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04/03/2008

L'Ombre plane

Il est encore de retour, tout de noir paré
Mon corbeau du passé, enfoui comme il était
a attendu son heure, le revoilà affûté comme l’acier
qui tranche en rondelles mon esprit apeuré

Je l’avais repoussé, laissé pour mort et enterré
mais c’est mal connaitre mon double de noirceur
il a pris tout son temps et surgit comme un diable
de sa boite mentale ou il etait coincé

Pas de repos et pas d’échappatoire
il est là sournois et sa voix est si forte
la lutte est inégale car il me connait bien
usant mes faiblesses et puis mon désespoir

La fuite, encore, toujours car il est bien trop fort
l’ombre s’étend et son fog grisatre
s’empare de mon âme, effacant mon enfance
les souvenirs, les pires reviennent à la charge

Plus rien, il fait noir, la lumière se meurt, il a gagné.....

27/11/2007

Questions ! Dépressifs s'abstenir

 
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Des questions ah oui ca je m'en pose parfois, souvent même, comme bon nombre d'entre nous je suppose ! Parfois elles font avancer et permette de se requinquer ou de prendre conscience d'une mauvaise direction prise ou d'un avenir à choisir. 

Oui mais voilà parfois elles ne font juste que de pourrir notre existence, c'est ainsi, il y a des périodes ou rien ne semble aller ! Oh pas grand chose eu égard aux souffrances du Monde, non juste le poison quotidien d'une vie inutile qui se voit partir à la dérive sans trop savoir que faire. Jouer les prolongations en attendant de voir, suivre sans relancer comme dirait P.Bruel. Les cartes ne sont pas toujours mauvaises mais encore faut il savoir se servir de sa main. Alors on fait semblant: la facade bien ravalée, les rancoeurs et les peines ravalées également, bien enfouies là-bas tout au fond dans le placard tout noir d'une âme qui se cache la vérité.

Seulement voilà comme toute digue, elle peut céder sous le courant et là plus de contrôle, pas de retour en arrière la brèche est ouverte et tout s'y engouffre alors on reste là pantelant la gorge serrée et la boule au creux de l'estomac. Après il faut remonter, faire bonne figure surtout ! Pour les autres et puis pour soi, pour retrouver un peu d'allant, de coeur à l'ouvrage comme dit la dentellière de Calais.

Voilà je suis en travaux comme un vieux brise-lame, rouillé par l'usure du temps et des vagues incessantes repoussées au loin. On n'a beau plâtrer et ce dire que ca tiendra, les rustines sur une jambe de bois, un sparadrap sur la chambre à air et une aspirine pour le coeur ! vous m'excuserez de ne pas répondre mais j'arrive déjà pas vraiment a écrire alors répondre.....

 
 

15/02/2006

L'ennemi dans le placard

C'est curieux comme il ressurgit de nulle part, je le croyais mort et entérré mais il a suffit d'un sujet d'Anisée et il est ressorti de son placard. Pourtant je me suis efforcé de l'enterrer, de l'oublier, de murer la porte mais c'est comme les innondations on arrête pas l'inconscient ! Comme la pièce de monnaie du tirage au sort, qui tombe toujours du mauvais bon côté, c'est là pour toujours comme un poison insidieux, terriblement tenace et pourtant si ténu parfois !

En rentrant ce soir je me suis dit que oui me crasher en voiture en écoutant Noir Désir, ça le ferait ! Débarrassé enfin de l'Ennemi dans le placard. Mais c'est bien sûr un cauchemar rêve insensé !

21/10/2005

Derrière chaque clown, il y a un homme qui pleure

C'est curieux comme les vieilles fractures réapparaissent toujours c'est un peu comme les rhumatismes pendant l'été on les oublie et puis ils reviennent encore et toujours ! La perspective de mon passage dans la 46ème année de mon existence me pèse comme rarement, pour quoi je ne sais pas, un vieux coup de spleen, la course contre le temps.
 
 
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Finir ce que l'on voulait faire, commencer ce que l'on a jamais eu le temps ou le courage d'entreprendre et chaque année le canevas rétrécit, le tisser devient de plus en plus difficille. La course pour se retrouver lorsque l'on s'est perdu dans les vicissitudes de la vie courante, de la routine, des occasions manquées et des lachetés quotidiennes. Oh rien de bien terrible, juste cette triste impression que l'on est passé à coté !

A coté des amis, a coté du grand amour, a coté de la réussite etc.... Bon aller c'est pas le tout mais il faut avancer même si comme le dit si justement Souchon "c'est une évidence on n'a pas assez d'essence pour faire la route dans l'autre sens". Et pourtant j'aimerais bien la refaire la route....

15/09/2005

Jeanine

Adolescent quel cap difficile entre les boutons et les premieres amours que de durs moments pour moi. J'etais arrivé dans cette ville de banlieue (Alfortville) en provenance de la capitale et tout etait différent. Vivre dans un grand ensemble, avoir sa chambre, ne pas avoir a allumer la lumière à 16h en hiver, avoir des toilettes ailleurs que sur le palier etc...

Et puis il y avait le collège Langevin et cette rentrée en 4eme avec la dureté d'avoir a se faire de nouveaux amis. C'est d'ailleurs a cette période que j'ai fait la connaissance de Pierre Léoni qui deviendra un ami et avec qui je créerais "Préface" mon premier groupe de musique.
 
Mais surtout cette année là il y eu Jeanine Peretti, elle a illuminé cette année de 4ème et provoqué mes premiers émois amoureux. J'en etais raide dingue, dès que je l'apercevais mon coeur se mettait en branle comme si il voulait quitter ma poitrine pour la rejoindre. J'aurais voulu etre le plus brillant ou le plus sportif pour lui plaire :o(
 
J'en suis même venu a me battre avec Pierre pour elle, ses cheveux bruns, son sourire, tout m'attirait chez elle. Je suis resté deux années dans la même classe qu'elle mais jamais je n'ai osé lui avouer a quel point elle me mettait en émoi. Je me serais même balancé à la Seine pour elle, j'ai bien failli le faire d'ailleurs. Je passais de longues heures au bord de la Seine a ruminer et a rêver a un hypothétique rendez-vous avec elle.
 
Mon coeur ne s'en est jamais vraiment remis, il m'arrive souvent de penser que ma vie en aurait été changée si j'avais eu le bonheur, de partager un moment de vie avec elle. Le passé est cruel il revient vous hanter et même les souvenirs bien enfouis ressurgissent et vous consume ! La vie continue mais....