15/09/2011
Jipes Envoyé spécial au Montreux Jazz Festival
Je m'en vais vous compter ma petite escapade au bord du Lac de Montreux le week-end dernier. Un ami Eric qui travaille pour l'excellente revue Blues Soul Bag m'a proposé de le remplacer comme envoyé spécial pour couvrir certaines des soirées du Montreux Jazz Festival (MJF). J'ai accepté avec plaisir et je me suis mis en quête de mon accréditation en ligne, tout celà est parfaitement rodé et bien concu. En moins d'une demie-journée j'avais rempli le formulaire sécurisé et obtenu dans la foulée mon accréditation pour 3 soirées du MJF.
Restait à se rendre sur place non sans avoir dûment réservé une chambre d'hôtel (ce qui est assez ardu vu l'affluence du festival). Bref départ de Mulhouse vendredi matin et en route vers Montreux en passant à proximité de Bern et Fribourg. La route empruntant exclusivement des autoroutes, les 213 km ont été promptement avalés et je me suis retrouvé à Vevey tout proche de Montreux pour déjeuner avant de me rendre à l'office de presse du MJF. Bon je em dirige vers le Centre ville gare mon véhicule dans l'un des nombreux parking souterrains (celui du Musée) et vaist manger un carpaccio de boeuf dans un restaurant italien.
Hélas arrivé à mon hôtel j'aurais la désobligeante surprise de constater que ma chambre n'est réservé que pour le lendemain (je me suis fourvoyé dans la réservation online). Un coup de fil à mes amis Catherine et Michel me tirar d'embarras. En effet ils viennent ce soir au festival et me propose de m'héberger. Direction Montreux, je me gare le long du Lac qui luit d'une belle teinte verte sous le soleil de juillet et me dirige vers l'espace Presse du MJF. Arrivé là je tombe en pleine effervescence ca court partout, ça cloue, ça scotche, ca affiche bref c'est pas encore fini. Les accréditations de presse ne sont pas encore prêtes et on me demande de repasser à 16h.
Je m’en vais patienter à la terrasse du Grand hôtel situé à deux pas de là, je m’installe tranquillement pour déguster un petit thé lorsque devant mes yeux ébahis je vois passer John Mc Laughlin en bermuda, bien bronzé et d’excellente humeur qui répond à un ami installé tout proche de moi. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il a l’air très en forme et parfaitement décontracté. Je reprends mon attente et quelque 10mn plus tard j’entends un serveur s’adresser à quelqu’un derrière moi en anglais et en lui confiant combien il admire son travail etc.…Je me retourne doucement et j’aperçois Cindy Blackwell Santana et Mr Carlos Santana en personne, installés à la table derrière moi. Je dois vraiment me pincer pour y croire mais c’est bien lui. Très affable il se prête volontiers à la demande de photo et pose avec le serveur. Malchance je n’ai pas mon appareil avec moi. Je préfère ne pas les déranger à nouveau et me dirige vers l’office de presse. Tout est en ordre je récupère mon accréditation de presse mais hélas pas de permis « Photo ».
Me voilà armé, je patienterais en allant faire un tour du site du festival avec ses boutiques situées le long du Lac et son espace concert dans un coin de verdure derrière le Pavillon Miles Davis ou de nombreux concerts gratuits ont lieu. Je me rendrais ensuite à la conférence de presse d’ouverture du Festival. En attendant l’arrivée de Claude Nobs son adjoint nous présente les dernières nouveautés de cette 45ème édition.
Le Festival a désormais des bureaux à demeure dans le Palais de congrès et n’a donc plus à déménager chaque année. Trois halls ont été ouvert accueillant une scène pour les show case ainsi qu’un tout nouvel espace « Presse ». Les Montreux Jazz Café déjà en activité vont être rejoint par un nouveau venu un à Paris dans l’enceinte de la Gare de Lyon. La création d’une chaîne TV Montreux Jazz TV qui sera disponible sur le site web du Festival proposera des documents d’archives des éditions passées. Claude Nobs arrivé entre temps rappellera que le Festival a en fait démarré officieusement en 1961 avec une poignée de jeunes bénévoles et passionnés. L’un des premiers artistes contacté n’était autre que le grand John Lee Hooker qui demandera à l’époque un cachet de 500$, autant dire que depuis les tarifs ont bien changé !
