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12/09/2007

Le Boogie des rêves perdus

Je viens de finir un nouveau roman de James Lee Burke, après Purple Cane road, j'ai terminé Le boogie des rêves perdus. Ce roman est le tout premier (il en a écrit plus de 25) écrit par James Lee Burke auteur américain né au Texas en 1936. Il a travaillé comme ouvrier dans les puits de pétrole mais également comme journaliste et comme professeur d'anglais et même comme éducateur de rues à Los Angeles. Depuis cet auteur s'est illustré avec une série de romans policiers mettant en lumière l'inspecteur Dave Robichaux (comme un certain chanteur de Louisiane).
 
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Ce premier roman n'est certes pas dans la veine policière, mais il contient nombre d'éléments qui peupleront par la suite la littérature de J.L burke. A savoir les loosers, la déveine, la musique des USA (le blues, la country le jazz etc...) et puis un grand talent pour décortiquer les personnages et leur donner de l'épaisseur avec de superbes descriptions des paysages sauvages de l'Amérique.
 
Ce roman présente Iry Paret musicen louisianais en passe d'etre libéré de la tristement célèbre pénitencier d'Angola (Aaron Neville des Nevilles brothers y a séjourné). Iry va retrouver à sa sortie un de ces amis ex taulard tout comme lui Buddy Riordan pianiste jazz de talent mais junkie compulsionnel. Sa liberté retrouvé va mener Iry dans le Montana après le décès de son père......
 
J'ai énormément aimé ce livre ! Tout d'abord parce qu'il contient une bonne dose de cette Amérique des grands espaces qui m'a fait rêver enfant, mais également parce qu'il est sans concession pour les personnages embringués par leurs Kharmas, leurs choix apparents ou leur poisse tenace. Au passage on se prend a relever l'amour de l'auteur pour la musique populaire des USA ainsi que les superbes paysages de ce beau pays. le livre est paru dans l'excellente collection de poche  Rivages/Noir disponibles presque partout pour environ 8 euros.
 

Commentaires

merci pour la note. c'est le genre d'article qui m'aide à choisir un bouquin.
bises en passant...

Écrit par : nie | 12/09/2007

J'ai noté Burke sur mon carnet à spirales. Prochaine lecture après Benaquista. Merci! Ton blog est tellement apaisant...

Écrit par : Ginette Machin | 12/09/2007

Sèrieusement Jipes tu devrais faire critique littéraire parce que là tu m'as donné une furieuse envie de lire ce bouquin. Bon faut dire que moi si tu me parles de grands espaces américains et de musique made in usa je tiens plus en place. Blues, jazz, country, espace, que des mots magiques.

Écrit par : BernardJ | 13/09/2007

Oui Jipes merci pour ce coup de cœur du livre !

Écrit par : G.Mike | 13/09/2007

Nie--->Tant mieux si rend sewrvice c'est le but ;o)

Ginette--->Cool ! Content que ca te repose de venir ici t'es comme chez toi n'hésites pas :o)

Bernard J--->rès sympa de ta part mon ami mais je crois que tu surestimes ma plume ;o) ceci dit je pense que tu vas te régaler si tu lis ce bouquin, n'hésites pas a revenir me dire ce que tu en a pensé !

Mike--->Je t'en prie !

Écrit par : Jipes | 13/09/2007

James Lee Burke n'a pas son pareil pour te plonger dans une culture, une atmosphère. J'ai adoré la série Dave Robicheaux, une découverte de la Louisiane, bayou et musique se mêle à la trame "policière". Je te conseille aussi "Dans la brume électrique des morts confédérés" (j'espère que c'est le titre exact), superbe.

Écrit par : dizzie | 19/09/2007

Dizzie--->Salut à toi et bienvenue ici :o) J'adore la Nouvelle Orleans cêst un peu mon pays rêvé ! Je retiens le titre que tu proposes Hélas à la FNAC il m'a fallu les commander ils n'ont qie le dernier Biteroot en rayon et pas en poche :o( J'en ai deux autres en commande et j'ai déjà lu l'excellent Purple Cane Road avec Dave Robichaux j'adore !!!!!!

Écrit par : Jipes | 20/09/2007

Juste un petit mot pour préciser que The lost get back boogie n'est pas le premier mais le 4e roman de James Lee Burke. Les trois premiers sont Houghton Mifflin Company, publié en 1965, To The Bright and Shining Sun (Vers une aube radieuse en vf, chez Rivages) publié en 1970, et à mon sens le plus beau de ses romans. Puis il y a Lay Down My Sword and Shield publié en 1971.
Cordialement.

Écrit par : Sughrue | 22/10/2007

Sughrue--->Merci pour tes précisions, je me suis mal exprimé je parlais du premier roman avant qu'il prenne pour caractère principal de ces polards Dave Robichaux ;o)

Au passage tu as même oublié deux autres ouvrages antérieurs The Convict LSU Press 1985 et Two for Texas Pocket Books; NY; 1982 les infos sont disponibles sur son site
http://www.jamesleeburke.com/bibliography.html

Écrit par : Jipes | 24/10/2007

En fait, The lost get-back boogie a été publié pour la première fois en 1978. Il y a ensuite eu une réédition chez LSU en 1986. Mais il s'agit bien de son 4e roman, publié en 1978.
Bonnes lectures...

Écrit par : Sughrue | 25/10/2007

OK Sughrue ;o) J'ai quasiment terminé "Black cherry blues" et j'ai encore en attente "Cadillac jukebox" mais après je me pencherais volontiers sur "To the Bright and Shining Sun" mais apparemment ce n'est pas un polar non ?

Écrit par : Jipes | 25/10/2007

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