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03/03/2010

Mitterand Frédéric l'auteur

Mauvaise couv.jpgVoilà ma lecture de deux de ses romans est parvenu à son terme, il s'agit de "Le festival de Cannes" et "La mauvaise vie", les deux livres sont assez complémentaires même si ils paraissent traiter de sujets différents. Ce qui me frappe dans ces deux livres c'est la pudeur des sentiments associée avec une certaine impudeur ou disons une franchise déroutante. En effet se confier comme l'a fait cet auteur sensible paraît bien délicat surtout lorsque l'on sait son exposition médiatique et à postériori la polémique massive qu'a déclenché "la mauvaise Vie". Cette voix si particulière qui animait les séances télévisuelles de ciné-club de nos jeunes années reste gravé dans ma mémoire.

 

Ce qu'on y découvre en dehors des anecdotes tendres ou mélancoliques (souvent les deux combinées) c'est que Frédéric Mitterand est avant tout un écorché vif, sensible et toujours à la recherche d'un amour perdu (ou jamais vraiment trouvé au fond c'est un peu la même chose). Le style est agréable, facile à lire même si parfois les confessions sont assez crues. Les deux romans contiennent en toile de fond le mal - vivre d'un homme devenu adulte mais toujours insatisfait dans sa quête du bonheur. Vous me direz sans doute en sommes nous tous là ! Qui peut en effet se targuer d'avoir vraiment trouvé le bonheur ?

Alors pourquoi lire ces romans peût être tous simplement parce que l'auteur a du talent pour narrer un itinéraire de vie et puis parce qu'il s'y révèle attachant, et aussi par son courage de ne pas se cacher des tourments qui le font souffrir. Etre humain c'est accepter ses faiblesses et ses erreurs et en celà  le pari est réussi !

 

 

 

Commentaires

J'ai lu la mauvaise vie il y très longtemps et ne me rappelle pas avoir été choquée par ce qu'il disait. Je n'ai pas eu envie de le relire lors de la fameuse polémique, tout simplement parce que toute personne adulant le sarko ne m'intéresse plus.
Sait-on jamais si l'on a réellement trouvé le bonheur... peut être est ce seulement au moment de mourir que l'on peut savoir.

Écrit par : Valérie de Haute Savoie | 03/03/2010

Valérie--->Je n'ai pas été choqué, j'ai juste dit que certains passages sont sans détours ! Pour son implication politique je pense que c'est plus un désir de retrouver un peu de son lustre d'antan, pas simple de retomber dans un anonymat relatif

Écrit par : jipes | 03/03/2010

il a certainement du talent et heureusement je dirai puisqu'il est aujourd'hui ministre de la culture mais ses écrits ne m'intéressèrent pas. En tout cas, bravo de t'être plongé dedans et pour répondre à ta question du bonheur, à savoir qui l'a vraiment trouvé. Je pencherai plus sur le fait qu'il y a certainement différents degrés du bonheur dans notre vie mais vivre constamment dans le bonheur me semble être complètement utopique voir impossible pour moi bien entendu.

Écrit par : darcy | 05/03/2010

Darcy--->J'étais curieux de lire un de ses roman et j'ai commencé par "le Festival de Cannes", ce que j'y ai lu ainsi que les blessures béantes de sa vie qui transparaissaient entre les lignes m'a donné envie d'en lire davantage et je ne le regrette pas c'est un auteur attachant bien au delà de la caricature médiatique qui c'est jeté sur lui !

Écrit par : jipes | 06/03/2010

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