15/09/2011
Jipes Envoyé spécial au Montreux Jazz Festival
Je m'en vais vous compter ma petite escapade au bord du Lac de Montreux le week-end dernier. Un ami Eric qui travaille pour l'excellente revue Blues Soul Bag m'a proposé de le remplacer comme envoyé spécial pour couvrir certaines des soirées du Montreux Jazz Festival (MJF). J'ai accepté avec plaisir et je me suis mis en quête de mon accréditation en ligne, tout celà est parfaitement rodé et bien concu. En moins d'une demie-journée j'avais rempli le formulaire sécurisé et obtenu dans la foulée mon accréditation pour 3 soirées du MJF.
Restait à se rendre sur place non sans avoir dûment réservé une chambre d'hôtel (ce qui est assez ardu vu l'affluence du festival). Bref départ de Mulhouse vendredi matin et en route vers Montreux en passant à proximité de Bern et Fribourg. La route empruntant exclusivement des autoroutes, les 213 km ont été promptement avalés et je me suis retrouvé à Vevey tout proche de Montreux pour déjeuner avant de me rendre à l'office de presse du MJF. Bon je em dirige vers le Centre ville gare mon véhicule dans l'un des nombreux parking souterrains (celui du Musée) et vaist manger un carpaccio de boeuf dans un restaurant italien.
Hélas arrivé à mon hôtel j'aurais la désobligeante surprise de constater que ma chambre n'est réservé que pour le lendemain (je me suis fourvoyé dans la réservation online). Un coup de fil à mes amis Catherine et Michel me tirar d'embarras. En effet ils viennent ce soir au festival et me propose de m'héberger. Direction Montreux, je me gare le long du Lac qui luit d'une belle teinte verte sous le soleil de juillet et me dirige vers l'espace Presse du MJF. Arrivé là je tombe en pleine effervescence ca court partout, ça cloue, ça scotche, ca affiche bref c'est pas encore fini. Les accréditations de presse ne sont pas encore prêtes et on me demande de repasser à 16h.
Je m’en vais patienter à la terrasse du Grand hôtel situé à deux pas de là, je m’installe tranquillement pour déguster un petit thé lorsque devant mes yeux ébahis je vois passer John Mc Laughlin en bermuda, bien bronzé et d’excellente humeur qui répond à un ami installé tout proche de moi. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il a l’air très en forme et parfaitement décontracté. Je reprends mon attente et quelque 10mn plus tard j’entends un serveur s’adresser à quelqu’un derrière moi en anglais et en lui confiant combien il admire son travail etc.…Je me retourne doucement et j’aperçois Cindy Blackwell Santana et Mr Carlos Santana en personne, installés à la table derrière moi. Je dois vraiment me pincer pour y croire mais c’est bien lui. Très affable il se prête volontiers à la demande de photo et pose avec le serveur. Malchance je n’ai pas mon appareil avec moi. Je préfère ne pas les déranger à nouveau et me dirige vers l’office de presse. Tout est en ordre je récupère mon accréditation de presse mais hélas pas de permis « Photo ».
Me voilà armé, je patienterais en allant faire un tour du site du festival avec ses boutiques situées le long du Lac et son espace concert dans un coin de verdure derrière le Pavillon Miles Davis ou de nombreux concerts gratuits ont lieu. Je me rendrais ensuite à la conférence de presse d’ouverture du Festival. En attendant l’arrivée de Claude Nobs son adjoint nous présente les dernières nouveautés de cette 45ème édition.
Le Festival a désormais des bureaux à demeure dans le Palais de congrès et n’a donc plus à déménager chaque année. Trois halls ont été ouvert accueillant une scène pour les show case ainsi qu’un tout nouvel espace « Presse ». Les Montreux Jazz Café déjà en activité vont être rejoint par un nouveau venu un à Paris dans l’enceinte de la Gare de Lyon. La création d’une chaîne TV Montreux Jazz TV qui sera disponible sur le site web du Festival proposera des documents d’archives des éditions passées. Claude Nobs arrivé entre temps rappellera que le Festival a en fait démarré officieusement en 1961 avec une poignée de jeunes bénévoles et passionnés. L’un des premiers artistes contacté n’était autre que le grand John Lee Hooker qui demandera à l’époque un cachet de 500$, autant dire que depuis les tarifs ont bien changé !
Le soir arrive et avec mes amis Michel et Catherine on se retrouve à l’extérieur du Hall Stravinsky ou a lieu le concert de Carlos Santana et John Mc Laughlin. Pour la première fois depuis 1973, date de la parution de leur album en commun "Love Devotion Surrender" les deux légendes vont se retrouver sur scène pour jouer quelques titres de cet album.
On fait la queue mais assez vite on nous permet d’entrer dans la superbe salle de l’Auditorium Stravinsky à l’équipement ultra moderne en terme d’architecture sonore avec ces immenses volumes en bois. Grosse déception car le centre de la salle est occupée par de nombreuses rangées de chaises et nous voilà donc relégué à 20m de la scène.