Le soir arrive et avec mes amis Michel et Catherine on se retrouve à l’extérieur du Hall Stravinsky ou a lieu le concert de Carlos Santana et John Mc Laughlin. Pour la première fois depuis 1973, date de la parution de leur album en commun "Love Devotion Surrender" les deux légendes vont se retrouver sur scène pour jouer quelques titres de cet album.
On fait la queue mais assez vite on nous permet d’entrer dans la superbe salle de l’Auditorium Stravinsky à l’équipement ultra moderne en terme d’architecture sonore avec ces immenses volumes en bois. Grosse déception car le centre de la salle est occupée par de nombreuses rangées de chaises et nous voilà donc relégué à 20m de la scène.
20h18 Claude Nobs entre en scène et présente la soirée en nommant un à un les musiciens. Après quoi ceux-ci prennent d’assaut l’espace scénique. Carlos Santana comme à son habitude est tout vêtu de blanc et arbore sa guitare PRS modèle signature. John Mc Laughlin quant à lui se présente avec ce qui me semble être une Godin. Le concert démarre assez fort avec les deux guitaristes qui rivalisent de virtuosité même si c’est Mc Laughlin le plus en vue, Santana semblant un peu en retrait. Les titres s’enchaînent avec bonheur jusqu'à ce que John Mc Laughlin en quartet avec Cindy Blackwell-Santana à la batterie, le clavier et le bassiste nous offre un mini-set en hommage à Tony Williams. Après cet excellent moment ou Cindy Blackwell a fait montre de son grand talent le groupe revient au complet pour une alternance de titres allant même jusqu’au blues (un titre de Bill Doggett je crois bien). Deuxième interlude encore plus étonnant Carlos et John se retrouve seul sur scène avec des guitares électro-acoustiques pour des improvisations au parfum hispanisant. Ils ont l’air d’y prendre beaucoup de plaisir et nous aussi au demeurant. Enfin un rappel avec "Love Supreme" issu de leur disque en commun pour une superbe version haute en intensité en communion avec le public. Claude Nobs apparaîtra même pour un petit blues à l’harmonica (lui est aux anges nous ben bof, bof !!!)
Deuxième soir de mon périple au programme Tedeschi Trucks Band, si vous ne connaissez pas Derek Trucks sachez qu’il est devenu en 15 ans l’un des piliers du légendaire ABB et accessoirement l’un des guitaristes les plus inspirés de la planète blues-rock avec son propre groupe le Derek Trucks Band ou en invité avec de grands noms comme Eric Clapton, Dr John, ou encore Buddy Guy . Pour sa part Susan Tedeschi est une des très belle voix Soul et Blues avec une tessiture vocale rappelant entre autre Bonnie Raitt. Elle est l’auteur de pas moins de 6 albums en un peu plus de 10ans.
La création de cette formation mixte entre les deux formations du couple (à la scène comme à la Ville) s’est cristallisée autour de leur premier album « Revelator ». Le concert se déroule également dans le Hall Stravinsky mais cette fois l’attente un peu longue sera compensée par le bonheur de découvrir une salle débarrassée de ses encombrantes chaises réservées. La scène est juste magnifique et il nous tarde de découvrir cette nouvelle formation. 20h35 Claude Nobs présente comme à son habitude la soirée et nous voilà embarqué pour 1h15 d’une musique de grande intensité.
Le groupe se compose hors de Susan et Derek, de Oteil Burbridge à la Basse, Tyler Greenwell Batterie percussions en tandem avec J.J. Johnson, de Kofi Burbridge au clavier ainsi que d’une chouette section de cuivres avec Maurice Brown, trompette et Kebbi Williams, saxo. Les choeurs sont assurés par Mike Mattison (chanteur du Derek Trucks Band) et Mark Rivers. Le concert s’ouvre avec " Love makes me cry" et d’emblée le ton est donné le groupe est homogène et puissant, la voix de Susan parfaitement en place et Derek toujours armé de sa SG favorite nous régale !
