette dimension on y passe très vite des heures et des heures. On se rendra ensuite au Visitor Center de façon a faire le plein d'eau car ils ne nous reste plus rien et avec la chaleur on est assoifés.

Nous voilà ensuite en route pour nous rendre à notre hôtel situé à Mammoth Lakes une station de ski près du Yosemite Park. Sur la route pour sortir du parc on croisera des dunes de sables digne d'un désert saharien.

Il nous reste quand même a traverser le bas du Parc puis rejoindre Lone Pine en passant par la Panamint Valley Road soit plus d'une heure et demie.

Un route rectiligne sur des dizaines de miles en continu

Cependant la route se révèlera magnifique par la 190 et la 136. De là nous gagnons Bishop, toujours en montant par la 395 à destination de Mammoth Lakes

Petit à petit on prend de l'altitude et tout autour des sommets enneigés un sacré contraste avec le désert traversé dans l'après midi !

Nous arriverons finalement tout en haut de Mammoth Lakes où est situé notre hôtel à une altitude  de 8000 feet soit quand même près de 2500m. En arrivant dans le noir on aura tout de même le temps de voir la neige sur les sommets tout proches éclairés par les lumières de l'hôtel. On pourra se réchauffer auprès d'un chouette feu de cheminée puis déguster de délicieux Ribs grillés au miel (plat de côtes).

 

Demain nous avons comme but le Yosemite Park

 

Aujourd'hui c'etait la journée de mobilisation pour l'interdiction des BASM:  Bombes à sous munition, ces cochonneries qui tuent une personne toutes les 90 minutes et mutilent des milliers d'innocents de par le monde sur d'anciens terrains de guerre. Ces saloperies sont encore vendues de par notre planète et enrichissent les fabricants d'armes. Notre président avait promis en 2006 de promouvoir l'interdiction de construction et de commercialisation,  il faut lui rappeller ces promesses !

 

Je vous propose de signer la pétition pour essayer de mettre la pression sur notre gouvernement

 

Rendez vous là !

Ce week end j'etais bénévole dans le Z'estival organisé par l'association du groupe de mon fils Kévin. J'ai officié au changement de plateaux, c'est à dire replacer les micros, déplacer les instruments refaire les test sons et veillez a ce que tout se passe bien. PAs de soucis resserer un pied de cymbale qui se débine, repousser les praticables de scène qui avancaient sous les jumps des groupes, repositionner un micro dérangé par un coup de baguette égaré...

Excellent festival avec 4 groupes dont celui de mon fiston: Zéro Talent. Au total une belle réussite avec plus de 300 spectateurs, une nuit courte et une malette pleine de jolis souvenirs !

 

Dimanche c'etait un bon brunch (jambon blanc, céréales, thé, fruits et fromage blanc au miel) et puis direction la ballade dans la nature sundgauvienne d'où nous avons ramené 4 kilos de noix et autant de pommes. 

 

Cependant petit incident pendant la route mes vieilles Reebok de randonnée ont rendues l'âme. Que le Paradis des chaussures lui ouvre toute grandes ses portes !

 

 

 

 

Bon vu qu'on etait à la moitié des 2h30 de marche il a fallu intervenir heureusement le fil de la boussole m'a permis avec l'aide de mes lacets de réparer en attandant.

 

Ci-contre une photo de la réparation de fortune qui m'a permis de continuer la promenade.

 

 

Je viens de terminer un livre très intéressant mais assez ardu: La puissance d'exister de Michel Onfray. Pour ceux d'entre vous qui ne connaissent pas le personnage, Michel Onfray est un intellectuel philosophe hédoniste. Késaco, me direz vous ? Il définit lui même très bien son appartenance au mouvement hédoniste (vous trouverez ici une ébauche de définition). Il est auteur de très nombreux livres de réflexion philosophique mais également à l'origine de la remise en route de l'Université Populaire.

Celle ci a (originellemment créée à la fin du 19ème siècle) pour but de permettre aux plus grands nombres de suivre un enseignement de qualité: Elle garde du café philosophique l'ouverture destinée à  tous les publics, l'usage critique des savoirs, l'interactivité et la pratique du dialogue comme moyen d'accéder au contenu.

Grosso modo il s'agit de jouir de la Vie sans entrave et avec gourmandise, on ne peut etre que d'accord. Au cours de ce livre il passe en revue de nombreux sujets de la politique à la redéfinition de la philosophie en passant par la Mort. C'est ce chapître qui m'a donné envie de vous faire partager ces écrits.

Un paragraphe m'a marqué et je souhaiterais en parler avec vous, habitués du Mood ou lecteurs d'une heure ou d'un jour. Voilà les deux paragraphes sus-nommé:

De son côté Epitecte distingue entre ce qui dépend de nous (et sur lequel on doit agir) et ce qui n'en dépend pas (et qu'on doit apprendre à aimer): avec cette idée précieuse, on doit pouvoir extrapoler: npous n'avons pas de pouvoir sur la Mort qui en vertu du raisonnement épicurien, reste d'abord et avant tout une idée, une représentation. Agissons donc sur cette représentation: Elle n'est pas encore là, ne lui donnons pas plus que son dû à son heure. Méprisons-la de notre vivant en activant la totalité des forces qui lui résistent: la Vie. Vivons la pleinement, totalement, voluptueusement.

Le matérialisme conduit à la sérénité. La mort suppose l'abolition de l'agencement de ce qui nous permet de jouir ou de souffrir. Rien a craindre donc de la mort. C'est avant qu'elle produise ses effets: en nous terrorisant à l'idée de ce qui nous attend. Mais ne présentifions pas la négativité. Le moment venu suffirabien assez: L'essentiel consiste à ne pas mourir de son vivant donc à mourir vivant - ce quin'est pas le cas d'un certain ombre de personnes mortes depuis bien longtemps pour n'avoir jamaisappris à vivre, donc pour n'avoir jamais vraiment vécu.

 

Voilà moi ca ma interpellé comme dit l'autre (qui ca ? Heu je sais plus :o) ) Et vous ca vous interpelle ?