24/05/2009
Et la liberté d'expression dans tout ça ?
"Sarkosy je te vois !"
Voilà ce qu'il suffit de proférer même avec humour pour se voir poursuivi en justice pour tapage diurne par des policiers par trop zélés. Tiens c'est curieux je pensais que leur mission etait de protéger la population et là on s'attarde à porter plainte contre un prof de philosophie qui essaye de détendre l'atmosphère plombée par une interpellation musclée ? A quand Nicolas Canteloup où Anne Roumanoff menacé de prison ferme ? Ben oui si proférer "Sarkosy je te vois" en public est passable d'une condamnation en justice alors qu'en sera t'il des propos acerbes des humoristes ? Où est passé la liberté d'expression ?
16:07 Publié dans Coup de Gueule | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : plainte, prof, tapage, diurne, police, abus
20/05/2009
Petite interview de votre serviteur
Mon ami Titus a mis en ligne une interview que nous avons réalisé par Internet le mois dernier. Vous trouverez sur cet excellent blog de très nombreuses interview de musiciens et également romanciers ainsi que de nombreux portraits d'artistes attachants. De jolis diaporamas de la Bretagne vous y attendent également !
Bonne lecture n'hésitez pas à commenter
11:03 Publié dans Jipes Project | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : interview, jipes, project, titus, blog, parcours
15/05/2009
Retour sur les lieux de mon enfance
A l'occasion de notre voyage à Paris afin de récupérer la Duolian, nous avons été faire une jolie balade dans la capitale notamment la Butte Montmartre. En fait en en redescendant par le côté opposé (on arrivait du 9ème et Opéra) nous avons atteri presque sans le vouloir dans le 18ème Arrondissement.
C'est là que j'ai vu le jour il y aura bientôt 50ans. Nous habitions un petit trois pièces au 6 rue de Versigny, quartier populaire entre Barbès et la Butte Montmartre. Je vivais là avec mes parents et mes deux soeurs, existence heureuse notamment grâce . A cette époque il n'y avait pas de W.C ni de salle de bains mais on faisait avec en se rendant aux Bains Douches municipaux où l'on faisait la douche. Su la photo on voit le porche d'entrée et une des fenêtres de notre appartement (on habitait au 1er)
Les petits commerces tout autour fleuraient bon le pain chaud et les douces viennoiseries, les charcuteries artisanales et la boucherie chevaline. J'adorais aller chercher la baguette quotidienne car j'avais le béguin pour la fille du boulanger. Sur ce chemin pourtant court j'y ai perdu un de mes hamsters "Guguss" le pauvre, combien j'étais triste après cet épisode !
Aujourd'hui il ne reste guère plus rien des commerces de mon enfance si ce n'est la vieille boulangerie du coin de la rue. Mon école primaire elle est toujours là, Rue St Ysaure. C'est curieux d'ailleurs grâce à Copain d'avant j'ai retrouvé cette année, Jean-Louis un de mes camarades de cette époque !
Bon c'etait un drôle de pélerinage très émouvant car j'y ai vécu de tels bons moments et puis d'autre... enfin passons
Edit du 17/05
J'ai oublié de mentionner l'église de notre quartier, car nous allions toutes les semaines à la messe, qui était en latin à l'époque . Mais surtout c'est là que je suis devenu chrétien à travers le cathéchisme puis les louveteaux et ensuite les colos avec l'Abbé Pierre qui nous emmenaient à Angy dans l'Oise où on passait les vacances scolaires avec des balades en forêt et les premières veillées avec les guitares des monos. C'est là que le virus m'a touché avec les chansons de Graëme Allwright comme "Suzanne" (qui est de Léonard Cohen d'ailleurs). Depuis ma foi en l'église s'est quelque peu éteint après des divergences avec l'Abbé mais bon j'ai toujours foi en l'Homme en tous cas
18:20 Publié dans Enfance | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : enfance, paris, 18ème, versigny, joffrin, quartier
13/05/2009
Elle est revenue à la maison
Après un séjour dans l'atelier de l'excellent Mike Lewis patron de la marque Fine Resophonic, ma Duolian a réintégré notre nid douillet ce dimanche. Pour ceux qui n'auraient pas suivi l'histoire je résume: J'ai acheté en juin dernier une guitare National Duolian de 1931 dans la fabuleuse boutique de R&F Charles, situé Galerie Véro Dodat à Paris.