3eme titre Susan prend sa demie Caisse D’Angelico et nous offre un excellent blues lent ou elle fait monter la fièvre d’une audience déjà tout acquise à sa cause. Elle finira son chorus dans un tonnerre d’applaudissement ce qui lui vaudra un très beau sourire complice de Derek. Kofi prendra un très chouette chorus de Clavinet et Oteil lui ne sera pas en reste avec un superbe passage ou il chante à l’unisson de son chorus de basse
Les titres du dernier album s’enchaînent avec un intermède de grande intensité : une version de "Anyday" (du DTB) chanté par Mike Mattison au mieux de sa forme dans lequel tout le groupe sera à l’unisson.. La section de cuivre est excellente et n’hésites pas à nous gratifier de quelques pas de danse bien dans le groove des titres. Après 1h20 d’un concert d’une grande intensité le groupe nous abandonne car il faut laisser (malheureusement) la place à Santana et son répertoire Classic hits. Je vous avouerai qu’a l’écoute du CD cela ne m’a pas donné l’envie de rester car apparemment Carlos Santana n’étaient pas en très grande forme d’après les échos que j’ai pût glaner de ce concert. Ce week-end restera comme un très bon moment d'amitié et de musique.
10:48 Publié dans Coup de projecteur, Musique, Tourisme | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : montreux, jazz, festival, blues, santana, tedeschi, trucks, band, mc laughlin, concert, auditorium, stravinsky, suisse, lac, léman
15/06/2011
Louisiane Huitième Jour: Jazz Fest New Orleans
Ca y est nous y voilà, petit déjeuner copieux en prévision d'une longue journée de soleil et de musique. Au menu pancakes au beurre de fraise avec une délicieuse assiètte de fruits frais et jus de fruits frais et un bon café noir relativement fort (bien plus que d'ordinaire). Direction la réception de l'hôtel où la navette est prévue de passer à 10h30 (les premiers concerts démarrent à 11h00).
Le festival a lieu sur le champ de course de la ville situé au nord de la ville le Fair Ground sur Gentilly Street. La navette stoppe à l'un des hôtels de la Ville pour nous permettre de payer les tickets de transport et hop en route. Il nous faudra environ 20mn pour arriver sur le lieu du Festival puis passage aux caisses et à la fouille (pas de boisson acceptée). Le Jazz Fest se déroule en même temps sur 5 scènes principales: Acura Stage, Congo Square, Gentilly Square et les deux scènes couvertes Blues Tent et Jazz Tent. Celles-çi sont complétées par d'autres scènes plus petites disséminées sur la surface énorme du lieu. Il y a bien entendu de très nombreux stands ou s'abreuver et se sustenter avec délice. Vous y trouverez toutes les spécialitées de la cuisine créole et quelques délicieuses sucreries.
Premier groupe dont nous ne verrons qu'un morceau le Johnny Sansone large band, après lui s'installe Georges Porter et les Runnin' pardners un groupe funk emmené de main de maître par Georges à la basse Georges Porter n'est autre que l'ancien membre des légendaires Meters groupe de funk reconnu partout. Le groupe groove de façon incroyable comme seul les bands de la Nouvelle Orléans le peuvent ! Georges possède une voix grave et un jeu de basse efficace doublant souvent les riffs d'orgue ou de guitare. Les sets sont assez courts au Jazz Fest il faut donc ne pas arriver à la bourre.
Après l'excellent set des Runnin' Pardners on restera près de l'Accura Stage pour voir un petitt bout du set de l'excellent pianiste Jon Cleary (Taj Mahal, Bonnie Raitt, John Sofield etc..). Il se produit en trio et propose un répertoire classique du piano New Orleans avec des morceaux de Fats Domino, Professor Longhair ou Jelly Roll Morton. Je suis hélas un peu loin de la scène pour faire de bons clichés
Il nous faut nous déplacer avant la fin du set afin d'être bien placé pour applaudir John Mooney un guitariste dont j'ai également tous les disques. John est le disciple de Son House, l'un des plus grands artistes du Delta Blues. Il est programmé sous la Blues Tent avec son groupe Bluesiana, il nous proposera un set enflammé ou les spectateurs pourtant assis se dandineront progressivement !
