Jipes Mood

Lendemain de notre arrivée nous voilà attellés devant un excellent petit déjeuner avec tout ce qu'il faut pour nous tenir en bonne forme a savoir Jambon, Fromage, Yaourts, café et thé, pain toasté, viennoiserie, céréales etc.... La salle du petit déjeuner est située au 7ème étage et permet de voir la ville du haut pendant que l'on se restaure, vraiment sympa !

En route pour la Ville et le Mont des arts ainsi que le Palais Royal, au passage nous arpenterons la rue St Jean qui comprend deux magasins de musique bien fournis. A cette occasion nous repasserons par l'un d'entre eux pour acheter une bonne cymbale Sabian pour le set de Kévin. Le prix est nettement intéressant par rapport au magasin français d'ailleurs.





La Montée vers le monts des Arts passe par un joli petit jardin composé de petits box de verdure équipés de petits bancs propices à la lecture, aux calins voire même aux guitaristes en herbe. Il y a également sur le coté de la Biblothèque de jolis petits jets d'eau ainsi que des arbres torsadés créeant des gloriettes assez sympa.

 

 

 

 

 

 

Arrivé sur la Place Royale nous croisons notre premier Tram Bruxellois, assez étroit mais apparemment de bonne facture il traverse la Place avec rapidité. 

 

 

 

 

 

 

 

 

Arrivé au Palais Royal nous ne pourrons malheureusemnt le visiter mais ceci dit vu de l'extérieur il est assez imposant et de fort belle facture. Des jardins bien fournis occupent tout l'espace devant le Paiais 

 

 

 

 

 

 

 

 

En face du Palais Royal nous nous engouffrons dans le grand Jardin ou les allées sont assez larges et bordés de statues très jolies ainsi que de ces arbres aux branches si curieusement tressés ! En fait il est probable que ces branches reliées les unes aux autres donnent naissance a un superbe feuillage mais pour l'heure les branches sont encores dépourvues de bourgeons !

 

 

 

 

En ce week end de Pâques nous avions décidé de partir vers la Belgique et particulièrement vers Bruxelles. La route nous a mené de Mulhouse à Epinal a travers le col du Bussang puis vers Metz et Nançy, petit transit par le Luxembourg sans contrôle douanier, espace schengen oblige et enfin Bruxelles !  L'autoroute est en bon état et surtout sans péage ce qui réduit les frais, attention la vitesse est limité à 120km/h mais vous ne trouverez qu'un seul panneau à l'entrée en Belgique puis plus aucun rappel.

Arrivée sur Bruxelles il faut connaitre un peu le système des grands périphériques notamment le Ring grand boulevard extérieur qui donne lui même sur un autre boulevard circulaire. La circulation est dense mais il existe des tunnels permettant d'aller un peu plus vite, attention néanmoins de ne pas tourner définitivement en rond comme dans le sketch de Raymond Devos !

La semaine dernière grâce au site Youtube que l'on ne présente plus, j'ai découvert un artiste blues très intéressant. Je fais un commentaire sympa sur une de ces vidéos en lui disant que j'aimerais bien le voir en concert un de ces jours (il est canadien). A ma grande surprise il me répond en me précisant qu'il est en tournée en France et m'invite a consulter ses dates de concerts dans l'hexagone. Ce que je fait et je réalise alors qu'il passe ce week end là pas très loin de chez moi dans un club ou j'ai mes habitudes (nous avons joué là souvent avec Mojo). Voici donc le récit de cette soirée très sympa et pleine de surprises.

Après avoir salué Yannick comme il se doit me voilà présenté à Michael et son manager Rainer suivent les salutations d'usage et après les avoir laissés finir leur repas nous commenconsl'interview autour d'un bon café.

Michael Pickett originaire de Toronto (Canada) est un personnage très attachant, il a commencé comme harmoniciste/ chanteur et ne s'est mis à la guitare que récemment. Depuis 2002 il évolue en solo tout comme une de ses influences majeures: John Hammond Jr. Il a participé entre autre a un disque avec Bo Diddley dans les années 70 et a joué avec tout le gratis du blues citons entre autre Big Mama Thornton et John Lee Hooker.

L'interview se déroule merveilleusement bien et j'aurais même droit en exclusivité a unenouvelle composition interprété de main de maître dans les loges avec la National en mainet un harmo Lee Oskar en bouche.

22h démarrage du concert devant une audience de 60 personnes environ. Dès le premier morceau entamé avec le Gibson nous et je suis sous le charme, une voix chaleureuse et un jeu d'harmonica dévastateur survitaminé aux overblows. Pendant deux sets de 45 mn chacun Michael nous enchantera en alternant avec grand bonheur des titres de Robert Johnson, BukkaWhite, Woody Guthrie ou des compositions personnelles.

Il a un talent certain de "performer" et sait parfaitement captiver l'auditoire en passant des morceaux très intenses et percutant, notamment avec la National et son bottleneck, a des moments complices ou il s’accompagne seulement de l'harmo (sur un titre il utilise un Super Vamper 12 trous avec un son grave superbe) voire même un titre a capella de Brownie Mc Ghee enchaîné à Another Man done gone (de Sonny Boy Williamson II).

La diversité de ces interprétations ainsi que la passion qui l'habite tout entire lors de ces morceaux est fascinante. Il peut jouer en picking délicat puis alterner en slappant sa National comme le faisait Son House tout en soufflant comme un damné dans son 10 trous.