20h18 Claude Nobs entre en scène et présente la soirée en nommant un à un les musiciens. Après quoi ceux-ci prennent d’assaut l’espace scénique. Carlos Santana comme à son habitude est tout vêtu de blanc et arbore sa guitare PRS modèle signature. John Mc Laughlin quant à lui se présente avec ce qui me semble être une Godin. Le concert démarre assez fort avec les deux guitaristes qui rivalisent de virtuosité même si c’est Mc Laughlin le plus en vue, Santana semblant un peu en retrait. Les titres s’enchaînent avec bonheur jusqu'à ce que John Mc Laughlin en quartet avec Cindy Blackwell-Santana à la batterie, le clavier et le bassiste nous offre un mini-set en hommage à Tony Williams. Après cet excellent moment ou Cindy Blackwell a fait montre de son grand talent le groupe revient au complet pour une alternance de titres allant même jusqu’au blues (un titre de Bill Doggett je crois bien). Deuxième interlude encore plus étonnant Carlos et John se retrouve seul sur scène avec des guitares électro-acoustiques pour des improvisations au parfum hispanisant. Ils ont l’air d’y prendre beaucoup de plaisir et nous aussi au demeurant. Enfin un rappel avec "Love Supreme" issu de leur disque en commun pour une superbe version haute en intensité en communion avec le public. Claude Nobs apparaîtra même pour un petit blues à l’harmonica (lui est aux anges nous ben bof, bof !!!)
Deuxième soir de mon périple au programme Tedeschi Trucks Band, si vous ne connaissez pas Derek Trucks sachez qu’il est devenu en 15 ans l’un des piliers du légendaire ABB et accessoirement l’un des guitaristes les plus inspirés de la planète blues-rock avec son propre groupe le Derek Trucks Band ou en invité avec de grands noms comme Eric Clapton, Dr John, ou encore Buddy Guy . Pour sa part Susan Tedeschi est une des très belle voix Soul et Blues avec une tessiture vocale rappelant entre autre Bonnie Raitt. Elle est l’auteur de pas moins de 6 albums en un peu plus de 10ans.
La création de cette formation mixte entre les deux formations du couple (à la scène comme à la Ville) s’est cristallisée autour de leur premier album « Revelator ». Le concert se déroule également dans le Hall Stravinsky mais cette fois l’attente un peu longue sera compensée par le bonheur de découvrir une salle débarrassée de ses encombrantes chaises réservées. La scène est juste magnifique et il nous tarde de découvrir cette nouvelle formation. 20h35 Claude Nobs présente comme à son habitude la soirée et nous voilà embarqué pour 1h15 d’une musique de grande intensité.
Le groupe se compose hors de Susan et Derek, de Oteil Burbridge à la Basse, Tyler Greenwell Batterie percussions en tandem avec J.J. Johnson, de Kofi Burbridge au clavier ainsi que d’une chouette section de cuivres avec Maurice Brown, trompette et Kebbi Williams, saxo. Les choeurs sont assurés par Mike Mattison (chanteur du Derek Trucks Band) et Mark Rivers. Le concert s’ouvre avec " Love makes me cry" et d’emblée le ton est donné le groupe est homogène et puissant, la voix de Susan parfaitement en place et Derek toujours armé de sa SG favorite nous régale !
3eme titre Susan prend sa demie Caisse D’Angelico et nous offre un excellent blues lent ou elle fait monter la fièvre d’une audience déjà tout acquise à sa cause. Elle finira son chorus dans un tonnerre d’applaudissement ce qui lui vaudra un très beau sourire complice de Derek. Kofi prendra un très chouette chorus de Clavinet et Oteil lui ne sera pas en reste avec un superbe passage ou il chante à l’unisson de son chorus de basse
Les titres du dernier album s’enchaînent avec un intermède de grande intensité : une version de "Anyday" (du DTB) chanté par Mike Mattison au mieux de sa forme dans lequel tout le groupe sera à l’unisson.. La section de cuivre est excellente et n’hésites pas à nous gratifier de quelques pas de danse bien dans le groove des titres. Après 1h20 d’un concert d’une grande intensité le groupe nous abandonne car il faut laisser (malheureusement) la place à Santana et son répertoire Classic hits. Je vous avouerai qu’a l’écoute du CD cela ne m’a pas donné l’envie de rester car apparemment Carlos Santana n’étaient pas en très grande forme d’après les échos que j’ai pût glaner de ce concert. Ce week-end restera comme un très bon moment d'amitié et de musique.
