26/03/2013
Fourth Corners l'album de Trixie Whitley
Si il y a un album qui a été longtemps attendu c'est bien celui là. En effet depuis les premieres compositions de Trixie avec Daniel Lanois on espérait déjà ce premier opus de l'artiste sigulière et attachante qu'est Trixie Whitley. Il aura fallu patienter notamment grâce à l'excellent disque du groupe formé par les deux sus nommés en compagnie des excellents Brian Blade et de Daryl Johnson je veux parler du groupe Black Dub. Ce disque qui est une vraie réussite nous a permis de découvrir en lead singer Trixie pour notamment certaines de ses compositions: Surely, I believe in you.
Mais revenons au premier album de la dame après deux EP confidentiels, nous voici devant Fourth Corners un digipack sobre mais classieux avec 11 titres au programme. Pour la réalisation de celui-ci Trixie s'est enfermé trois mois dans un studio en compagnie de Thomas Bartlett à la production et Pat Dillett derrière la console.
Dès le premier titre on est pris par l'intensité du chant et la rythmique envoutante de "Irene" ou la voix dans la réverb (elle me rappelle Annie Lennox) nous embarque pour ce voyage aérien avec son piano désaccordé et sa guitare lancinante. "Never Enough" repose sur une guitare drone avec des harmonies qui ne sont pas sans rappeller un certain Chris Whitley figure tutélaire. Les choeurs sont superbes et le climat oriental est bien tissé.
La ballade "Pieces" met en valeur la voix superbe de Trixie sur des nappes de Rhodes avec des cordes dans l'esprit de Rufus Wainwright.
La guitare se noie dans la saturation pour "Never Get enough" pour un titre asssez pop avec un piano éthéré qui ne décolle vraiment que sur la fin du titre. Retour aux ambiances orientales avec "Silent Rebel Part II" la voix se fait danse pour traverser le morceau en sinuant à travers les climats tissés par les percussions et des cordes.
"Breathe you in my dreams" est une balade qui ne me transporte pas franchement c'est bon mais ca manque un peu d'intensité, je lui préfère "Gradual Return" qui nous emmène dans son groove et ses belles respirations avec une guitare éthérée et des accords de piano plaqués avec force !
Changement de ton avec "Hotel no name" d'inspiration plus grunge ou la gratte se fait plus crade très proche de ce que pouvait jouer son père dans des titres comme "Gasket" ou "Rocket House". Trixie tout comme Chris a cette facilité de chanter avec une voix angélique sur un canevas noyé dans la distorsion comme un superbe contrepoint ! "Morelia" jolie balade avec une guitare acoustique de très beaux accords et la voix gracile parfois au bord de la rupture rejoint par le piano puis les cordes mais tout en douceur: un moment de grâce.
"Fourth Corners" le titre éponyme nous propose de nouveau une ambiance légèrement orientale bien tissée par les percussions et des cordes délicates, le chant est comme sur tout l'album tout en douceur. Probablement que certains regretteront la rage que Trixie met parfois dans ses interprétations, pour moi il n'en est rien j'aime cette douceur, on profite ainsi davantage des superbes nuances de son interprétation !
L'album se clôture avec "Oh Joy" encore un titre chanté avec juste l'apport de sa guitare qui n'aurait pas détonné sur un album de Chris Whitley, le dépouillement va aussi bien à Trixie que l'énergie farouche d'un morceau plus grunge ce qui n'est pas si évident ! Je vous recommande cet album si vous aimez les voix aériennes mais également pleine de conviction !
Deux petites vidéos qui vont bien pour découvruir cet artiste ainsi que sa page web ou vous pourrez en écouter davantage !
http://www.trixiewhitley.com/music/
Et un titre de l'album joué live "Gradual return" avec sa jolie petite Martin, on sent bien tout le talent de cette artiste attachante que ce soit pour sa voix incroyable ou sa facon de jouer de la guitare.