John alterne entre une magnifique National Style O et une Gibson demie-caisse et une strat, le groupe est formé de Carlo Nuccio à la batterie (déjà entendu avec Tommy Malone) et Alfred Uganada Roberts aux congas ainsi qu'un organiste. John nous délivre un set de ses meilleures compositions des quelques 10 albums sous son nom en alternant avec des standards de Son House notamment.
La scène superbe est bordé de deux tours son décorées de magnifiques dessins blues sur des voiles.
Au détour d'un morceau John invite un tubiste à se joindre au groupe pour une jam
Hélas toutes les vidéos que j'ai tournée sont de piètre qualité dû à la saturation du son, je ne les mettrais donc pas en ligne navré :o( . Après la Blues Tent on décide d'aller manger un morceau et de parcourir un peu les scènes annexes. Nous aurons la chance d'assister à un petit bout de prestation d'un groupe de Mardi Gras Indians. Leurs costumes traditionnels composés de perles cousues à la main sont plus chatoyants les uns que les autres.
A noter qu'une exposition sur la tradition des Mardi Gras Indians était présenté sous une tente orès des stands du Congo Square; De bien beaux costumes avec des photos d'époque impressionantes. Quand on pense que tous ces costumes sont brodés et assemblés à la main ca laisse rêveur et béat d'admiration !
Nous voilà ensuite en route pour le set des Dumstaphunk, si vous ne connaissez pas cete formation deux ou trois lignes d'introduction. Dumstaphunk est un groupe articulé autour d'anciens ou actuels membre des Nevilles Brothers et notamment Ivan Neville (chant, orgue) fils de Aaron Neville, Ian Neville (guitare) fils de Art Neville, Nick Daniels (chant, Basse), complété de Tony Hall (chant, basse, guitare) qui joue avec Dave Mattews et enfin Raymond Weber (drums) qui a joué avec Dirty Dozen ou encore Joe Sample: Rien que du beau linge réuni par le bonheur de jouer du Funk avec une énergie énorme. Les textes sont relativement engagés socialement sur les désastres de Katrina ou les abandons des politiciens.
Les chanteurs alternent à tour de rôle mais font également des choeurs avec un brio remarquable. Au bout du deuxième morceau tout le monde danse devant le Congo Square Stage.
Au passage un clin d'oeil à mon groupe Mojo qui s'est donc exporté jusqu'en Louisiane, aurait t'il entendu notre album Never Too Late ???
Enfin dernier concert de la journée pour lequel nous nous dirigeons à nouveau vers la Blues Tent, il s'agit du show très attendu de Tab Benoit enfant du pays (il est originaire de Houma à 50km de New Orleans). Nous arrivons à temps pour entendre le dernier morceau du show de Keb'Mo (on ne peut pas tout voir au Jazz Fest). Nous trouvons lors du break des places au premier rang, un bonheur pour faire des clichés d'un de mes guitaristes de Blues préférés.
Tab est à la tête d'un quatuor avec un guitariste et ses fidèles compères à la basse et à la batterie. Le set démarre fort et de suite Tab capte l'attention d'un public clairemement tout acquis à sa cause.
Le groupe est homogène et groove de concert avec Tab pour nous faire parcourir les paysages de la Louisiane à travers sa musique ! Le bassiste est excellent et forme une sacré paire avec le batteur.
Tab invitera sur scène une artiste qui m'est inconnue mais qui assurera le show avec brio, tambourin et choeurs et un jeu de scène ultra dynamique !
Allez une dernière photo pour le plaisir ! Tab en pleine action
On quittera le Jazz Fest à 19h30 et retour vers l'hôtel par la navette qui nous attend bien tranquillement à l'endroit convenu. Ensuite on prendra un bon repas et on finira tranquillement la journée de fantastique musique au D.B.A avec un set du Joe Krown Trio (Joe au B3) avec le fabuleux Walter "Guitar" Wolfman Washington pour une chouette musique entre soul et jazz. On ira se coucher fatigué mais heureux de cette superbe journée bien remplie !