En Mars dernier la femme de ménage a fait tomber la guitare et ne nous a rien dit ! Bien entendu je m'en suis apercu tellement l'ampleur des dégats etait grande. Je vous mets ci-dessous une série de photo Avant/Après, que vous vous fassiez une idée de la qualité du travail de restauration ainsi qu'une petite vidéo un peu plus tard j'ai pas mal de morceaux en cours d'élaboration !
Autant dire je suis un homme heureux !!!!!!!!!!
Avant Après
Avant Après
Avant Après
09:15 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : duolian, réparation, mike lewis, luthier, résonateur, national
11/05/2009
Poésie musique et calligraphie
Ce matin en parcourant mon aggrégateur de Blogs je tombe sur un lien sur le Blog de Tim photographe talentueux et complice des Zéro talent (le groupe de mon fiston). Ce site propose une ballade poétique sur une belle chanson en espagnol mais vous invite à jouer de la souris afin de créer vos plus belles arabesques et rèver le temps de cette jolie "canson de amor" !
11:34 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : chanson, poésie, animation, dessin, encre, montage
04/05/2009
Lhasa nouvel opus. Chronique CD
Dans les bacs depuis quelques semaines le nouvel opus de Lhasa de Sela, chanteuse dont je vous avais déjà parlé ici. Cet artiste attachante et très sincère sort là son troisième disque intitulé simplemant Lhasa. On constate une évolution depuis son tout premier CD La Lhorona qui etait uniquement en langue espagnole à celui-ci exclusivement en anglais en passant par The Living Road ou se cotoyaient trois langues (l'espagnol, le francais et l'anglais).
On retrouve sur ce dernier CD 12 titres à la production très organique tendance folk, des guitares acoustiques, des guitares à résonateurs, de la harpe et du violon notamment. Surprise (car je ne le savais pas avant) j'y ai croisé le nom d'un musicien qui a une actualité prolifique. je veux parler de Freddy Koella dont je vous ai déjà abondamment parlé dans ses colonnes. On ne parle jamais assez des excellents musiciens d'ailleurs, celui ci est sur le dernier Dick Annegarn, le très bel album de Zachary Richard (lire ici), accompagne Francis Cabrel en tournée et sème ici et là dans le disque de Lhasa ses cordes tantôt énergiques tantôt sensuelles. Il est également présent au violon sur un titre et co-signe le très beau 1001 nights ou il réussit le tour de force de poser une ambiance envoûtante avec ce riff de guitare lancinant !
L'ambiance de ce disque, entièrement produit par la chanteuse, est assez intimiste avec beaucoup de profondeur, peut etre moins abordable au premier abord que The Living Road car plus resséré au niveau du style. On se laisse entraîner par les tempos lents et la voix tellement envoutante de Lhasa. La production acoustique de l'album rend celui ci très proche un peu comme si les musiciens ne jouaient que pour vous. On y sent une certaine vision de l'Amérique tout comme son mentor: Tom Waits. La présence en parallèle de la Pedal Steel (instrument country par excellence) croisée avec la harpe ou les résonateurs donnent une couleur particulière. De la valse lente de Is anything wrong au blues marécageux de 1001 nights en passant par le slow vénéneux de Love came here, la toile tissée vous emballe et vous garde dans ses rets. moi j'ai adoré ce voyage en sa compagnie et j'en reste tout chose !
A lire également la chronique sur MondoMix
une interview de Lhasa en 2003
Je vous propose deux titres en écoute:
What kind of heart une ballade déchirante habillée par le résonateur de Freddy et ses pizzicati au violon.
Where do you go sorte de Valse tourbillonante ou les son du Dobro se mélangent aux délicats arpèges de la harpe pour vous entrainer dans une danse sans fin.
14:35 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : lhasa, disque, folk, chronique, cd, songwriter, freddy, koella, slide, guitare, resonateur