17:05 Publié dans Coup de projecteur, Musique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : trixie, whiotley, fourth corners, alternatif, pop, chris, guitares, aérien, climats
04/04/2011
Undone: Le nouveau disque de Freddy Koella
Le voilà le nouvel opus de Freddy Koella, l'excellent sideman des plus grands: Willy Deville, Bob Dylan, Zachary Richard ou encore compagnon d'aventure discographique de Lhasa, Dick Annegarn ou encore le regretté Kenny Edwards. Ce nouvel opus traçe le même sillon que le précédent à savoir un disque instrumental de haute tenue où les guitares sont aux premières loges. La différence avec le premier album: Minimal, est la présence sur la moitié des titres, d'une section rythmique et même parfois d'invités.
La rythmique est composé de Jay Bellerose derrière les fûts et David Piltch à la contrebasse, cette paire apporte une belle cohésion et un son très organique presque acoustique tellement la prise de son est précise et presque crue.
Les compositions invitent au voyage et à la rêverie grâce aux délicats arpèges des guitares de Freddy ou les vibrations de sa National Tricone. Le voyage vers les grands espaces de l'Amérique ou d'ailleurs nous entraîne dans une musique envoutante qui suit des méandres acoustiques et délicatement électriques ou le Folk et le Blues s'entremêle avec parfois une surprise comme la présence de l'accordéon qui double la guitare de Freddy. Le titre Snow a été inspiré à Freddy par les petits trajets quotidiens de Lhasa et lui même sous la neige lors de l'enregistrement du dernier album de la chanteuse (Lire ma chronique). Mes préférés sont sans nul doute Covington et Elephant avec également une mention spéciale pour Rainy day in L.A et sa guitare habillée d'un délicat trémolo qui me rapelle notre séjour dans la Cité des Anges.
L'album est sorti sur le label Tôt ou Tard qui regroupe déjà de très bons artistes comme Dick Annegarn, Mattieu Boggaerts ou les Fabulous Trobadours. On peut dire que Vincent Frérebeau patron du label a décidemment un goût excellent ! Voir la page de Freddy sur le site du Label
Premier titre Elephant ou on peut appréçier le groove de la rythmique et la concision du jeu de Freddy, pas d'esbrouffe mais des notes qui pèsent lourd d'intentions, déposées là avec bonheur et intelligence.
Deuxième titre Covington: une superbe mélodie ou Freddy est accompagné avec grand talent par Alexandre Leauthaud à l'accordéon. On se croirait sous un porche d'une maison de Louisiane au bord du bayou.
14:07 Publié dans Coup de projecteur, Musique | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : freddy, koella, guitares, folk, blues, undone, album, dylan
16/11/2010
Strike a Balance le 2ème album de Yules
Et ben voilà le petit dernier est arrivé grâce à la gentillesse de Guillaume, j'ai pu entendre en avant première ce magnifique album. Si vous ne vous rappellez pas d'eux allez faire un tour sur ma note. Donc Yules, à la base les deux frères Charret: Bertrand à la basse et instrus divers et Guillaume au chant aux guitares et parfois au piano. Leur duo est magnifiquement complété par deux musiciens qui sont Julien Woittequand Batterie et Sebastien Vaivrand à l'orgue hammond.
Ce qui frappe d'entrée c'est la qualité de la production avec un son plein et clair, on sent une grosse énergie et une dynamique qui faisait parfois défaut à leur premier opus. Le son des guitares est traité avec beaucoup de transparence et c'est un vrai bonheur d'entendre toutes les nuances du délicat travail d'arpèges et de picking de Guillaume (everlasting Child ) .
L'album s'ouvre avec Absolute Believer un titre pop bien balancé et dont l'arrangement est vraiment bien chiadé. On passe de titres bien punchy (A silent Journey, For salvation) aux balades plus délicates (Angel of Ice, The Hopefull Bells) avec le même bonheur. La voix de Guillaume a encore gagné en maturité et il n'hésite plus désormais a basculer en voix de tête avec un bien joli grain. Les tempos sont variés ainsi que l'instrumentation autour de la rythmique de base Basse, Batterie, Orgue et Guitares. On y trouve pêle-mêle de l'harmo diatonique, du xylophone, de la mandoline ou du violon.