23:20 Publié dans Coup de projecteur, Musique, Tourisme, USA | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : walter, wolfman, washington, dumstaphunk, tab, benoit, jazz, blues, festival, jazzfest, new, orleans, louisiane, musique, concerts
03/03/2010
Mitterand Frédéric l'auteur
Voilà ma lecture de deux de ses romans est parvenu à son terme, il s'agit de "Le festival de Cannes" et "La mauvaise vie", les deux livres sont assez complémentaires même si ils paraissent traiter de sujets différents. Ce qui me frappe dans ces deux livres c'est la pudeur des sentiments associée avec une certaine impudeur ou disons une franchise déroutante. En effet se confier comme l'a fait cet auteur sensible paraît bien délicat surtout lorsque l'on sait son exposition médiatique et à postériori la polémique massive qu'a déclenché "la mauvaise Vie". Cette voix si particulière qui animait les séances télévisuelles de ciné-club de nos jeunes années reste gravé dans ma mémoire.
Ce qu'on y découvre en dehors des anecdotes tendres ou mélancoliques (souvent les deux combinées) c'est que Frédéric Mitterand est avant tout un écorché vif, sensible et toujours à la recherche d'un amour perdu (ou jamais vraiment trouvé au fond c'est un peu la même chose). Le style est agréable, facile à lire même si parfois les confessions sont assez crues. Les deux romans contiennent en toile de fond le mal - vivre d'un homme devenu adulte mais toujours insatisfait dans sa quête du bonheur. Vous me direz sans doute en sommes nous tous là ! Qui peut en effet se targuer d'avoir vraiment trouvé le bonheur ?
Alors pourquoi lire ces romans peût être tous simplement parce que l'auteur a du talent pour narrer un itinéraire de vie et puis parce qu'il s'y révèle attachant, et aussi par son courage de ne pas se cacher des tourments qui le font souffrir. Etre humain c'est accepter ses faiblesses et ses erreurs et en celà le pari est réussi !
12:01 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : frédéric, mitterand, mauvais, vie, festival, cannes
04/06/2009
Vidéos Dick Annegarn avec Freddy Koella et Usthiax
Comme promis voilà un petit montage de deux titres interprétés par Usthiax lors de la soirée au Temple Réformé pour le Festival "C'est dans la vallée" 2009 à Ste Marie aux Mines. Vous pourrez apprécier la qualité de sa voix très douce et posée ainsi que le picking délicat à la guitare et la tenue des textes intelligents. Usthiax a sorti son premier disque "Bleu palpitant "en septembre 2008, en attendant vous pouvez découvrir plus avant son univers musical sur sa page Myspace.
15:18 Publié dans Coup de projecteur | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : dick, annegarn, freddy, koella, guitare, chanson, slide, mathias, usthiax, festival
17/09/2007
Coup d'essai coup de maître
Vendredi soir j'etais bénévole au premier Zestival organisé par l'association Z comme Zéro. Cette association qui a pour but d'organiser des concerts et des mini-festivals a démarré donc avec ce Zestival qui accueillait pour sa première 4 groupes régionaux !
Tout d'abord Les Macramés: joyeux groupe de lycéens regroupés autour d'une musique festive et acoustique avec deux guitares, un multi instrumentiste (Trombone, mandoline, guitare) une percussioniste, un excellent accordéoniste, un chanteur et un bassiste qui assure le groove comme un grand ! bonne prestation pour ces débutants des textes sympa et pas mal d'envie cool !
Viennent ensuite un groupe atypique à savoir les Kazoo Laids Too Loosers (KLTL), leur musique un genre de rock punk grivois avec des textes centrées autour de la boisson et des filles on ne s'ennuient pas même si parfois la musique est quelque peu bancale. L'essentiel est dans le jeu de scène et les textes comme Masturbation is not a crime (Hymne au plaisir solitaires) ou bien Les Feux de la Saint Jean centré sur l'alcoolisme gai de fin de soirée !
Après un court break changement de plateau (replacement des micros, changement de matériel de scène) c'est au tour de Eli Expérience de prendre possession de la scène. Trio power-rock il joue de l'EMO musique fortement rock avec un aspect mélodique des plus séduisants. Grosses guitares et riffs a l'unisson diablement efficaces poussé en avant grâce a Ben un batteur carré qui "envoie" ! Pierre et Nico se partagent le chant avec des textes en français de qualité ! Le titre "Stanley" sur leur Myspace est l'un de mes préférés !
La soirée s'est achevée avec le concert de Zéro Talent qui fêtait la sortie de leur deuxième album dont je vous reparlerais dans une prochaine note en attendant une bonne vidéo valant mieux que de long discours je vous laisse découvrir l'intro du concert !
