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03/03/2010

Mitterand Frédéric l'auteur

Mauvaise couv.jpgVoilà ma lecture de deux de ses romans est parvenu à son terme, il s'agit de "Le festival de Cannes" et "La mauvaise vie", les deux livres sont assez complémentaires même si ils paraissent traiter de sujets différents. Ce qui me frappe dans ces deux livres c'est la pudeur des sentiments associée avec une certaine impudeur ou disons une franchise déroutante. En effet se confier comme l'a fait cet auteur sensible paraît bien délicat surtout lorsque l'on sait son exposition médiatique et à postériori la polémique massive qu'a déclenché "la mauvaise Vie". Cette voix si particulière qui animait les séances télévisuelles de ciné-club de nos jeunes années reste gravé dans ma mémoire.

 

Ce qu'on y découvre en dehors des anecdotes tendres ou mélancoliques (souvent les deux combinées) c'est que Frédéric Mitterand est avant tout un écorché vif, sensible et toujours à la recherche d'un amour perdu (ou jamais vraiment trouvé au fond c'est un peu la même chose). Le style est agréable, facile à lire même si parfois les confessions sont assez crues. Les deux romans contiennent en toile de fond le mal - vivre d'un homme devenu adulte mais toujours insatisfait dans sa quête du bonheur. Vous me direz sans doute en sommes nous tous là ! Qui peut en effet se targuer d'avoir vraiment trouvé le bonheur ?

Alors pourquoi lire ces romans peût être tous simplement parce que l'auteur a du talent pour narrer un itinéraire de vie et puis parce qu'il s'y révèle attachant, et aussi par son courage de ne pas se cacher des tourments qui le font souffrir. Etre humain c'est accepter ses faiblesses et ses erreurs et en celà  le pari est réussi !

 

 

 

14/06/2007

Illusions perdues

Aujourd'hui il fait outrageusement beau et chaud, une de ces journöes ou rien n'est pire que de s'enfermer dans un laboratoire pour la quête d'une hypothétique solution à une maladie tropicale négligée. Alors à midi je suis sorti pour prendre le déjeuner à une terrasse avec mon livre de Frédéric Mitterand "La Festival de Cannes". C'est  son dernier roman si l'on peut dire mais j'en reparlerais dans une autre note tellemment ce bouquin m'a interpellé. Bref me voilà attablé sous un soleil narquois qui joue a me rougir le cuir chevelu sous des cheveux rasés de frais. Je déguste une salade de crudités aggrémentées de graines de couscous et d'un trait de balsamique. Je suis relativement en paix malgré mes humeurs du moment, je parcours avec passion ce roman et m'interroge sur cette vie qu' est la nôtre et la mienne au passage, les rendez vous râtés, les petites humiliations quotidiennes ou l'on ravâle ses révoltes, ces petits mensonges du jour, ces lâchetées et autres déceptions vaguement romantiques, ces amours perdus à force de n'avoir jamais été avoués, tous ces petits riens qui font comme des petites cicatrices bien peu visibles mais au combien présentes.
 
Frédéric je te comprends assez bien je crois et le fait que certains pseudos chroniqueurs t'égratignent pour ton soi-disant manque de pudeur montre bien à quel point l'hypocrisie règne en maître de nos jours. Je termine mon repas lorsqu' arrive deux jeunes filles assez jeunes pour etre mes filles et je me surprends a rentrer le ventre et me redresser, ce serait drôle si ce n'etait pas si pathétique n'est ce pas ? La  Vie se charge de faire défiler le compteur comme un taxi man pressé qui continue a attendre le prix de sa course. Quel drôle d'expérience que de guetter dans le regard de cette jeune fille un maîgre signe montrant que non décidémment je ne suis pas complètement "has been" faut il que ma confiance en moi soit si basse ! Ne vous méprenez pas je n'en souffre pas tant que celà celà m'interpelle juste de voir à quel point la fuite du temps m'a pris par surprise. Rien d'autre que ce que vous avez probablement vécu d'une facon ou d'une autre, juste la Vie avec ses moments de bonheur mais également ces profonds moments de solitude ou l'agitation du Monde ne suffit pas a se penser faisant partie d'un tout.
 
Et vous dîtes moi, si bien sûr vous en avez envie ! 

24/06/2006

La tristesse

Pourquoi est ce que la tristesse nous envahit comme une vague qui ne laisse rien sur son sillage ? Plus de raison pas de reflexion juste une immense tsunami avec les pleurs et ses sanglots qui bloquent la poitrine. De lire ca et là dans les blogs de mes amis et amies !  Je la sens là palpable avec toute cette mélancolie qui reste, ce sentiment que l'on ne passera pas la barre que la lutte est trop dure trop inégale !

Je divague me direz vous sans doute mais est ce que je me trompe vraiment ? Pourquoi est ce que l'on continue quand même c'est la Vie ? Le kharma ? la lâcheté ou bien tout simplement l'animal qui someille en nous et refuse de lâcher prise tel un pitbull acroché à sa proie ?

J'aimerais bien perçer ce mystère qui nous permet de continuer la route alors que l'on a perdu ceux qui nous sont cher, que l'amour a disparu, que l'espoir d'etre meilleur a disparu !

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Illustration: Une toile de Yaovi visible sur ce site

21/10/2005

Derrière chaque clown, il y a un homme qui pleure

C'est curieux comme les vieilles fractures réapparaissent toujours c'est un peu comme les rhumatismes pendant l'été on les oublie et puis ils reviennent encore et toujours ! La perspective de mon passage dans la 46ème année de mon existence me pèse comme rarement, pour quoi je ne sais pas, un vieux coup de spleen, la course contre le temps.
 
 
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Finir ce que l'on voulait faire, commencer ce que l'on a jamais eu le temps ou le courage d'entreprendre et chaque année le canevas rétrécit, le tisser devient de plus en plus difficille. La course pour se retrouver lorsque l'on s'est perdu dans les vicissitudes de la vie courante, de la routine, des occasions manquées et des lachetés quotidiennes. Oh rien de bien terrible, juste cette triste impression que l'on est passé à coté !

A coté des amis, a coté du grand amour, a coté de la réussite etc.... Bon aller c'est pas le tout mais il faut avancer même si comme le dit si justement Souchon "c'est une évidence on n'a pas assez d'essence pour faire la route dans l'autre sens". Et pourtant j'aimerais bien la refaire la route....