Jipes Mood

En voilà un que vous ne connaissez peut etre pas encore, bien que j'en dise le plus grand bien depuis longtemps mais maintenant vous n'aurez plus d'excuses. Guy Roël originaire du Territoire de Belfort a derrière lui plus de trente ans de carrière, bassiste de grand talent il s'aguerrit dans des groupes locaux (Les Vicomtes par ex) puis c'est en Suède ou ses pas le portent, ou il côtoiera pendant 7 années bons nombres de célébrités à venir notamment rien de moins que Al Jarreau, Bob Marley ou Eric Bibb.

Depuis son retour en France il a fait les beaux jours du groupe Franco-Canadien Délivrance (2 albums) avant de se lancer dans une carrière de guitariste tout d'abord avec un Blues power trio ou sa strato a fait bien des envieux jusqu'en 1984 ou il décide de se produire en solo accompagné du légendaire Gaston Schmitt (en fait une valise grosse caisse au tempo implacable) et une planche à rivets qui lui sert de charleston.

Sa voix grave et profonde sait tour à tour vous enchanter ou vous prendre aux tripes avec parfois des réminiscences de l'incontournable Howlin'Wolf (célèbre bluesman des années 50 et 60).

A son actif déjà quatre CD dont le petit dernier "The Bluesman UNPLUGGED" enregistré lors d'un concert torride en Allemagne permet à l'auditeur de se rendre compte du talent du bonhomme. Avec un répertoire très varié allant de Memphis Minnie à Muddy Waters en passant par Blind Boy Fuller (son préféré) alternant le jeu en finger-picking ou bien en jouant slide avec son bottleneck. Guy a su non seulement adapter ses standards du blues mais il les a fait "sien" en réarrangeant à sa facon ses titres. De plus Guy est un auteur doué d'une plume trés particulière pour conter le Blues de tous les jours de "Névrose Blues" au "Fou du Cinquième" en passant par "Trop Tard". Bref dépêchez vous de découvrir ce phénomène, sur scène ou il excelle (Cognac blues Passion, Cahors, Freiburg etc...) ou sur son dernier brûlot discographique !

En haut une photo d'une jam réunissant Chris Deremaux à l'harmo, moi même et Guy Roël au Soenlin Jazz Keller de Mullheim

Un site sympa avec l'étymologie et le sens caché de la plupart des termes utilisés en informatique ca pourrait etre assez rébarbatif mais là l'humour est présent. On apprend plein de trucs rigolos sur l'Arobase @ ou bien les cookies appelés i-crotte et même encore les tribulations du Bookmarkeur en folie.

Bien sympa ce site et plein d'infos Merci à Ptilou de l'avoir noté. Allez vous instruire et vous distraire !

Aujourd'hui je ne sais pas je me sens pas trop bien dans mes baskets, peut etre le fait d'avoir monté sur la balance ce matin et d'y avoir vu le chiffre de 90,400Kgs pas franchement rassurant après avoir passé tout l'été à manger des salades diverses et variées.

Et puis il y a la rentrée, bien sûr ce parfum de fin d'été qui s'approche, la reprise de l'école pourles enfants et pour les parents (les fournitures scolaires, la paperasserie des inscriptions etc...).

Ajouter à ca les nouvelles du monde ou tout ne vas pas pour le mieux: La Nouvelle Orléans inondée, les incendies dans les squats de Paris, les réformes qui promettent mais qui décoivent toujours ! Et puis je me dis qu'il faut sourire parce que si la vie est parfois grave, elle est courte et que les bons moments ne sont pas légion.

Alors aujourd'hui rendez-vous un service souriez ! Souriez a un passant, a un ami(e) a un collègue (même si il ou elle vous horripile pourtant), suivons cette lecon donné par nos frères Africains qui en toute circonstances trouvent cette force de sourire. Parce que au fond le plus important c'est d'etre en vie et de voir le soleil se lever chaque matin, d'admirer la course des nuages dans le ciel, voir la rosée du matin sur une toile d'araignée fraîchement tissée, voir une maman complice avec son bébé.

Smile, what's the use of crying? You'll find that life is still worthwhile, If you just smile

La Nouvelle Orleans

Si je prends la plume ce matin c'est pour m'inquiéter des dégats subit par cette ville cher à mon coeur. J'ai eu la chance de passer 10 jours à New Orleans en 1995 lorsque Philippe Hammel distingué harmoniciste et ami etait installé là-bas. J'ai passé les dix jours les plus intéressants et les plus intenses de mon existence. Philippe jouait à l'époque avec le bluesman légendaire de Bourbon Street: Bryan Lee, j'ai donc pu vivre au rythme de la musique qui baigne dans la Crescent City.

Tout d'abord la rue la plus touristique à New Orleans c'est Bourbon Street qui alterne les sex shops et les pubs musicaux un peu comme Pigalle mais avec beaucoup plus d'endroits pour ecouter de la musique. Du blues au Zydéco en passant par le Cajun ou le rythmn'blues il y a le choix. Bourbon Street est situé dans le vieux carré francais au centre de la ville et qui propose de magnifiques villas avec cour intérieure et balcon en fer forgé ouvragé. L'influence francaise et espagnole est prépondérante dans l'architecture du Vieux Carré voir ces superbes galeries chez Shinji.

D'autres clubs sont situés en dehors du vieux carré notamment le fameux Tipitina sur Tchoupitoulas quartier quelque peu dangereux à la nuit tombé (prenez un taxi !). Tipitina est le Club le plus légendaire de la ville, des artistes de grande renommé se sont produit dans ce lieu: Professor Longhair, Doctor John, Les Neville Brothers et surtout mon groupe favori, les Meters tenant du funk de Nawlins.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J'y ai vu Sam Myers et Anson Funderburgh pour une bonne dose de blues et surtout les Funky Meters avec Georges Porter à la basse et Art Neville aux claviers un grand moment de FUNK !

J'ai également trainé sur Esplanade ou j'ai vu Coco Robichaux le blues healer et Jeremy Lyons jouer au Dragon's Den et le Check Point Charlie également sur Esplanade ou j'ai participé à la Jam du dimanche (drôle d'endroit ou on peut laver son linge au landromat (laverie), jouer au billard ou boire une bière en écoutant la Jam.

J'ai également vu le Rebirth brass band au Maple Leaf dans une ambiance déchainée ou pas un spectateur n'est
resté insensible au groove contagieux de ce brass band et de leurs adaptations de James Brown, Michael Jackson
ou bien des morceaux de l'héritage local comme Iko,Iko ou Brother John.

Au détour d'autres clubs j'ai vu Jumpin' Johnny Sansone excellent harmoniciste et accordéoniste, au Rockin'Bowl, la tannière de Snooks Eaglin, j'ai dansé le Zydéco et au Snugs Harbor j'ai loupé le set d'Ellis Marsallis (le géniteur de Brandford et de Wynton)Dommage !

Pour vous faire une idée du nombre de clubs de la ville aller sur ce site ou bien sur le site d'Off Beat le magazine des sorties culturelles de la ville

N'oubliez pas que New Orleans est aussi une superbe ville à visiter le jour avec de nombreuses spécialités culinaires
des plus savoureuses: Jambalaya (plat créole), Ecrevisses sautés, Beignets d'huitres, Mufaletta (sandwich divin).

 

Pour en savoir plus ou un résumé avec lexique

 

Suite à la catastrophe je vous donne un lien ou vous pourrez choisir une association d'aide aux sinistrés