10:50 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : festival, concert, skapunk, emo, eli experience, kazoo laids, zéro talent
07/09/2006
Cognac Blues passions (La fin)
22:25 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Cognac, festival, blues, Bettye lavette, concert, émotion, funk
29/08/2006
Festival de Cognac (la suite)
Les retrouvailles se déroulent à l'entrée du Parc car Jérôme vient juste d'arriver avec sa femme. Notre dernière rencontre date d'un passage éclair à Paris, mais nous restons en contact à travers nos blogs respectifs et surtout par le truchement d'articles ou chroniques que je publie de temps à autre sur son superbe site web.
Le temps de prendre nos places pour le concert du soir et du lendemain, on va se poser à la terrasse d'un café pour mettre à jour les nouvelles de nos familles respectives. Après cette petite pause nous voilà parti pour le concert d'un géant de la musique noire américaine. Il s'agit du guitariste James Blood Ulmer qui se produit à l'Espace Camus (a l'arrière du parc du Festival).
11:50 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : Cognac, festival, docteur blues, nouvelle orleans, concert, james blood ulmer
21/08/2006
Cognac Blues Passions
Voilà le Festival Off de Jazz à Mulhouse etant fini (j'y ai joué vendredi avec Mojo) j'ai désormais un peu plus de temps pour bloguer de nouveau. La suite de mes petites vacances avec notre passage au Festival de blues de Cognac. Depuis Royan environ 65 kilomètres nous sépare de Cognac. Belle ville assez ancienne notamment connue bien sûr pour tous les producteurs de cet alcool magnifique que tout le monde connait. Cognac propose également un festival du film mais surtout ce qui m'intéresse au plus haut point, un excellent festival de blues: Le Blues Passion.
A peine arrivé dans la ville et trouvé une place sur l'un des nombreux parkings gratuits de la ville, nous nous dirigeons vers le centre ville et ses rue piétonnes. Arrivé près d'une petite place nous sommes attirés par la musique qui émane d'une rue adjacente. Nous voilà de plein fouet confronté au blues avec une scéne ouverte: La XO Jam Session. Nous nous installons et prenons un café en appréciant les musiciens qui jouent sur scène. Un groupe au complet formé par de musiciens belges et hollandais.Ceux-ci servent de backing band et les touristes musiciens amateurs sont convié a venir jammer sur la scène. Quelle aubaine dont je profite aussitôt avec délectation
Voilà votre Jipes sur la scène ouverte installée dans une rue piétonne de la ville ! Le backing band est super sympa et la musique de qualité. Je me retrouve au côté d'un guitariste apparemment très expérimenté et je chante quelques titres avec eux, notamment "Cold, cold feeling" de Jimmy Johnson et "Messin' with the Kid" de Buddy Guy et Junior Wells.
La rue résonne de ces accords blues si prenants et envoutants pour tout amateur, la scène assez large est très bien équipée avec une excellente sono et des amplis à foison sans compter un superbe orgue qui trône sur le côté gauche de la scène.
Le guitariste qui est au premier plan est en fait le guitariste de l'excellent groupe louisianais de Jimmy Thibodeaux est un très bon musicien qui joue aussi bien le blues que le zydéco ou le rock'n roll. Notre petite jam a été franchement très agréable à tel point qu'après quatre morceaux joués ensemble j'ai été convié a revenir jouer en invité le lendemain un vrai plaisir. Je remercie chaleureusement les organisateurs de cette scène ouverte pour leur gentillesse et leur amour du Blues !
Le groupe Cajun / Zydéco de Jimmy Thibodeaux etait le soir même sur la scène "Eden Blues" du Festival ou ils ont été accueilli avec chaleur et ils ont vraiment fait un tabac ! Leur répertoire va du zydéco au ballade cajun en passant par quelques boogies endiablés et même quelques standards de blues bien enlevés !
Voilà la suite plus tard dans la semaine avec un petit contrendu sur les concerts du soir notamment Irma Thomas et les fabuleux Neville Brothers !
10:40 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : blues passions, cognac, jazz-et, boeuf, festival, vacances, jimmy thibodeaux, xo jam session