L'album se présente sous forme d'un joli digipack avec de bien jolies photos et les textes des chansons (un vrai plus). Mon petit préféré de l'album reste quand même A Silent Journey ou le tempo enlevé et un harmonica bien senti m'a emporté dès les premières notes. Ce morceau mériterait largement de sortir en single et serais promis à un bel avenir (il me fait penser à Sombres Héros de l'amer de qui vous savez)
En écoute je vous livre deux morceaux de cet excellent opus disponible dans les bacs de vos magasins (sinon n'hésitez pas a le demander). Vous pouvez également découvrir leur Myspace avec leurs dates de concerts et des titres en audition libre. Ils seront notamment sur France Inter dans le Fou du Roi demain midi et samedi soir excusez du peu au New Morning !
A silent Journey: Un titre enlevé à la mélodie évidente (et dieu sait que ce n'est pas si simple) et une dynamique qui vous embarque
Angel of Ice: Une jolie balade tout en douceur avec un texte fin et sensible, ou on apprècie les pickings clairs et cristallins sortant de la guitare Martin de Guillaume
13:52 Publié dans Coup de projecteur, Musique | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : yules, pop, folk, frères, album, guitares
21/09/2009
Pour mes lecteurs parisiens
Pour ceux qui sont sur Paris ou pas trop loin mes amis de Yules passent par chez vous. Allez découvrir cette chouette formation centrée autour des deux frangins Bertrand et Guillaume. Ils sont bien plus sympa que les frangins Gallagher et tout aussi talentueux pour ce qui concerne la création d'une mélodie qui vous attire l'oreille et titille votre hippothalamus. Pour ceux qui veulent se rafraîchir la mémoire voir ma note
16:01 Publié dans Coup de projecteur | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : yules, concert, folk, pop, guitares, mélodies
24/03/2009
Petit week-end (avant l'opération)
Ce week end on est passé à Paris déposer la guitare chez le luthier spécialisé Mike Lewis. On en a profité pour rencontrer mon amil Lionel qui nous a accompagnés chez Mike. Et qu'est ce qui arrive lorsque l'on met dans la même pièce (en l'occurence un atelier) trois passionés de guitares à résonnateurs hein ? Et bien ils en discutent longuement et avec passion de leurs instruments. Ci dessous de la droite vers la gauche Mike Lewis notre hôte et concepteur depis plus de 20 ans des fabuleuses guitares "Fine Resophonics", Lionel Cuzenic mon pote chanteur et guitariste et votre serviteur !
22:02 Publié dans Photos | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : paris, promenade, resonateurs, guitares, luthier, tags urbains
27/11/2008
Le Quizz: les réponses et le gagnant
Alors tout d'abord un grand merci à tous ceux qui ont participé c'est très sympa ! En fait la réponse concernait la lutherie de ces deux guitares.
Tout d'abord le manche n'a pas le même nombre de cases hors caisse (celles qui dépassent de la jonction du corps vers le sillet). En effet la National est une 12 cases (pas 13 Lefty) hors caisse et la Johnson a 14 cases hors caisse comme énormément de guitares folk modernes . Pourquoi est aussi important ? tout d'abord pour le confort de jeu bien sûr 14 cases ca donne plus de place pour évoluer. La conséquence est aussi au niveau de la caisse de résonance qui est plus important cette fois sur les guitares 12 cases hors caisses.
Donc ma vieille dame la National de 1931 a une caisse plus importante qu'une 14 cases hors caisses et celà a bien entendu une influence sur le son produit par la guitare.
Voilà le gagnant est donc Lefty bien qu'il se soit trompé sur le nombre absolu mais avec ces photos ce n'etaient pas très évident à bien compter) suivi de près par Mike (qui s'interrogeait sur le manche plus enfoncé) et Doume et La Trolette qui avaient bien vu que ca se passait au niveau du Manche ! Pour Doume au niveau des repères des cases il n'y a pas vraiment de règle a part le consensus de la 12ème cas qui d'ailleurs aurait dû vous donner la réponse
Agat bien essayé pour le manche carré ou rond ca aurait égalemnet fait une grande différence. BernardJ non les 2 guitares ont à peu près le même poids ! Bryan lui pensait qu'une etait en bois c'est bien essayé et ca aurait pû etre exact en effet certaines Triolian (similaires au Duolian) sont en bois peintes et pourrait faire illusion ! Yves lui avait vu les différentes mécaniques c'est exact ainsi qu'un type de tête différente ajourée pour la National et pleine pour le Johnson.
