Jipes Mood

Entendu sur une excellente émission de France Inter, j'ai découvert l'existence d'un excellent film reportage/Documentaire sur le drame Tchètchène et le génocide perpétré contre son peuple par les occupants soviétiques. Le cinéaste Florent Marcie a signé avec "Itchkéri Kenti", un fantastique reportage tourné de l'intérieur qui témoigne de cette tragédie. Florent s'est laissé guider par les évènements sans chercher un axe préconçu mais plutôt en vivant au jour le jour et au gré de ses rencontres la vie des petites gens de ce peuple opprimé.

Bien sûr on peut toujours croire que les exactions commises par l'Armée soviétique et les milices pro russes l'ont été en représailles a des actes de terrorisme mais depuis les enquêtes d'Anna Politovskaya et les reportages de Daniel Mermet et l'équipe de Là Bas si j'y suit, on se doute que c'est un peu plus grave que celà. Ce film poignant n'est pas sans rappeller certaines heures sombres et angoisses de nos parents pendant la seconde guerre (notamment la vie dans les caves et abris, les privations, les rafles etc..).Pourquoi aller voir ce film ? Peut etre tout simplement parce que il nous faut garder les yeux ouverts, tout comme le génocide tibétain il faut s'informer pour résister et éviter qu'un jour de telles atrocitées puissent a nouveau etre perpétrées. Oui je sais je suis un doux rêveur, soit ! Mais de nos jours il nous faut du rêve car la réalité serait plutôt un cauchemar.

La Bande annonce 

Un site web qui parle du film

Notre planète ne nous appartient pas, nous n'en sommes que des habitants tolérés par la Nature, et pourtant nous faisons tout , en tant que race pour vider et assécher cette merveilleuse exception galactique. En effet nous avons cette chance infinie de vivre sur une planète qui nous tolère et qui nous donne le meilleur d'elle même en échange que faisons nous ? Nous la dépouillons de toutes ces richesses, nous déversons sur elles des tonnes d'immondices, nous constellons les forêts de déjections chimique tout droit sorties de nos usines.

L'Ecologie n'est plus simplement une philosophie de Vie pratiqué par quelques illuminés en quête de retour à la Nature, non c'est devenu une question de survie.

De nombreuses associations ou partis politiques, des citoyens individuellement ou en groupe en sont conscient mais rien ne pourra changer tant que Nous mêmes n'auront pas pris conscience de cette urgence et de l'extrème gravité de la situation. Les tempêtes et les cannicules, les cyclones (comme le maudit Katrina) et la fonte de la banquise ne sont que les signes avant coureurs d'une catastrophe annoncée.

Le fait qu'elle puisse nous exterminer en tant qu'espèce devrait permettre a tous les humains de s'unir sur la nécessité de sauver la planète. Voilà une initiative (une de plus ?) illustré par un film, lancée par Al Gore un ex-vice président des USA pour amener cette prise de conscience au niveau planétaire. Allez visiter ce site magnifiquement réalisé et passer y un bon moment à lire les conseils et autres menaces qui pèsent sur notre survie.

Juste un petit extrait du constat terrible:

Le nombre d'ouragans de catégorie 4 ou 5 a doublé en 30 ans

Le Paludisme (malaria) affecte désormais des régions montagneuses, épargnées jusque là comme les Andes

La fonte des glaces du Groënland a doublé en seulement 10 ans 

Plus de 280 espèces végétales et animales se sont rapprochés des pôles enréaction a ces changements de climats. 

Changeons ! Pas demain, Aujourd'hui ! 

Ben oui vous ne rêvez pas j'ai classé cette note dans "Film" même si en fait il s'agit d'un concert performance que nous avons eu la joie de voir Joëlle et moi. Il a eu lieu au Noumatrouff à Mulhouse dans le cadre du festival de Jazz à Mulhouse (la semaine dernière c'etait le Off).

Au programme Matthew Bourne non pas l'ex-agent secret pourchassé (de la mémoire dans la peau ) mais un pianiste anglais de très grand talent. Il proposait hier soir un concert ou derrière son piano à queue et armé de samplers (échantillonneurs qui permettent d'intégrer et de jouer des boucles musicales) il a develloppé un univers musical étonnant.

Dérivant dans les méandres d'un jazz Free contemporain il réussit la performance une heure durant à raconter une véritable histoire ou les illustrations sonores sont ponctuées ou relancées par le piano. Sa musicalité n'a d'égale que son asurance et le passage ou il brocarde un crooner de jazz etait proprement hilarant, les images dansent devant nos yeux parfaitement suggérées par le talent de cet artiste en devenir.