10:48 Publié dans Coup de projecteur, Musique, Tourisme | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : montreux, jazz, festival, blues, santana, tedeschi, trucks, band, mc laughlin, concert, auditorium, stravinsky, suisse, lac, léman
15/06/2011
Louisiane Huitième Jour: Jazz Fest New Orleans
Ca y est nous y voilà, petit déjeuner copieux en prévision d'une longue journée de soleil et de musique. Au menu pancakes au beurre de fraise avec une délicieuse assiètte de fruits frais et jus de fruits frais et un bon café noir relativement fort (bien plus que d'ordinaire). Direction la réception de l'hôtel où la navette est prévue de passer à 10h30 (les premiers concerts démarrent à 11h00).
Le festival a lieu sur le champ de course de la ville situé au nord de la ville le Fair Ground sur Gentilly Street. La navette stoppe à l'un des hôtels de la Ville pour nous permettre de payer les tickets de transport et hop en route. Il nous faudra environ 20mn pour arriver sur le lieu du Festival puis passage aux caisses et à la fouille (pas de boisson acceptée). Le Jazz Fest se déroule en même temps sur 5 scènes principales: Acura Stage, Congo Square, Gentilly Square et les deux scènes couvertes Blues Tent et Jazz Tent. Celles-çi sont complétées par d'autres scènes plus petites disséminées sur la surface énorme du lieu. Il y a bien entendu de très nombreux stands ou s'abreuver et se sustenter avec délice. Vous y trouverez toutes les spécialitées de la cuisine créole et quelques délicieuses sucreries.
Premier groupe dont nous ne verrons qu'un morceau le Johnny Sansone large band, après lui s'installe Georges Porter et les Runnin' pardners un groupe funk emmené de main de maître par Georges à la basse Georges Porter n'est autre que l'ancien membre des légendaires Meters groupe de funk reconnu partout. Le groupe groove de façon incroyable comme seul les bands de la Nouvelle Orléans le peuvent ! Georges possède une voix grave et un jeu de basse efficace doublant souvent les riffs d'orgue ou de guitare. Les sets sont assez courts au Jazz Fest il faut donc ne pas arriver à la bourre.
Après l'excellent set des Runnin' Pardners on restera près de l'Accura Stage pour voir un petitt bout du set de l'excellent pianiste Jon Cleary (Taj Mahal, Bonnie Raitt, John Sofield etc..). Il se produit en trio et propose un répertoire classique du piano New Orleans avec des morceaux de Fats Domino, Professor Longhair ou Jelly Roll Morton. Je suis hélas un peu loin de la scène pour faire de bons clichés
Il nous faut nous déplacer avant la fin du set afin d'être bien placé pour applaudir John Mooney un guitariste dont j'ai également tous les disques. John est le disciple de Son House, l'un des plus grands artistes du Delta Blues. Il est programmé sous la Blues Tent avec son groupe Bluesiana, il nous proposera un set enflammé ou les spectateurs pourtant assis se dandineront progressivement !
John alterne entre une magnifique National Style O et une Gibson demie-caisse et une strat, le groupe est formé de Carlo Nuccio à la batterie (déjà entendu avec Tommy Malone) et Alfred Uganada Roberts aux congas ainsi qu'un organiste. John nous délivre un set de ses meilleures compositions des quelques 10 albums sous son nom en alternant avec des standards de Son House notamment.
La scène superbe est bordé de deux tours son décorées de magnifiques dessins blues sur des voiles.
Au détour d'un morceau John invite un tubiste à se joindre au groupe pour une jam
Hélas toutes les vidéos que j'ai tournée sont de piètre qualité dû à la saturation du son, je ne les mettrais donc pas en ligne navré :o( . Après la Blues Tent on décide d'aller manger un morceau et de parcourir un peu les scènes annexes. Nous aurons la chance d'assister à un petit bout de prestation d'un groupe de Mardi Gras Indians. Leurs costumes traditionnels composés de perles cousues à la main sont plus chatoyants les uns que les autres.
A noter qu'une exposition sur la tradition des Mardi Gras Indians était présenté sous une tente orès des stands du Congo Square; De bien beaux costumes avec des photos d'époque impressionantes. Quand on pense que tous ces costumes sont brodés et assemblés à la main ca laisse rêveur et béat d'admiration !
Nous voilà ensuite en route pour le set des Dumstaphunk, si vous ne connaissez pas cete formation deux ou trois lignes d'introduction. Dumstaphunk est un groupe articulé autour d'anciens ou actuels membre des Nevilles Brothers et notamment Ivan Neville (chant, orgue) fils de Aaron Neville, Ian Neville (guitare) fils de Art Neville, Nick Daniels (chant, Basse), complété de Tony Hall (chant, basse, guitare) qui joue avec Dave Mattews et enfin Raymond Weber (drums) qui a joué avec Dirty Dozen ou encore Joe Sample: Rien que du beau linge réuni par le bonheur de jouer du Funk avec une énergie énorme. Les textes sont relativement engagés socialement sur les désastres de Katrina ou les abandons des politiciens.