Hier j'etais invité a l'émission Route 66 sur la Radio Dreyeckland radio libre de Colmar dans l'excellente émission de Blues animé par David et Jean Luc aux manettes. Cette invitation a été rendu possible également grâce à Jim Petit, l'autre invité, excellent musicien qui mixe ses influences Blues et World (son site web est là).

Nous voilà donc tous les deux dans le studio a se présenter et a discuter de nos parcours respectifs en alternance avec le passage de CD blues. Voilà qu'arrive le moment fatidique de jouer un morceau en live, chose qui d'ordinaire ne me pose aucun problème avec Mojo trio dans lequel j'officie. Cependant là je suis seul avec ma guitare résophonique et le stress me gagne, en bref je perds un peu mes moyens et les morceaux que je joue de facon si fluide à la maison se retrouvent heurtés et plein d'imperfections là en direct.

Bref pas simple de se produire devant un micro surtout seul en piste, c'est en celà que l'on peut juger du professionalisme d'un musicien qui lui va assure coûte que coûte. Bien sûr ce n'etait as catastrophique car avec l'expérience j'ai appris a m'en sortir mais quand même pas à la hauteur de ce que je voudrais devellopper.

Pour résumer je me demande vraiment si le Jipes Project a encore un avenir car défendre ses compositions avec une guitare acoustique (résonateur ou pas) est un challenge bien différent que de jouer des blues standards (même en y mettant son grain de sel).

Vous l'aurez compris cette soirée m'a plongé dans le doute, il va bien falloir prendre une décision mais je me laisse le temps de la réflexion.

Alors que en France on se bagarre qui de Royal ou de Bayrou représente les valeurs de gauche il y a pas si loin de chez nous un drame qui se déroule sous nos yeux depuis plus de 5 ans. Le Darfour, une région du Soudan (voir cette carte) ou la poulation est soumise aux exactions de bourreaux sanguinaires, les milices jenjawids. Celle ci sont soutenus par le gouvernement de Khartoum (capitale du Soudan).

Au vu et au su de la communauté internationale (tout comme le génocide du Rwanda) se déroule un processus d'extermination de la population civile (déjà plus de 200.000 réfugiés). Bien sûr des voix se sont élevées mais au nom de la sacro-sainte  "non ingérence", on laisse le gouvernement de Khartoum appuyer ces massacres.

Bernard Henri Levy a livré dans le Monde du 13 mars un témoignage crû mais tellement juste sur ce génocide en cours, le rapport de Jody Williams sur la situation doit etre présenté à l'ONU aujourd'hui mais bien sûr ce rapport accablant pour les responsables est déjà critiqué ! Il y a fort a parier qu'une fois de plus en l'absnce de minerais ou de gros gisements de pétrole il n'y aura pas d'intervention malgré toutes les protestations polies des etats de l'ONU.

Il y a vraiment des jours ou je regrette de ne pas etre un super-héros !

Ce dimanche avec Joëlle nous avons enfin peu remettre nos pieds dans les traces des sentiers de campagne. Joëlle ayant bien récupérée après ces longues séances de kinésithérapie et de laser Mileta, nous avons pu faire une jolie promenade sous le soleil d'hiver.

Nous avons rencontré pas mal de promeneurs notamment un vieux monsieur avec qui nous avons conversé 5 mn durant sur les ravages des changements climatiques. J'en ai profité pour faire quelques photos qui sont sur Flickr ! Cliquez pour regarder le slide show

Voilà un bon moment que je ne vous avais pas parlé bouquin ;o). Mon petit dernier lu à l'occasion de ma grosse grippe c'est le Caméléon d'Andreï Kourkov. Si vous avec bonne mémoire vous vous rappellez sans doute que je vous ai déjà parlé de cet auteur à l'occasion de deux livres que j'avais dévoré a savoir Le Pingouin et sa suite.  Pour découvrir plus avant cet auteur je vous renvoie a la page qui lui est consacré ici


Le Caméléon est sorti en 2001 et nous livre une histoire atypique qui commence comme une chasse au trésor et qui termine en histoire d'espionnage sur fond de liberté et d'esprit Ukrainien bizzaremment imprégné d'odeur de canelle.Nikolaï Sotnikov, le héros malgré lui se retrouve au cours de cette histoire mélé a un traffic de drogue, un assassinat politique et un devoir national sous l'égide des services secrets. Ce road movie a travers plusieurs pays de l'ex URSS est le prétexte a des portraits des différentes nationalitées composant cet échiquier a présent éclaté de l'ancienne gloire communiste. Comme toujours dans ces romans les personnages sont très attachants et les rebondissemments nombreux.

Bref un excellent roman que je vous conseille chaleureusement ! Pour le commander sur Amazon.fr

Depuis Jeudi La grippe a frappée à ma porte et sympa comme je suis, je lui ai ouvert en grand et je l'ai laissé s'installer ! Depuis je plane de paracétamol en Advil avec des sommes impressionnants et une certaine désincarnation car j'ai un peu l'impression de flotter au dessus de mon moi matériel.

Avec mon score de 39.5°C je me suis shooté à la High fever mais pas celle du samedi soir non ce serait trop banal plutôt celle qui fait frissonner tout le corps et vous fait claquer des dents. C'est curieux je ne me rappellais plus a quel point c'est étrange comme on se sent détaché de tout dans un état second un peu stone en quelque sorte.

En tous cas c'est plutôt sympa pour le régime hein ;o) Perdu 3 kilos en quatres jours ca le fait pas vrai ? Bon allez je retourne à mon nounours et mes jolis rêves et cauchemards si réels et si palpables !