Jipes Mood

La soirée démarre avec notre hôte, Seraina Clark-Wüthrich qui chante deux titres de sa composition accompagné de sa guitare, le son est bon et le public ultra attentif, je profite de notre répit provisoire pour filmer un peu Seraina. Bien vite (trop vite) deux titres c’est court, on nous annonce sur scène. C’est un peu le rush il faut sortit le POD pour brancher les guitares, relier celui-çi au boitier de direct puis se réaccorder rapidement cependant que notre hôte nous présente.

Le myspace de l'open Mic 

Maxime à l’air toujours aussi cool, moi je cherche de l’air. On pourrait croire qu’après plus de 25 ans, dont peut etre plus de 300 concerts divers et variés, je serais immunisé contre le stress ? Il n’en est rien, j’attaque l’intro et je sens mon majeur et l’annulaire (de ma main droite) trembler comme jamais  celà ne m’est arrivé, c’est assez angoisssant heureusement le pouce et l’index fonctionne a peu près correctement et “the Show must go on” comme on dit. Les mots s’enchaînent les phrases avec et doucement le calme revient même si les doigts refusent toujours d’obéir ;o)

Maxime rentre en jeu après le deuxième couplet et là la magie commence à opérer, je m’immerge dans la musique, je ferme les yeux et je me laisse porter comme c’est agréable !

Une fois n'est pas coutûme amis qui visitez ce blog régulièrement je suis sur un petit nuage en ce moment. Mes problèmes de boulot semblent s'arranger et mon projet personnel (sujet de recherche) progresse de facon intéressante. Cerise sur le gâteau on a été augmenté en ce début d'année c'est le pied ! Côté santé je touche du bois je me porte bien et je vous raconterais plus tard mais je commence a retrouver une pêche physique que j'avais perdu depuis assez longtemps. Ma doudou va bien et Kévin aussi, mon paternel est maintenant dans une chambre individuelle et semble etre bien plus content comme ca.

Et quoi d'autre ????? Et bien taratatarata roulement de tambour....J'y suis enfin arrivé, à quoi me direz vous ? Hé bien à finaliser en partie le Jipes Project ! Késaco ? C'est mon projet musical personnel qui est composé de mes morceaux originaux. En l'espace de trois mois pas mal de choses se sont débloquées: tout d'abord j'ai rencontré grâce à Myspace, Ange une parolière qui m'a proposé de collaborer et d'écrire des textes sur mes musiques, ensuite Maxime jeune saxophoniste prometteur a apporté sa touche à mon univers musical en y apposant sa touche jazzy qui se marie de la plus belle des facons avec mes guitares acoustiques.

Voilà un petit exemple (première prise de Maxime) de ce que ca peut donner !

Je ne vous raconte même pas comme j'ai la pétoche, même après avoir joué depuis 20 ans et quelques 300 concerts sur pas mal de scènes multiples et diverses, écumé les Bars et pubs du Haut Rhin, j'ai les foies. Il faut dire que là plus de reprises mais que mes compositions a défendre avec notamment "Les Murs" un texte qui me tient à coeur et que je suis entrain de finaliser (la musique est prête). Cette soirée aura lieu le Mercredi 20 février et maintenant il nous reste a bosser d'arrache pied pour etre fin prêt pour le grand soir !

Je vous embrasse tous et toutes et vous envoie des milliers d'ondes et vibrations positives en espérant sincèrement vous faire partager mon bonheur ;o) 

Il est des instants magiques où l'écoute d'un morceau vous transporte instantanément, tel a été le cas lorsqu'Abcisse du Blog Désordonnée m'a fait découvrir le groupe Tarkio qui interprétait cette superbe chanson. Alors ni une ni deux on s'est jeté à l'eau car Abcisse a du courage et de l'abnégation et moi une envie irrépressible de prendre ma guitare et d'accompagner sa voix de "Sister in rock". Comme un bonheur n'arrive jamais seule Ars du blog photo pha(R)Sme a pris ses plus beaux pinceaux et brushes pour nous concocter une pochette tout simplement magnifique !

La vie est suffisamment courte pour ne pas se faire plaisir dès que possible, voilà donc le résultat de notre collaboration musicale j'espère que celà vous plaira en tous cas, on y a mis tout notre coeur ! 

Après bientôt 300 notes, je m'apercois que je ne vous ai encore que très peu parlé de New Orleans. Je me suis rendu dans cette ville en 1996 grâce à la présence sur place de mon ami Phil Hammel musicien parti aux USA pour tenter uen carrière musicale. Je connaissais en partie la musique qui émanait de cette ville atypique et je l'appréciais mais c'est un choc qui m'attendais sur place.

Imaginez vous une ville entièrement dédié à la musique et la bonne chère, un plaisir et une tentation permanente. Bref j'ai passé peut etre les 10 meilleurs jours de mon existence parallèle à savoir celle du musicien amateur en quête du saint Graal la musique qui groove et me fait dresser les poils. Autant dire que même si les groupes officiant principalement pour les touristes dans le vieux carré Francais sont bons, ils n'en sont pas moins un tantinet formatés. PAr contre en dehors des allées bien balisées m'attendait une rencontre qui allait changer pas mal de choses dans mon appréciation de la musique en général.