Les chanteurs alternent à tour de rôle mais font également des choeurs avec un brio remarquable. Au bout du deuxième morceau tout le monde danse devant le Congo Square Stage.
Au passage un clin d'oeil à mon groupe Mojo qui s'est donc exporté jusqu'en Louisiane, aurait t'il entendu notre album Never Too Late ???
Enfin dernier concert de la journée pour lequel nous nous dirigeons à nouveau vers la Blues Tent, il s'agit du show très attendu de Tab Benoit enfant du pays (il est originaire de Houma à 50km de New Orleans). Nous arrivons à temps pour entendre le dernier morceau du show de Keb'Mo (on ne peut pas tout voir au Jazz Fest). Nous trouvons lors du break des places au premier rang, un bonheur pour faire des clichés d'un de mes guitaristes de Blues préférés.
Tab est à la tête d'un quatuor avec un guitariste et ses fidèles compères à la basse et à la batterie. Le set démarre fort et de suite Tab capte l'attention d'un public clairemement tout acquis à sa cause.
Le groupe est homogène et groove de concert avec Tab pour nous faire parcourir les paysages de la Louisiane à travers sa musique ! Le bassiste est excellent et forme une sacré paire avec le batteur.
Tab invitera sur scène une artiste qui m'est inconnue mais qui assurera le show avec brio, tambourin et choeurs et un jeu de scène ultra dynamique !
Allez une dernière photo pour le plaisir ! Tab en pleine action
On quittera le Jazz Fest à 19h30 et retour vers l'hôtel par la navette qui nous attend bien tranquillement à l'endroit convenu. Ensuite on prendra un bon repas et on finira tranquillement la journée de fantastique musique au D.B.A avec un set du Joe Krown Trio (Joe au B3) avec le fabuleux Walter "Guitar" Wolfman Washington pour une chouette musique entre soul et jazz. On ira se coucher fatigué mais heureux de cette superbe journée bien remplie !
23:20 Publié dans Coup de projecteur, Musique, Tourisme, USA | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : walter, wolfman, washington, dumstaphunk, tab, benoit, jazz, blues, festival, jazzfest, new, orleans, louisiane, musique, concerts
11/05/2011
Never Too Late: Ca y est les CD sont arrivés
Haut les coeurs et sonnez les trompettes ca y est enfin les 500 exemplaires de Never Too Late sont arrivés à la maison dans leur joli Digipack flambant neuf. Quel bonheur de voir enfin cette aventure se concrétiser sous la forme de cet opus. Je dois dire que je suis heureux d'avoir partagé ce bout de vie avec mes amis Ben et Mitch, sans oublier Chouchou Demet qui nous a assisté tout du long du processus. Un grand merci également à Kévin pour le somptueux travail graphique et à André pour les innombrables photos.
A vrai dire on se sent tout chose en tenant cet album entre les mains, aboutissement de 15 ans de musique en commun avec tant d'expériences et de bonheur partagés (et quelques galères également). Je suis vraiment fier de notre réalisation, il ne reste plus désormais qu'a le faire entendre au plus large public et défendre cet album sur scène. Ce sera pour débuter le 13 mai au Jazz Keller de Müllheim (Allemagne) pour la première sortie avec ce nouveau disque. De nombreuses dates vont suivre notamment en Aout à Thann et à Mulhouse !!!!!!!
En attendant pour le commander c'est soit par mail avec un chèque de 12 euros (les frais de port sont inclus) soit par commande Paypal (avec CB) sur le tout nouveau site du groupe réalisé de main de maître par Kévin. C'est par içi
11:26 Publié dans Coup de projecteur, Musique | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : mojo, never, too, late, disque, analogique, blues, guitar, jipes, mitch, ben, demet, release
04/04/2011
Undone: Le nouveau disque de Freddy Koella
Le voilà le nouvel opus de Freddy Koella, l'excellent sideman des plus grands: Willy Deville, Bob Dylan, Zachary Richard ou encore compagnon d'aventure discographique de Lhasa, Dick Annegarn ou encore le regretté Kenny Edwards. Ce nouvel opus traçe le même sillon que le précédent à savoir un disque instrumental de haute tenue où les guitares sont aux premières loges. La différence avec le premier album: Minimal, est la présence sur la moitié des titres, d'une section rythmique et même parfois d'invités.
La rythmique est composé de Jay Bellerose derrière les fûts et David Piltch à la contrebasse, cette paire apporte une belle cohésion et un son très organique presque acoustique tellement la prise de son est précise et presque crue.