Du film japonais au discours d'un chirurgien voire au cris de jouissance ou de cris d'oiseau cet univers véritablement cinématographique nous a charmé une heure durant ! Chapeau bas Mr Bourne !

Pour le découvrir aller visiter son site web (il jouera encore un soir de cette semaine en trio à Mulhouse) 

C'est curieux comme un visage et surtout une voix peuvent prendre une place à part dans notre inconscient collectif. Bernard Rapp etait de ceux là, pas vraimentune star du petit écran, plus vraiment un grand-reporter baroudeur toujours sur le départ. Non Bernard etait un homme affable et sensible qui illuminait le petit écran de sa présence.

De ses rendez vous quotidiens ou plus épisodiques dans nos petites lucarnes je retiendrais surtout "Caractères" son émission culturelle de grande qualité, mais aussi "Les Feux de la rampe" ces rendez-vous avec des acteurs pour disséquer leurs carrières avec passion et tendresse notamment l'émission exceptionelle avec John Malkovitch. Devenu par goût cinéaste occasionnel on lui doit notamment le thriller psychologique "Une affaire de goût" avec l'excellent Bernard Giraudeau.

Pour en savoir plus je vous renvoie a ces multiples liens:

Le BlogTV
L'article de Libération

Son portrait dans le Monde
La liste de ses films et émissions TV

Aujourd'hui j'ai décidé de vous parler d'un vrai choc, en effet hier soir alors que rien ne m'y préparait, j'ai recu l'une des claques les plus violentes lors de la vision d'un film. Je veux parler d'Old Boy du réalisateur coréen Park-Chan-Wook qui a d'ailleurs recu le grand prix du jury en 2004 lors du festival de Cannes. Ce thriller psychologique m'a tenu en haleine d'une facon insensée malgré une violence suggérée (parfois très apparente).

Le propos du film est la chronique d'une vengeance terrifiante que je vous laisse découvrir, en bref un homme est abordé à la sortie d'une cabine téléphonique par un inconnu et se réveille plus tard dans un petit studio prison. Celle ci est pourvue d'un mobilier réduit au minimum si ce n'est une télévision unique fenêtre sur le monde car les murs n'ont aucune ouverture (la seule fenêtre n'est qu'un trompe l'oeil).

S'en suit plus de deux heures d'un suspense haletant rythmé par quelques mouvements de caméra des plus innovateurs (pour mon goût) et surtout de rebondissements plus terribles les uns que les autres. Les acteurs sont excellents avec une note spéciale au rôle principal de Oh-dae-soo tenu par le comédien habité Choi-min-Shik déjà à l'affiche de nombreux films. les couleurs et tons des images sont très étranges avec des teintes ocres et bruns, créant ainsi un univers particulier un peu comme la couleur des films de Jeunet (Délicatessen ou La cité des enfants perdus).

Ce film passe en ce moment sur Canal+ (c'est là que je l'ai vu) mais est également disponible en DVD. Si vous voulez lire une critique du film assez détaillé avec des références sur le travail de ce réalisateur rendez-vous a cette adresse

Ce vendredi saint de passage à Nancy nous en avons profité pour se faire une toile, au programme Inside Man de Spike Lee. Premier film de commande, ce triller psychologique commence comme un film de gangster classique avec braquage de banque, assez vite on s'apercoit que c'est plus compliqué qu'il n'y paraît. Les retours en arrière (flash back) sont nombreux et présentés avec brio grâce a un superbe travail sur l'image pour les différencier de l'action au présent.

Le casting est somptueux avec en tête Denzel Washington, fidèle parmi les fidèles de Spike Lee, Jodie Foster dans un rôle différent de ses (excellentes) prestations habituelles, Willian Dafoe, Chiwetel Ejiofor et surtout Clive Owen dans la peau de Dalton le braqueur en chef.

Spike Lee fait montre de toute sa maîtrise cinématographique, tout en glissant ca et là quelques piques biens senties envers l'Amérique des Blancs corrompus. Certains mouvements de caméra hérités de Hitchcock sont savoureux et l'ambiance du film de genre est parfaitement restitué !

Bref un très bon moment de cinéma avec à la clé une fin plutôt surprenante !

Bon alors je ne sais pas trop pourquoi j'ai fait ça peut etre parce que ça m'amusait de monter un petit clip avec des images de neige tournées en voiture et un peu de musique. Ca ne dure que deux petites minutes !

Voilà le résultat n'est pas génial mais iMovie c'est quand même super !