Le soir même de mon arrivée après l'accueil de Phil venu me chercher à l'aéroport, m'attendait un excellent gumbo Louisianais concocté par mon hôte. Le Gumbo plat traditionnel Louisianais s'apparente à une paëlla mais additionné de spécialités locales tels que la saucisse épicée et bien sûr un roux mijoté de facon très personelle par chacun des cuisiniers. Dans mon souvenir après ce long voyage depuis mon Alsace et un transit assez long à Houston, ce plat avait la saveur du paradis.

Le soir même, alors que Phil se rendait dans le Quartier francais pour y jouer avec le bluesman Bryan Lee, ce fût pour moi le départ vers la salle mythique de New Orleans le Tipitinas situé sur Tchoupitoulas Avenue (rien que le nom tout un programme). J'avais rendez vous là-bas avec deux légendes de la scène funk à savoir Art Neville l'ainée des Neville Brothers et Georges Porter basiste émérite et pilier des Meters. Les Meters se sont formés dans le milieu des années 60 autour de Art Neville dans le studio Sansu de Allen Toussaint ou ils ne tarderont pas à officier comme le groupe "maison" accompagnant toutes les vedettes de l'époque telles que Lee Dorsey, Irma Thomas ou même Earl King. Ce groupe légendaire et quelque peu météorique n'en aura pas moins marqué la planète avec leurs savants brûlots instrumentaux tels que "Cissy strut", "Look a py py" ou des chansons tels que "Fiyo on the bayou".

Bref ce soir là sur la scène du Tipitina's c'est le concert des Funky Meters une relecture des anciens titres par un combo ou Brian Stolz tient la guitare en lieu et place de Léo Nocentelli et Russel Baptiste prenant le siège dérriere la batterie occupé précédemment par Zigaboo Modeliste. Autant le dire d'emblée j'ai pris un pied gigantesque Russel est un batteur inventif et aussi groovy que pouvait l'etre Modeliste. Art et Georges respevtivement à l'orgue Hammond et à la basse on sû habiter leurs standards d'une verve mordante bien aidé par la machine à riffer de Brian Stolz (guitariste des Neville Brothers).

Premier soir à New Orleans et déjà un concert mémorable. Après celui ci je me suis rendu en ville pour rejoindre Phil dans son club avant de rejoindre notre petit Home sweet home en Bus. Quelle journée !!!!!!!!

Dans un prochain post  je vais vous parler des Mardi Gras Indians, chose qui me tient vraiment à coeur ! En attendant délecter vous avec les multiples liens de ce billet il y a quasiment de la musique derrière chacun d'eux, la photo du tipitina's vient de l'excellent site Bring back new Orleans le site des Funky Meters également c'est par là 

Si vous suivez ce blog depuis longtemps vous vous souviendrez que j'avais été séduit par le talent de Pauline Croze lors de son premier album. Celui ci contenait de réelles perles tel que T'es beau ou Quand je suis ivre, j'avais d'ailleurs fait une note que vous pouver lire ici.

La demoiselle avait eu un joli succès malgré la concurrence bien involontaire de Camille qui avait raflé le prix Constantin que Pauline aurait également amplement mérité de recevoir. C'est donc sans dire que la critique l'attendais au tournant de son deuxième album "Un bruit qui court". Moi en tous cas je trouve qu'elle confirme amplement ä tous les niveaux: l'écriture est toujours aussi inspirée, la voix semble s'etre libérée davantage et surtout elle n'a pas cédée à cette tendance de vouloir faire un deuxième album à 180° du précédent. Les musiciens sont tous excellents et contribuent a créer de très jolis climats avec un groove solide ! La photo est signé Pif le chien un fan du site Larmes de Sons ou figure de très nombreus renseignements sur Pauline ainsi qu'un forum de discussion très sympa.

Je vous propose de découvrir deux titres de ce superbe album 

Tout d'abord:

Légère avec ses boucles à l'envers, une guitare nylon et ses délicats arpèges et surtout la voix aérienne de Pauline qui m'enchante vraiment


Faux contacts avec cette superbe rythmique épurée et un texte assez sombre mais une véritable identité artistique avec des influences comme celle de Kéziah Jones

Une année pleine de de promesses et de déceptions s'achève qui sait ce que m'apportera la suivante, mais en tous cas je vous souhaite à tous et toutes de bien belles choses pour cette nouvelle année ! Puisse t'elle vous combler et vous rapprocher de vos amis et familles oubliées ou fâchées car rien de mieux que de retrouver les siens.

Pour ma part aucune bonne résolution et plus de promesses que je ne pourrai tenir, alors je laisserai les choses se faire et nous verront bien !

Pour démarrer je vous confie cette nouvelle composition Solitude d'hiver