Les compositions invitent au voyage et à la rêverie grâce aux délicats arpèges des guitares de Freddy ou les vibrations de sa National Tricone. Le voyage vers les grands espaces de l'Amérique ou d'ailleurs nous entraîne dans une musique envoutante qui suit des méandres acoustiques et délicatement électriques ou le Folk et le Blues s'entremêle avec parfois une surprise comme la présence de l'accordéon qui double la guitare de Freddy. Le titre Snow a été inspiré à Freddy par les petits trajets quotidiens de Lhasa et lui même sous la neige lors de l'enregistrement du dernier album de la chanteuse (Lire ma chronique). Mes préférés sont sans nul doute Covington et Elephant avec également une mention spéciale pour Rainy day in L.A et sa guitare habillée d'un délicat trémolo qui me rapelle notre séjour dans la Cité des Anges.
L'album est sorti sur le label Tôt ou Tard qui regroupe déjà de très bons artistes comme Dick Annegarn, Mattieu Boggaerts ou les Fabulous Trobadours. On peut dire que Vincent Frérebeau patron du label a décidemment un goût excellent ! Voir la page de Freddy sur le site du Label
Premier titre Elephant ou on peut appréçier le groove de la rythmique et la concision du jeu de Freddy, pas d'esbrouffe mais des notes qui pèsent lourd d'intentions, déposées là avec bonheur et intelligence.
Deuxième titre Covington: une superbe mélodie ou Freddy est accompagné avec grand talent par Alexandre Leauthaud à l'accordéon. On se croirait sous un porche d'une maison de Louisiane au bord du bayou.
14:07 Publié dans Coup de projecteur, Musique | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : freddy, koella, guitares, folk, blues, undone, album, dylan
30/03/2011
Never Too Late: bientôt la fin du processus
Voilà on approche de la fin du processus qui nous a vus avec mes acolytes de Mojo, enregistrer notre premier album: Never Too Late. Après les péripéties de l'enregistrement et du mixage, puis la masterisation des titres (ré-équilibrages de l'égalisation, correction des niveaux etc...) mené par Chouchou, s'en est suivi les démarches complémentaires, administratives et techniques.
1/ Avoir de nombreuses photos de qualité du groupe, un ami de Mich :André nous a mitraillé un samedi ensoleillé pour nous permettre d'avoir une large palette. Kévin a également complété l'éventail avec des photos de décors extérieurs (le pont métallique ou nous avions posé)
2/ Enregistrer notre demande auprès de la SDRM (Société de Droits de Reproduction Mécaniques) sans l'aval de laquelle aucun pressage de disque n'est possible. Celà consiste en fait a acquitter une taxe sur les Droits de Copyright. Pour notre part 7 titres étant des reprises d'autres artistes la décalration a été relativement aisée.
3/ Choisir une maison de pressage afin de faire réaliser les exemplaires du CD. Nous avons opté pour Be Real Music et le CD prendra la forme d'un Digipack 3 volets
4/ Réaliser les graphismes de la pochette intérieur et extérieur, pour ca on a fait appel à Kévin (mon fils) qui a pris ce projet en main de bout en bout. Suite à la progression de son projet ona donné notre avis corrigé impulsé Bref on a donné notre avis.
5/ Tout envoyer à l'usine de pressage et croiser les doigts pour que tout aille bien :o)
Au total le processus se sera étalé sur 3mois environ depuis les premières session et la réception des CD.Voilà la pochette quasi définitive en attendant les exemplaires en Chair et en Os (plutôt en carton rigide en fait)
13:55 Publié dans Coup de projecteur, Musique | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : never, too, late, cd, mojo, album, blues, kévin, dangy
22/02/2011
Le CD de MOJO: l'enregistrement dernière vidéo
Bon voilà la dernière vidéo montée après notre retour de Gray dimanche soir. Celle ci est composée d'extraits tournés lors des séances d'enregistrement du samedi et du dimanche. On y voit Ben jouer du ukulele sur un reprise acoustique en francais ou je joue pour ma part de la National Duolian resonator guitar, Mitch quand à lui a assuré la batterie et le tambourin.
Sinon les séances de mixage de ce week-end se sont terminées Dimanche en début d'après midi après une belle journée de samedi ou on avait mixé 8 titres sur 11 et donné un concert le soir même. C'est au Val de Saône petit bar situé à Gray et tenu par la charmante Valérie que l'on a prêché la bonne parole du blues avec le renfort de Chouchou tout heureux de partager un bon coup de blues avec Mojo. On a bien mangé (un excellent boeuf bourguignon), bien bu et apparemment bien joué vu l'ambiance qui a montée crescendo.
Bref encore un excellent week-end plein de chouettes souvenirs. A bientôt pour quelques extraits du concert et des journées de mixage de Never Too Late
17:01 Publié dans Coup de projecteur, Musique | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : cd, mojo, blues, demet, gray, concert.mixage, never.too.late, trio, guitare, choucou
16/02/2011
Le CD de MOJO: les séances d'enregistrement (2ème jour)
Après une bonne nuit de sommeil quoique peu agité, debout et petit déjeuner à 8h00 à l'hotel. On se dirige vers le Studio D et vers 9h on s'installe pour la suite des prises live. L'atmosphère est beaucoup plus détendue et la musique coule plus facilement. A noter que l'écoute dans les casques est tout comfort ce qui facilite quand même grandement l'osmose. Après avoir enregistré 5 morceaux hier il nous en reste 6 a mettre en boîte dont les 4 compos.