Encore merci à tous et Lefty va recevoir un petit C.D
14:18 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : national, johnson, résonateurs, slide, blues, guitares
25/11/2008
Un Dobro Kesaco Une National mais koi tes ce que
Suite à un commentaire de Lefty à propos de la guitare utilisée dans ma dernière compo, je me suis décidé à vous donner quelques éclaircissements. Alors j'ai plusieurs types de guitares acoustiques: Une folk en l'occurence une Martin D1 (fabriqué en 86), et deux guitares à résonateur. Là ca se complique un peu j'ai une Johnson (fabriqué en Chine et récente) et une National Duolian (fabriqué au USA en 1931).
Souvent vous entendrez parler de Dobro, or les premières guitares à résonateur sont issues de la marque National chez qui travaillaient les frères Dopeyra. Après leur départ de National ils ont fondé leur propre compagnie en 1928 et décide d'appeler la compagnie Dobro issu de la contraction de Dopeyra Brothers. Là ou c'est plus ardu c'est que ces guitares Dobro contrairement aux National, sont construites sur un autre principe le Spider. On trouve dans les deux marques des modèles construits soit en bois soit en métal (de l'acier ou même en alliage). La seule caractéristique commune étant la présence d'un résonateur qui joue le rôle d'amplificateur du son.
Contrairement à mes deux guitares qui sont construites sur le principe du Biscuit. la différence principale tient de la construction du résonateur lui même et de la position du cône en aluminium. Dans un système Biscuit comme celui illustré par la photo de gauche le cône repose sur sa partie la plus large dans la caisse et les cordes passent sur la petite pièce en bois au sommet du cône:le Biscuit.
Dans le système Spider (araignée) comme sur la photo de droite le cône est posé à l'envers la partie la plus large vers le bas et est recouvert d'une araigné en métal sur laquelle un petit morceau de bois est encastré par ou passent les cordes. Le premier système est plus souvent employé pour le Blues alors que le second se trouve plus souvent dans les groupes de Bluegrass ou de country music.
La différence de son est assez importante et contrairement à ce que l'on pourrait croire, deux guitares a résonateur métallique ne sonnent pas de la même manière. Donc le métal et pas seulement le bois peut donner des résonances bien distinctes. Si vous voulez approfondir le sujet il y a un article très élaboré sur ce vaste sujet dans Wikipedia
Pour finir je vous mets les photos de mes deux guitares ! Peut etre pourrez vous me dire quelle est la grosse différence entre ces deux guitares en dehors de leur aspect ?
Le Résonateur Johnson puis en dessous la Duolian National
21:37 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : dobro, resonateur, national, duolian, blues, guitares, métal
05/04/2008
YuLeS de la pop sensible en concert à Paris
Guillaume réalise les choeurs en live gràce à un looper RC-20. Après plusieurs EP ils viennent de concrétiser leur belle progression avec leur premier album “The Release“. Fort du succès de 4 soirs en première partie d’Ilene Barnes à l’Européen mi-mars, YuLeS sera en concert au Nouveau Casino le Vendredi 11 Avril 2008 (109 rue Oberkampf 75011 Paris) et grâce à une promotion vous pourrez bénéficier de deux places pour une achetée, pour bénéficier de cette promotion suivez simplement le lien !
boomp3.com
Pour écouter d’autres extraits rendez vous sur leur Myspace ou leur site web.
Si vous êtes sur Paris allez les soutenir je vous assure quevous ne regretterez pas le déplacement !21:49 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : YuLeS, concert, nouveau casino, paris, pop, sensible, guitares
29/12/2007
Un mur vidéos de guitare
17:55 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : vidéos, guitares, leçons, dailymotion, blues, folk