Il nous faut un peu plus de temps pour les compos car elles sont relativement fraîche dans le répertoire car une d'entre elles date de 6 mois, une de trois et les deux dernières de 15 jours seulement. On se met d'accord, on répète à vide et puis on se lance dans le grand bain vaille que vaille. On a décidé également en l'absence de notre ami Marc qui devait jouer un peu d'harmo, de diversifier un peu les arrangements pour offrir quelques surprises aux auditeurs.
L'atmosphère est studieuse et les échanges entre nous et Chouchou vont bon train, de façon a essayer de choisir les bonnes options. Pour ma part j'alterne entre 4 différentes guitares, la Strato Reissue 57 sera utilisée sur 4 titres et demain pour les solos, la Telecaster Thinline Custom (acquise tout récemment) sera utilisée sur 2 titres, la Telecaster Esquire sera uniquement jouée en open tuning et sur 4 morceaux (avec trois open tunings différents d'ailleurs). En complément j'utiliserai la National Duolian sur notre morceau acoustique.
Ben quant à lui gardera toujours la même basse mais utilisera également un ukulélé pour un titre. Mitch lui fera en complément de la batterie du Tambourin et du Rub Board (voire la photo plus haut).
Côté ampli ce sera en même temps le Laney LC-15 un 15 W à lampes et le Fendert Concert Amp un 40 W à Lampes également. En complément j'utiliserai une pédale de vibrato, T-Rex prêtée gentillement par Chouchou.
On finira la journée vers 19h un peu sur les rotules mais super content de notre deuxième journée et ravi de la tournure du projet. On ira tranquillement se restaurer dans notre pizzéria favorite et se délecter d'une autre bouteille de cet excellent vin sicilien Negroamarro.
Demain on attaque les derniers solos et surtout les voix des 10 morceaux, il va falloir être en forme, depuis deux jours j'alterne entre les pastilles pour la gorge et les Homéovox pour éclaircir ma voix. On verra bien ¨comment sera ma forme demain matin...
09:50 Publié dans Coup de projecteur, Musique | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : studio, mojo, blues, compos, gray, album, live
14/02/2011
Le CD de MOJO: les séances d'enregistrement (1er jour)
Voilà on en a rêvé pas mal mais on c'est finalement décidé, après 15 ans de bons et loyaux services à la cause du Blues, Mojo a décidé d'enregistrer son premier album. Mojo c'est le groupe que j'ai créé avec deux complices en 1996 à Mulhouse.
La genèse prend place dans un café concert ou Mitch le batteur, Raphy et moi même nous retrouvions pour animer des jam-sessions autour du Blues. A cette époque j'étais sans groupe (période assez rarissime) mais j'ai repris peu à peu goût au truc et a force de jouer en trio car peu de monde fréquentait la Jam (le jeudi soir) on a fini par faire un premier concert ensemble puis un autre etc...
15 ans plus tard Mitch et moi même sont toujours là en compagnie de Ben bassiste émérite qui nous a rejoint en 2006 (au départ de Raphy). On a pris la décision de marquer cet anniversaire et d'enregistrer un CD comprenant des reprises ainsi que des compositions personelles. On voulait le faire à l'ancienne et donc en analogique avec de la vraie bande et pas du numérique virtuel.
Mitch ayant déjà enregitré avec Claude Demet alias Chouchou on a décidé de lui faire confiance. Claude Demet est un musicien franc comtois qui a participé notamment à l'enregistrement, en 1978 du 33 tours "Guet Apens" du célèbre groupe francais Ange. Il a enregistré depuis les années 70 plus d'une dizaine d'albums sous son nom sans compter ces nombreuses collaborations. Voir son site web
Nous voilà donc parti vendredi matin (départ à 7h30) vers Gray en Haute Saône pour le studio de Chouchou. Celui ci est un 24 pistes tout analogique avec un superbe magnéto Teac et des bandes en 2 pouces un sacré engin. Le studio avec sa cabine batterie et sa large pièce principale nous a permis de nous installer a l'aise. On a bénéficié de toute l'expérience de notre hôte et de son bel équipement micro Senheiser et autres Neumann (une tuerie pour le chant).
Arrivé le vendredi vers 10h45, déchargement du matériel batterie, amplis guitares et basse et bien entendu toutes les guitares (au total 4 seront utilisés) une basse et un ukulélé. une fois tout installé, on passe au réglage des micors ajustement de la sensibilité, compresseur et réglages des égaliseurs. Vienne ensuite le son de la Basse et des amplis guitares, lesquels seront capté grâce à des SM 57 sur le bord des H.P et un Neumann pour le son large à environ 1m50 de hauteur.
Un petit look à la console de mixage ainsi qu'au centre névralgique du studio à savoir le magnéto 24 pistes isolé dans son petit local ventilé !
Après toutes les installations et réglages nous voilà déjà aux environs de 12h30 il est donc temps d'aller se restaurer. On ira manger chez Pasquale qui tinet une bonne pizzéria un peu plus bas. Après s'être bien reposé et rempli un peu l'estomac il est temps de commencer les prises.
On procédera à l'ancienne c'est à dire que tous les instruments seront enregistré simultanément : la batterie dans sa cabine et la guitare et la basse dans le même local avec prises micros et prises ligne pour doubler les sources (au cas où). Le premier morceau est un peu speed on est quand même pas mal stressé car l'univers du studio est très différent de celui des performances scèniques, ca demande une concentration de tous les instants car sinon il faut tout recommencer. Bref l'après midi se déroule et l'atmosphère se détend notamment grâce à la gentillesse et le talent de Chouchou.
On terminera la journée en ayant mis en boîte 5 morceaux ce qui en une demie journée est déjà un bel exploit. En effet il fau répeter le morceau une première fois soit 4mn environ puis l'enregistre, encore 4mn puis le ré-écouter pour voir si l'enregistrement est bon soit encore 4mn soit un minimum de 15mn par morceau. Voilà pourquoi les heures défilent si rapidement ;o) Dans l'ensemble on a quasiment pas recommencé d'enregistrement à l'exception de trois titres je crois et encore souvent pour des problèmes techniques. D'ou l'importance d'avoir répété au préalable et d'avoir bien noté les structures des morceaux
On quittera le studio vers 19h après avoir écouté de nouveau l'ensemble des prises de la demie journée. On ira dîner à la pizzéria puis retour à notre hôtel pour une bonne nuit de repos car la journée a été très longue (debout vers 6h15 du mat et 2 heures de conduite).
21:35 Publié dans Coup de projecteur, Musique | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : studio, mojo, album, never too late, analogique, demet, blues
13/01/2010
Vidéos Jipes Blues à Paname
Salut à tous je reviens vous livrez un petit contrendu de mon escapade dans la Capitale pour ceux qui n'ont pas eu la chance de pouvoir venir. Je suis arrivé vendredi soir Gare de l'Est ou m'attendait mon pote Lionel Cuzenic, chanteur et guitariste et amoureux des vielles guitares à résonateur (Dobro & National). En route par le métro vers Annières ou il réside, on a bien discuté et commencé a établir le programme du concert du lendemain. C'est quand même marrant de se retrouver à jouer ensemble alors que nos collaborations s'étaient jusque là déroulées uniquement par internet.
Le lendemain un bon petit dej, une douche et au boulot guitares en main. Lionel est l'heureux possesseur de nombreuses guitares acoustiques de toute beauté: Un Dobro (Spider) en bois de 1928, une Duolian National en métal de 1933 (Biscuit), deux guitares acoustiques Furch et une belle 12 cordes Washburn.
Quant à moi je me suis déplacé avec ma Telecaster fétiche une Esquire (MIJ) de 1982. On a passé en revue nos morceaux respectifs et essayé d'établir ceux sur lesquels nous jouerions ensemble. La journée a très vite passée et nous avons chargé la voiture de Lionel avec tous les instruments et l'ampli SR-400 qui nous servira de sonorisation. En route vers le domicile d'Ali un ami de Lionel qui va nous accompagner et nous guider grâce à son GPS. PAs simple en effet de s'yretrouver dans les petites rues de Montmatre ou les sens interdits et les impasse sans issue jalonnent le parcours.
Bref arrivée au Rendez vous des Amis (rue Gabrielle) vers 18h, accueilli par Johan et son équipe petit café et dans la foulée déchargement du matos et installation. Le bar possède une petite salle attenante au bar ou une scène est installée en fixe près de la deuxième sortie. Tout s'est déroulé sans encombre, le cablage sans soucis reste a attendre Manu Bertrand qui nous amène son ampli à lampes (Peavey) pour que je puisse brancher la Telecaster. Manu ami de Lionel ,est un multi-instrumentiste de talent et doublé d'un type adorable. On branche l'amplie et entrepose les deux guitares de Manu une Telecaster Warmoth et une Danelectro pour la slide. Au total ce sont donc 3 electriques et 5 acoustiques plus une mandoline qui trônent sur la scène ! Heureusement qu'on n'est que 3 sinon il aurait fallu un semi-remorque, mais bon il fallait saisir l'occasion de jouer ces beautées.
Vers 20h15 début du concert avec mon set en solo au cours du quel j'inviterais à jouer Vincent fondateur du Forum Slide & Résonateurs ou j'ai d'ailleurs fait la connaissance de Lionel. Et puis Manu viendra m'accompagner pour 3 titres avec toute sa polyvalence et ce sans répet préalable.
L'ambiance est bonne, le bar est bondé avec pas mal de membres des Forums Slide (Fran, Vincent, Roud-Up) et Au Pays du Blues ou je suis modérateur (KJP, Phil Cotton ). Ma grande soeur Danielle a fait le déplacement avec Henri ainsi que ma nièce Patricia et mon neveu Yannick. Au chapître des amis Blogueurs: Bernard (de l'étoile apprivoisée) Ptilou (Blog de Ptilou), Emma et Raphaëlle (de Trottoir Bleu) ainsi que Sarssiplus (de Musicosphère). Pas mal de connaissance donc dans la salle et franchement ca faisait chaud au coeur de voir autant d'amis venus pour l'occasion. Un grand merci à Emma pour les photos et à Ali pour les vidéos.
Après mon set Lionel a pris la suite, accompagné également par Manu et occasionnellement avec moi au choeurs sur "Which way to my home" ou à la guitare lead sur "Superstition" ou "I don't live in a dream". Lionel assure vraiment bien passant avec bonheur de la Duolian à la 12 cordes ou aux Furch avec fougue et conviction. Manu fidèle à son talent décore habilement de traits country et Blues les chansons de Lionel. Par moments l'énergie est réellement monté d'un cran avec des titres torrides amenant un surplus de chaleur dans une salle (pourtant sans chauffage) tenat plus du Hammam que de la salle de concert ! Garance jeune auteur interpète nous livrera 3 bien jolies compos en francais (avec Manu à la guitare). Au total 3 heures de concert et un vrai bonheur, sûrement une expérience a renouveler tant l'osmose d'est produite au cours de cette soirée entre nous trois.
Quelques vidéos de la soirée vous donneront une idée de cette belle rencontre
11:25 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (27) | Tags : blues, guitar, jipes, paris, montmartre, lionel, cuzenic, manu, bertrand, concert
09/12/2009
Hérissons et éléphants Fred Kinbom, un CD a découvrir
Aujourd'hui pour le retour de mes notes j'ai choisi de vous présenter un CD d'un artiste original, Fred Kinbom. Cet auteur compositeur interprète suédois installé à Brighton en Angleterre vient de sortir son premier CD autoproduit. Hedgehoggs and Elephants puisque c'est son titre rassemble uniquement des compositions de Fred dont deux figuraient déjà dans un EP 4 titres parus en 2007.
Cet opus n'appartient pas vraiment à une catégorie bien définie, en effet le style navigue avec bonheur entre un folk intimiste et un blues influencé par Dylan et Tom Waits (comme l'excellent "Elephant Pace"). L'album a pourtant une grande homogénéité qui tient principalement à trois raisons.
1/ Les titres sont principalement interprétés à la guitare slide Lap steel c'est à dire une guitare jouée à plat avec l'aide d'une barre en métal qui vient caresser les cordes (comme dans la musique hawaaienne). Fred joue sur des Weissenborn (instruments acoustiques) ou des lap steel électrique.
2/ Fred chante toutes les chansons avec une voix grave et très envoutante
3/ L'instrumentation est très acoustique et l'ambiance intimiste.
L'album se partage entre instrumentaux et chansons, toujours avec de très beaux instruments acoustiques (piano, contrebasse, accordéon et bien sûr weissenborn) et uen belle dynamique de groupe en particulier sur le très beau "Isolation Song" (la voix de Marjolaine complèment parfait de celle de Fred) ou le très Tom Waits-ien "Elephant Pace" qui ne dépareillerait pas dans un film de Tim Burton. Les musiciens sont tous excellents et apportent leur touche subtile autour de la voix grave de Fred et ses superbe traits de slide. On est assez loin du blues traditionnel plutôt une démarche originale avec de beaux climats folk sur des textes un peu mélancoliques. On se promène avec douceur et bonheur le long des chansons de Fred pour un beau voyage depuis la Suède natale de son auteur vers l'Europe de l'Est...Vous aurez compris je suis fan du bonhomme ;o)
Fred et sa Weissenborn
En écoute je vous propose
"Isolation Song"
Superbe balade avec en complément la voix de Marjolaine et son accordéon qui va si bien et l'excellente section Rythmique !
"Igelkott"
Un titre qui me hante, chanté en suédois par Fred et superbement accompagné par le son doux de sa guitare Weissenborn
Vous pouvez commander directement le CD auprès de Fred qui se fera un plaisir de vous l'envoyer rapidement pour les Fêtes de fin d'année. Sinon vous pouvez le commander sur CD Baby. L'album est également disponible au téléchargement sur iTunes
A suivre dans les prochains jours une interview de Fred en 2 parties que j'ai réalisé en octobre dernier !
14:52 Publié dans Coup de projecteur | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : fred, kinbom, weissenborn, guitar, auteur, suédois, interprète, slide, intimiste, blues